NON AU MINISTERE DE L’IMMIGRATION ET DE L’IDENTITE NATIONALE.

Comme l’ont souligné les historiens démissionnaires des instances officielles de la Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration, associer « immigration » et « identité nationale » dans un ministère n’a jamais eu de précédent dans l’histoire de la République : c’est, par un acte fondateur de cette présidence, inscrire l’immigration comme « problème » pour la France et les Français dans leur « être » même.

En tant que citoyens, ce rapprochement nous inquiète car il ne peut que renforcer les préjugés négatifs à l’égard des immigrés. De notre point de vue, l’identité nationale constitue, aujourd’hui, une synthèse du pluralisme et de la diversité des populations et ne saurait être fixée dans le périmètre d’un ministère.

Le décret du 31 mai 2007 qui définit les compétences de ce nouveau ministère montre, de surcroît, que les effets institutionnels dépassent la seule question de sa dénomination.

Ainsi, ce ministère, qui détient en priorité des pouvoirs de police et de contrôle est aussi chargé de « promouvoir l’identité nationale » et de définir « une politique de la mémoire » dans le domaine de l’immigration. Il dispose d’une autorité complète et nouvelle sur l’asile politique et d’une autorité partagée sur une multitude d’administrations, y compris sur la « direction de la mémoire, du patrimoine et des archives » du ministère de la Défense.

Cette confusion des rôles et des fonctions est inadmissible et inquiétante.

Nous protestons énergiquement contre la dénomination et les pouvoirs dévolus à ce ministère et demandons solennellement au Président de la République de revenir à des choix plus conformes aux traditions démocratiques de la République française.

Signons massivement la pétition internationale accessible ici : http://www.upolin.org/

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Pour préserver la diversité du paysage audiovisuel français.

Arrêt sur Images va disparaître du paysage audiovisuel français. Cette décision « sans réelle explication » n’a pas lieu d’être sur une chaîne publique qui se présente comme une chaîne pédagogique.

Arrêt sur Images est une des rares émissions (si ce n’est la seule)
qui exerce un regard critique sur la télévision et sur l’image en général.

Nous demandons que cette émission soit maintenue et vous invitons à signer la pétition en ligne sur :

http://arret-sur-images.heraut.eu/

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Journalistes de l’AFP : primes et promos 2007

Le verdict scandaleux est tombé: deux journalistes en tout et pour tout ont bénéficié du
tour de rattrapage pour les primes et promos 2007. L’an dernier déjà, seuls cinq
journalistes avaient été « rattrapés ». Cette fois on frôle la provocation. D’autant qu’il
a fallu que les syndicats relancent à plusieurs reprises la Direction pour le maintien de
ce 2ème tour traditionnel que les tenants du « travailler plus pour gagner moins » avaient
bel et bien l’intention de supprimer. La majorité des syndicats avait proposé une liste
limitée à une dizaine de journalistes « laissés pour compte » depuis des années: qui en 3e
catégorie à quelques encablures de la retraite, qui en 5e après 14, 15 ans dans cette
catégorie et bien d’autres cas qui nécessitaient pour le moins un coup de pouce… signe
de reconnaissance du travail accompli. La Direction s’était targuée d’avoir accordé plus
de primes et promotions au 1er tour que l’an dernier. Mais qui empêche la Direction de
dépasser les critères du nouveau plan minimum de carrière? Certes on ne peut pas à la
fois octroyer un golden parachute de 350.000 euros à un ancien directeur et avoir un
budget primes et promotions digne de ce nom pour l’AFP d’en bas. En pratiquant le « deux
poids, deux mesures » en permanence, la Direction vise à créer un véritable fossé dans la
rédaction. Promotions au compte goutte, séniors placardisés, CDD multipliés, précarité
accrue, polyvalence démultipliée, horaires de travail explosés. Les promesses d’un
dialogue social renoué sont en voie d’extinction.

Les syndicats exigent donc instamment que la Direction revienne sur sa décision et opère
un véritable rattrapage en tenant réellement compte des journalistes « oubliés ». Ils
appellent la rédaction à se tenir prête à toute forme d’action en cas de refus de la
Direction.

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La section SUD Culture de la CSI interpelle la ministre de la culture

Depuis une quinzaine de jours, les salariés se sont mobilisés autour d’une large intersyndicale (SUD Culture, CFDT, CGT, CFT, CNT).
La négociation obligatoire annuelle sur l’emploi et les salaires, comme chaque année depuis trop longtemps, n’a pas permis que la parole unanime des syndicats soit prise en compte.
Cela traduit la détérioration du dialogue social.

Cette année, après 2 semaines de mobilisation, l’augmentation générale proposée est de 1,10%.
C’est la moitié de l’inflation, et c’est chaque année pareil, comme la direction l’écrit elle-même dans un communiqué interne : « c’est l’augmentation générale la plus élevée de ces 10 dernières années » !
Le personnel n’accepte pas le système de primes au mérite attribuées sans règles, sans critères d’attribution, sans transparence, système qui a été institué pour réduire les augmentations en points.

