18 octobre, 20 novembre, 24 janvier….. Et après ?

18 octobre, 20 novembre, 24 janvier….. Et après ?

Face aux attaques sans précédent du gouvernement contre le service public (RGPP) et du MEDEF contre le
droit du travail (grâce il est vrai à l’assentiment de certaines directions syndicales), seule une riposte
ambitieuse et à la hauteur des enjeux sera de nature à les faire reculer. Visiblement, tel n’est pas le cas :
aucune mobilisation contre la soi-disant « modernisation du droit du travail » de la part des centrales
syndicales prétendument représentatives ; une nouvelle grève « carrée » de 24 heures, après celles des 18
octobre et 20 novembre dans la fonction publique.

Pour SUD Culture Solidaires, ces journées nationales d’action, malgré la forte mobilisation des salariés, se
traduisent par des résultats extrêmement limités en matière de justice sociale. Et il y a fort à parier que le
gouvernement considère ces mouvements comme un excellent dérivatif à la colère qui nous anime face aux
attaques sans précédent qu’il met en oeuvre pour déréguler des pans entiers de la société et refuser aux salariés,
du privé comme du public, le juste partage des richesses qu’ils contribuent à créer.

C’est donc dans ce contexte difficile, et en vue de préserver une unité syndicale indispensable pour l’avenir,
que SUD Culture Solidaires a appelé à cette journée nationale du 24 janvier. Notre décision s’inscrit
également dans le cadre élaboré collectivement au sein de l’Union syndicale Solidaires, dont SUD Culture est
membre, de faire de cette journée un palier dans la convergence indispensable entre salariés des secteurs du
privé comme du public. Plusieurs appels intersyndicaux interprofessionnels ont d’ailleurs été lancés dans ce
sens dans plusieurs départements.

Nos griefs sont nombreux :

  • Hausse des prix (logement, dépenses de transport, de chauffage, d’eau, de produits alimentaires, …), baisse
    ou stagnation des salaires, des prestations sociales et des retraites,…
  • Remise en cause du code de travail pour le seul profit des entreprises (allongement des périodes d’essai,
    possibilité de licenciement individuel à l’amiable, création d’un contrat « de mission »), dénonciation
    continuelle des 35 heures pour y substituer le slogan trompeur et démagogique du « travailler plus pour gagner
    plus ».
  • Casse des régimes spéciaux, nouvelles attaques en vue sur les retraites qui se traduiront par une présence
    accrue au travail (41 ans, 41,5 ans, 42, 43,….) sous peine de recevoir des pensions ridicules.
  • Casse des services publics en général, de la Culture en particulier (réduction des effectifs, abandon de
    missions essentielles, transfert de compétences,…), afin de livrer au privé des pans entiers de l’action
    publique, au détriment futur des usagers qui devront devenir de simples clients qui payeront toujours plus
    pour les services de base.
  • Substitution au pacte social et laïque, d’une fumeuse « politique de civilisation », s’appuyant sur Dieu, les
    églises, une répression judiciaire accrue et un individualisme forcené, d’où seront exclus les plus faibles et
    tous ceux dont l’ADN ne sera pas compatible.

Alors que le locataire de l’Elysée veut nous imposer sa politique réactionnaire et de nouveaux sacrifices tout
en étalant outrageusement sur la place publique son appât du gain et son goût du luxe, nous voulons
simplement profiter de nos vies avec de vrais salaires.

Mais nous le répétons, fort de l’expérience passée, cette forme d’action, deviendrait-elle mensuelle, ne peut
nous satisfaire. Elle ne pourra pas plus mobiliser les salariés qui, de plus en plus, s’interrogent sur ces grands
messes à l’efficacité réduite. Parce que nous sommes tous concernés, le mouvement social ne peut continuer à
rester ainsi parcellisé, au gré des revendications plus ou moins corporatistes.

Il nous appartient de réfléchir, tous ensemble, aux formes de luttes que nous voulons développer dans
les prochaines semaines. Pour SUD Culture Solidaires, le succès de nos revendications ne peut qu’être
l’aboutissement d’une mobilisation large, unitaire et durable des salariés du public comme du privé,
s’appuyant sur des assemblées générales souveraines sur les lieux de travail.

