Les agent-e-s du ministère de la Culture connaissent depuis des années de graves problèmes de précarité, corollaire du sous-effectif qui est la conséquence des politiques de suppression massive d’emplois. Même si les organisations syndicales et les personnels ont pu, après des années de lutte, régler certaines des situations de précarité qui existaient et gagner des améliorations pour de nombreux-ses contractuel-les, des cas problématiques demeurent.
Un exemple criant du recours abusif aux emplois précaires au sein du ministère de la Culture est le cas de la Bibliothèque publique d’information (Bpi) à Paris, établissement public qui recrute régulièrement des précaires sous contrats à durée déterminée de six mois, non-renouvelables, pour travailler entre 50 et 75 heures par mois, pour un salaire de 450 à 600 euros, alors que ces agent-es remplissent des besoins permanents et devraient donc être en Contrats à Durée Indéterminée. De plus, ces précaires sont victimes de difficultés par rapport aux droits à la formation, aux congés payés, aux arrêts-maladies, au remboursement des titres de transport, etc…
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