Le personnel ressent ce système comme extrêmement injuste, d’autant qu’il n’existe plus depuis plusieurs années d’accord « Avancement promotion » et que la direction n’accepte d’en négocier un nouveau qu’en posant des conditions inacceptables.

Dans toutes les négociations, la direction se contente d’arriver avec ses propositions, expliquant durant de longues séances qu’elle ne peut rien y changer. Toute mesure est passée en force et c’est un constat partagé par les partenaires sociaux et les salariés. Aussi bien les négociations que les instances représentatives du personnel sont considérées par la direction comme de simples chambres d’enregistrement où le dialogue n’a plus de place. : La DRH lit à l’audience DP ses réponses qui ne sont pas modifiables, et les élus au CE passent leur temps à se battre pour obtenir des informations objectives (voir 4ème travée par exemple).

Nous vous demandons, Madame la Ministre, d’intervenir auprès de la direction de la cité des Sciences afin :

  de trouver une issue favorable à ce conflit sur la politique salariale,

  de demander la réouverture de négociations sur l’accord « avancement – promotion » sans conditions préalables,

  de donner pour mission à la direction de la CSI de rétablir un vrai dialogue social.

Nous vous demandons également de recevoir en urgence une délégation de la Cité des Sciences et de l’Industrie.

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rencontre de la nouvelle ministre de la culture

A chaque entrée en fonction d’un nouveau ministre de la culture et de la communication,
un exercice de style veut qu’il y ait une rencontre avec les organisations syndicales.
Durant 1H30 environ, une délégation de SUD Culture Solidaires posera donc à la nouvelle
ministre une série de questions sur un certain nombre de thèmes importants ou
d’actualités : grève à la Cité des Sciences et de l’Industrie, situation des
intermittents du spectacle.

Ce sera également l’occasion de poser des questions sur :

*l’avenir du ministère de la culture qui doit continuer à jouer un rôle moteur dans le
développement d’une politique culturelle accessible au plus grand nombre (pérennité du
MCC, respect de ses missions traditionnelles, de son architecture, de son budget).

*le mécénat et la marchandisation de la culture dont l’antenne du Louvre à Abou Dhabi est
la caricature la plus emblématique.

*la politique patrimoniale, notamment sur les mesures qui seront prises pour stopper la
dégradation considérable de notre patrimoine historique, l’arrêt de la la politique de
transfert aux collectivités locales des monuments historiques, la dégradation accrue de
l’archéologie préventive, les méfaits de la décentralisation de l’inventaire qui doit
fairel’objet d’une évaluation, les relations DRAC/SDAP, la politique des musées.

*les médias et le respect d’un indispensable pluralisme.

*le soutien à la création permettant que la diversité des pratiques culturelles soit
garantie, notamment pour réduire les inégalités en matière de développement territorial.

*l’accès à la formation et à la pratique artistique.

*La situation des personnels (manque d’effectifs risquant d’être accru par le non
remplacement d’un retraité sur deux, politique indemnitaire, blocage des carrières, rejet
du système d’évaluation/notation.

*la loi DADVSI que nous avons rejetée

etc…..

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Denys Piningre réalise
« L’assiette sale ».

Denys Piningre, adhérent de SUD Culture Solidaires, a écrit, filmé (entre Marseille, Arles, Fès et la région du Rif au Maroc) et réalisé « L’assiette sale », film documentaire de 80 minutes sur les quelques 5000 ouvriers agricoles saisonniers étrangers qui font vivre l’agriculture du département des Bouches-du-Rhône.

Une occasion de réfléchir sur l’esclavage moderne, l’agriculture intensive et la grande distribution. Et s’il existait des alternatives à ce cycle infernal ?

Il sera,

 en avant-première le samedi 23 juin à 17h15, en présence de l’auteur, dans le cadre du Salon des Solidarités, au Parc Floral de Vincennes.

 Une séance de rattrapage aura lieu à Marseille (27 juin 2007 – 20h 30 – Cinéma « Variétés », rue Vincent Scotto),

 à Foix ( 8 juillet 2007 – 11h00 ; Festival « Résistances »),

 à Avignon (10 juillet 2007 – 10h00 – festival « Chemins de la découverte » Attac – Cinéma UTOPIA).

Présentation de « L’assiette sale » de Denys Piningre.Pour plus d’informations, reportez vous au document PDF ci-joint, que vous pouvez imprimer, dupliquer, agrandir, afficher, envoyer à tout votre réseau…

Denys est à votre disposition si vous voulez plus de renseignements, si vous voulez organiser des projections, etc… et n’hésitez pas à aller visiter son site Internet « galopinfilms.com » où vous trouverez au fur et à mesure toute l’actualité sur ce film et bien d’autres choses encore…

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