Paris, le 21 janvier 2008

SUD Culture Solidaires

Lire aussi le communiqué de l’intersyndicale Culture.

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POUR LES SALAIRES, LES EMPLOIS ET LE SERVICE PUBLIC…

Suite aux journées de grève des 18 octobre et 20 novembre 2007, le gouvernement propose :

 des négociation annuelles sur les salaires seraient instituées,

 la valeur du point fait partie de la négociation salariale,

 les primes et indemnités ne seront plus intégrées au calcul sur le maintien du pouvoir d’achat,

 des mesures partielles et individuelles sur la grille indiciaire seraient envisagées.

Mais, l’essentiel n’a toujours pas été pris en compte par le gouvernement. C’est la raison pour laquelle les fédérations de fonctionnaires CFDT, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA ont claqué la porte, suite au rendez vous avec le secrétaire d’Etat à la Fonction Publique A. Santini le 14 janvier. Elles appellent donc à un mouvement de grève et de manifestations le jeudi 24 janvier.

Salaires et pouvoir d’achat ? Aucune mesure !

La valeur du point d’indice est en retrait de plus de 6% par rapport au coût de la vie. Le gouvernement exclut toute augmentation du point d’indice au moins égale à l’inflation ! Les années antérieures de perte du pouvoir d’achat passent aux pertes et profits !
Exigeons l’augmentation du point d’indice et la refonte globale de la grille indiciaire.

Les retraites ? 41 annuités pour tous… Puis 42, 43…!

Le gouvernement prépare dès 2008 le passage à 41 annuités pour tous.
Exigeons le retour aux 37,5 annuités à taux plein pour tous public/privé.

Emplois et conditions de travail ? Réduction massive des effectifs !

Tout indique, au regard des mesures prises dans la Fonction publique, et particulièrement au sein du Ministère de la Culture, que le seul objectif est de réduire massivement le nombre d’agents dans les services publics. Contre vents et marées, le gouvernement s’en tient à ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Ce dogmatisme « comptable », le fameux « faire mieux avec moins » se fait au mépris des conditions de travail et de la qualité du service rendu à la population.
Exigeons la création d’emplois publics statutaires à la hauteur des moyens nécessaires pour que le service public réponde au mieux à ses missions et aux besoins de la population.

Avenir du service public culturel ? RGPP !

Les annonces faites par le Président de la République au conseil de modernisation des politiques publiques le 12 décembre 2007 portent un coup fatal au Ministère de la Culture tel qu’il a été conçu depuis sa création. La RGPP, c’est la remise en cause de ses missions, de ses structures et de ses emplois.
Exigeons l’arrêt de la liquidation du Ministère de la Culture, instrument indispensable à la population qui doit notamment répondre aux objectifs : démocratiser la culture, la rendre accessible à tous et favoriser la création.

C’est pourquoi nous appelons tous les agents du Ministère de la Culture à faire grève le jeudi 24 janvier 2008, à se réunir en assemblées générales sur leurs lieux de travail, à débattre des modalités de lutte pour l’avenir et à participer massivement aux manifestations organisées dans toutes les régions ce jour-là.

Paris, le 17 janvier 2008

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L’APPEL DES PROFESSIONNELS DE L’ACTION CULTURELLE CINEMATOGRAPHIQUE

Les différentes annonces distillées ces dernières semaines n’ont
pas fini d’inquiéter le monde de la Culture. La riposte commence à
s’organiser . 300 professionnels de l’action culturelle
cinématographique se sont retrouvés le 11 janvier au cinéma St André des
Arts (Paris). SUD Culture Solidaires , signataire de l’appel y participait .
Vous trouverez donc joints: la lettre à la ministre de la Culture
et le communiqué qui y font suite.


Lisez aussi l’Appel Cinéma et Audiovisuel

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Le Courrier de la Marche Mondiale des Femmes contre les Violences et la pauvreté

Le n° 98 du « Courrier de La Marche Mondiale des Femmes » est paru.

