Informations CSE Hatier sur la mise en place de l’activité partielle

Lors de la réunion d’information des salarié.e.s organisée sur Teams jeudi 02/04, vous avez notamment interrogé les élu.e.s sur la mise en place de l’activité partielle aux éditions Hatier. Dans cette lettre d’info n° 3 spéciale activité partielle, sont rassemblés tous les éléments de réponse dont nous disposons à ce jour. N’hésitez pas à nous faire remonter vos questions via l’adresse mail du CSE : cehatgr@editions-hatier.fr

A très bientôt, bon courage à tous et toutes, continuez à prendre bien soin de vous et continuez à compter sur vos élu.e.s pour être à vos côtés dans cette période exceptionnelle.

PRIMES, CONGÉS, RTT : Les sorties de route gouvernementales

Intersyndicale Fonction publique CGT – FO – FSU – Solidaires – FAFP

Au travers d’ordonnances, le gouvernement a adopté un certain nombre de nouvelles dispositions concernant les agent.e.s de la Fonction publique qu’il a officialisées hier après-midi.

Pour nos organisations syndicales, ces mesures sont très loin d’être à la hauteur des
enjeux. Pire, elles comportent d’inacceptables et injustes reculs. Des primes vont donc être versées pour reconnaitre l’engagement des salarié.e.s des trois versants, plafonnées selon les cas à 500, 1000 ou 1500 euros. Ce dispositif appelle plusieurs objections car, s’il ne s’agit évidemment pas de prétendre que ces sommes sont négligeables ou à rejeter, il est loin de constituer la réponse adéquate et il va susciter des inégalités inadmissibles. D’abord, nous tenons à rappeler que, pour nous, la priorité absolue reste la santé des personnels et celle de leurs proches. Or, encore aujourd’hui, bien des agent.e.s travaillent toujours sans les moyens de protection indispensables. En dépit de nos sollicitations réitérées, le secrétaire d’Etat Olivier Dussopt n’apporte pas les éléments nécessaires de clarification.

Continuer la lecture de « PRIMES, CONGÉS, RTT : Les sorties de route gouvernementales »

Conférence téléphonique intersyndicale Culture/Ministre 9 avril 2020

logo-intersynd-culture-1

Le dialogue social doit se poursuivre dans la solidarité et la transparence

À la demande de l’intersyndicale Culture agissant de concert pour la santé des personnels et la sauvegarde du service public culturel, dans la suite des entretiens téléphoniques avec la secrétaire générale du ministère, une réunion téléphonique de deux heures avec le ministre a eu lieu le 9 avril 2020. L’intersyndicale la plus complète était donc de nouveau réunie, au-delà de nos positions parfois divergentes. La situation actuelle ne peut pas en effet souffrir de divisions et appelle à l’unité de nos forces. La qualité du dialogue social en dépend. Ce qui doit l’emporter sur tout le reste, c’est la santé des agents, la santé sociale, la disponibilité et l’écoute, et tout ce qui concourt à faire résilience.

Compte-rendu complet disponible ici :

COVID-19 conférence téléphonée du 14 avril 2020 avec le secrétaire d’État

Image / illustration

Solidaires Fonction Publique

Une nouvelle conférence téléphonique a eu lieu le 14 avril entre Olivier Dussopt et les organisations syndicales. L’occasion pour Solidaires de rappeler un certain nombre de points tels que la nécessité absolue que seules les missions essentielles soient exercées, son opposition aux jours de congés et RTT imposés, à la nécessité d’abandon des  réformes en cours, des suppressions d’effectifs et de prendre des décisions totalement opposées en matière de services publics et de fonction publique.
Solidaires a également pointé du doigt le manque d’anticipation et de protection des agent·es alors que le confinement est engagé depuis un mois, souligné la nécessité d’anticiper la perspective du déconfinement et a notamment interpelé le ministre sur la situation spécifique de l’Éducation nationale. L’ensemble de ces revendications, repris en fin de message, avait fait l’objet d’un communiqué préalable.
Solidaires est par ailleurs intervenu en réaction aux annonces du ministre détaillées ici.
La prochaine conférence téléphonique aura lieu le jeudi 23 avril.

Compte-rendu disponible ici :

Gestion de la pandémie et annonces de Macron : l’économie prime sur toute autre considération

Unions syndicale Solidaires

Image / illustration

En difficulté dans les sondages, Emmanuel Macron a tenté ce lundi 13 avril un exercice de rattrapage. Son allocution a débuté en reconnaissant des « ratés », des « procédures inutiles » et autres « faiblesses logistiques » dans la gestion chaotique de cette crise sanitaire par le pouvoir, mais tout en assurant désormais de sa parfaite maîtrise de la situation. Il a par ailleurs loué cette population des « riens » qu’il méprisait hier encore, mais en réalité si essentielle à la survie de la nation, tout en faisant ensuite un vibrant plaidoyer à l’innovation et autres concepts flous qui doivent permettre, selon lui, de se sortir de ce mauvais pas. Il s’est agi avant tout de tenter de redonner espoir à une population pour laquelle cette situation de privations de libertés et les injonctions contradictoires (notamment inciter à aller travailler tout en restant confiné-es) pèsent grandement.

Renvoyant en grande partie l’après COVID à d’autres interventions dans les semaines à venir, E. Macron a donc prolongé d’un mois le confinement total, (en dehors des personnes dites vulnérables, sans qu’on sache d’ailleurs à partir de quel âge une personne sera considérée comme âgée), le 11 mai étant la date prévue pour engager un déconfinement progressif. Non sans contradictions difficilement compréhensibles : le travail va reprendre, mais les bars et restaurants, les musées, cinémas, théâtres et autres lieux culturels attendront en revanche le 15 juillet. Les établissements scolaires rouvriront progressivement à partir du 11 mai (sans précisions sur les modalités), mais pas les facs (les étudiant-es n’ont pas besoin d’être gardé-es pour que leurs parents travaillent ?). Comment peut-on imaginer sérieusement la réouverture des crèches, écoles, collèges et lycées dans des conditions de sécurité optimale à partir du 11 mai ? Les personnels de l’éducation devront-ils se sacrifier pour que les parents puissent retourner travailler et être à leur tour sacrifié-es sur l’autel de l’économie ?

Continuer la lecture de « Gestion de la pandémie et annonces de Macron : l’économie prime sur toute autre considération »