La précarité n’a pas sa place à la Bpi

Les agent-e-s du ministère de la Culture connaissent depuis des années de graves problèmes de précarité, corollaire du sous-effectif qui est la conséquence des politiques de suppression massive d’emplois. Même si les organisations syndicales et les personnels ont pu, après des années de lutte, régler certaines des situations de précarité qui existaient et gagner des améliorations pour de nombreux-ses contractuel-les, des cas problématiques demeurent.

Un exemple criant du recours abusif aux emplois précaires au sein du ministère de la Culture est le cas de la Bibliothèque publique d’information (Bpi) à Paris, établissement public qui recrute régulièrement des précaires sous contrats à durée déterminée de six mois, non-renouvelables, pour travailler entre 50 et 75 heures par mois, pour un salaire de 450 à 600 euros, alors que ces agent-es remplissent des besoins permanents et devraient donc être en Contrats à Durée Indéterminée. De plus, ces précaires sont victimes de difficultés par rapport aux droits à la formation, aux congés payés, aux arrêts-maladies, au remboursement des titres de transport, etc…

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Courrier intersyndical au sujet des précaires de la BPI

Objet : situation des agent-e-s précaires de la Bibliothèque publique d’information dans le cadre de la crise sanitaire actuelle.

Monsieur le Ministre,

Le 13 février dernier, nos organisations syndicales vous ont contacté pour dénoncer la situation de précarité inacceptable subie par les agent-e-s contractuel-le-s à temps incomplet de la Bibliothèque publique d’information.

En effet, depuis de nombreuses années, cet établissement établit des CDD de six mois, non-renouvelables (avec la pratique d’une période de carence de deux ans avant une éventuelle nouvelle embauche), pour assurer les tâches d’accueil ou de rangement des documents. Ces contrats sont établis à temps incomplet, pour un temps de travail compris entre soixante et soixante-dix heures par mois, soit 40 % à peu près d’un temps plein. Or, ces postes, qui correspondent à des missions essentielles de la Bpi, relèvent de besoins permanents à temps incomplet, ainsi que le spécifient explicitement les contrats, fondés sur l’article 6 de la loi n° 84-16. Mais, en recourant à des CDD (plutôt qu’à des CDI), sur des quotités très inférieures à 70 % et en imposant une période de carence de deux ans, la Bpi ne respecte pas l’instruction ministérielle du 27 juillet 2015, toujours en vigueur et que vous avez vous-même renouvelée.

Nous vous demandions l’organisation rapide d’une réunion de négociation afin de mettre fin à cette situation et de mettre en œuvre des solutions pour la stabilisation de ces agent-e-s précaires et leur passage en CDI.

Malgré plusieurs relances de notre part auprès de vous et de votre cabinet, cette réunion n’a jamais eu lieu. De plus, bien que la secrétaire générale nous a assuré à plusieurs reprises que ce dossier était en cours d’instruction, nous n’avons jamais eu de réponse.

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LUNDI 3/02, JOURNEE DE MOBILISATION A LA CULTURE CONTRE LA PRECARITE ET POUR NOS RETRAITES :

Le ministère de la Culture est un ministère qui se signale, depuis des années, par le nombre très important de contractuel-le-s qu’il compte dans son personnel. Ainsi, à peu près la moitié des agent-e-s de ce ministère, soit plus de 7 000 agent-e-s, sont des non-titulaires, avec des situations et des statuts très variés, mais avec beaucoup de précarité, que ce soit par rapport à la durée des contrats, par rapport aux quotités de temps de travail et donc aux salaires, par rapport aux droits sociaux ou par rapport à la possibilité d’évoluer professionnellement.

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