Au sommaire:

MOBILISATIONS

  • 1 – MMF : Mobilisation pour l’avortement en Europe
  • 2 – Pétition Loi Cadre contre les Violences
  • 3 – Appel a soutien a la journée d’action du FSM 2008 le 26 janvier prochain (voir n
    °97)

TEXTES

  • 4 – Soutien femmes zapatistes – Déclaration de la Garrucha – militantes MMF et Via
    Campesinas
  • 5 – La loi libéralisant la contraception a 40 ans – Communiqué MFPF
  • 6 – Relaxe en appel d une jeune femme victime de violence conjugale – Communiqué
    FNSF
    COLLOQUES, DÉBATS, RÉUNIONS.
  • 7 – Forum-Débat du CNDF : De la précarité a la pauvreté
  • 8 – Conférence-Débat animé par l association « Femmes pour l Europe »
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INTERVENTIONS DE SUD CULTURE SOLIDAIRES AU CTP DE LA Direction des Musées de France – 8 janvier 2008

Le CTP de la DMF, actualité oblige, a été l’occasion d’un long débat sur les conséquences de
la Révision générale des politiques publiques sur l’avenir de la DMF et des musées nationaux.
Comme nous l’avions fait à plusieurs reprises ces dernières semaines, nous avons profité de
cette occasion pour dénoncer le démantèlement annoncé d’une des administrations
essentielles du Ministère.

DESTRUCTION DE LA DMF

Dans le cadre de la future RGPP, des attaques sans précédents visent le ministère. La
réduction de dix directions d’administration centrale à quatre ou cinq grands pôles
touchera de plein fouet la DMF qui disparaîtra en tant que direction autonome pour
fusionner avec la Direction de l’Architecture et du Patrimoine. Il est vrai que son existence ne
se justifiera plus dès lors qu’elle aura perdu la gestion directe des musées qui sont
aujourd’hui encore Services à Compétence Nationale et qu’elle ne s’occupera plus que des
«orientations générales».

*Avec le transfert de certains musées aux collectivités locales, « pour leur permettre
de mieux s’insérer dans le tissu touristique et culturel local » nous allons assister à la même
mesure brutale que celle qui a concerné les transferts d’une partie des monuments
historiques. Il s’agit de se décharger purement et simplement, sur le dos des collectivités – au
travers de structures comme les GIP ou les EPCC – de la gestion de ces établissements.

*D’autres établissements, ayant le statut de Service à Compétence Nationale (SCN) seront
transformés en Etablissements Publics Administratifs ou regroupés avec des établissements
publics existants. Un des scénarios envisagés prévoit que le Musée Picasso et le château de
Pau seraient transformés en Etablissements publics, que les musées de Cluny et d’Ecouen soit
rattachés au Louvre, celui de l’Orangerie à Orsay tandis que d’autres musées
nationaux seraient regroupés pour aboutir à la création de seulement quelques établissements
publics. Lorsqu’on examine la manière dont se font depuis quelques années les nominations à
la tête de ces établissements, nul doute qu’il y aura matière à contenter quelques amis
politiques. Les conservateurs perdraient encore davantage du peu de pouvoir qui leur reste.

*Les autres établissements seront confiés à la Réunion des Musées Nationaux,
organisme de droit privé, alors même que le ministère n’a cessé de vider cette dernière
d’une bonne partie de sa substance et s’apprête à privatiser encore plus ses activités
commerciales.

*La RGPP prévoit également de réduire le nombre des opérateurs du Ministère. C’est
probablement dans ce cadre qu’il faut replacer l’annonce de l’arrêt des travaux du Musée des
civilisations de l’Europe et de la Méditerranée qui constitue une marche en arrière alors que
les collectivités territoriales ont déjà versé leur contribution.

*Externalisation de certaines fonctions exigeant des compétences techniques particulières.
Doit-on s’attendre à des vagues d’externalisation, notamment sur les missions d’accueil et de
surveillance dans les musées, ou d’autres filières.

Nous observons que ce démantèlement de la DMF intervient au moment même où
l’inaliénabilité des oeuvres est remise en cause avec, d’une part la mise en place de la
commission Jacques Rigaud, ex patron de RTL, et, d’autre part le dépôt de la « loi Mancel ».
Il semble que ce soit plus particulièrement le FNAC et les FRAC, institutions si décriées par
le front National, qui soient particulièrement visées par la volonté de brader le patrimoine.

Dans tous ces cas de figure, la volonté est de se débarrasser des fonctionnaires et de pressurer
encore plus les rescapés :

*Privatisation d’une partie des personnels, adaptation, mobilités accrues, reconversions
professionnelles, précarité accrue.

*Non-remplacement d’un retraité sur deux, incitation au départ volontaire en faisant miroiter une
indemnité, suppression des entraves liées au statut des fonctionnaires pour qu’ils aillent exercer
leurs missions dans le privé.

*Rémunération des personnels à la performance et intéressement aux gains de
productivités, développement de la culture du résultat, accroissement des échanges prive
/public, suppression des limites d’âge qui subsistent encore, …

*Elargissement des horaires sans création d’emplois supplémentaire,….

GRATUITE DES MUSEES

Même si ce n’était pas directement lié à la RGPP, la seconde partie de notre intervention à porté
sur l’expérimentation de la gratuité des musées.

Lors de la campagne électorale, l’UMP avait préconisé la gratuité des musées et le coût de cette
mesure avait été estimé entre 150 et 200 millions d’euros. Le gouvernement a revu ces prétentions
à la baisse et décidé de mener une expérimentation de gratuité, totale ou ciblée du 1er janvier au 30
juin 2008, sur 18 établissements. A Paris et en région parisienne, le test concerne le musée Guimet,
le musée Cluny, le musée des Antiquités nationales de Saint-Germain-en-Laye, le musée national
de la Renaissance d’Ecouen, le musée des Arts et métiers, le musée de l’Air et de l’espace du
Bourget. En régions: le musée de la Marine de Toulon, le musée Adrien Dubouché à Limoges, le
musée Magnin à Dijon, le palais du Tau à Reims, le palais Jacques Coeur à Bourges, le château
d’Oiron, le musée national du château de Pau et le château de Pierrefonds. Une action de gratuité
ciblée un soir par semaine, à destination des 18-25 ans, concerne le musée national d’Art moderne
du Centre Pompidou (le mercredi), le musée d’Orsay (le jeudi), le Louvre (le vendredi) et le Quai
Branly (le samedi).

Pour notre part, nous défendons l’idée généreuse d’une gratuité des musées pour tous, mais nous ne
pouvons que dénoncer les conditions dans lesquelles cette expérimentation est mise en place.
La manière dont elle a été imposée au musée Guimet, au mépris des règles élémentaires de
démocraties, est particulièrement significative de la brutalité de ce gouvernement. Une lettre
ouverte a été adressée à la directrice de la DMF et à Christine Albanel. Rappelons que cette
dernière, après avoir émis des réticences est très vite rentré dans le rang.

Nos questions sont donc claires :

Les établissements concernés recevront une compensation financière, estimée à 2,2 millions
d’euros. Le financement de l’expérimentation n’étant pas prévu dans le projet de loi de
finances du ministère pour 2008, doit-on comprendre qu’elle sera compensée par
redéploiement interne des crédits ?

Comment seront remplacés les bénéfices de la billetterie ? Les éventuelles subventions seront
calculées sur quelles bases ? Le manque a gagner sera t’il compensé par une augmentation du
prix des expositions temporaires, comme on le constate outre-Manche ? Sera t’il fait appel à
par une augmentation des ressources du mécénat –à laquelle nous restons hostiles- comme le
préconisait le programme UMP ? Doit-on s’attendre à une privatisation et une gestion
mercantile toujours plus grande de la gestion des musées qui ne peuvent être compatible avec
ses missions fondamentales de conservation et de transmission.

Quelles conséquences sur la politique culturelle des musées, sur la stratégie de la direction des
publics, sur l’équilibre actuel du paysage muséal français ? Cette expérimentation
s’accompagnera t’elle d’actions de sensibilisation et d’éducation des publics ?

Quel impact sur l’aménagement et l’organisation du musée des musées si la gratuité se
traduisait par un afflux de visiteurs ? Cette expérimentation s’accompagnera d’un
renforcement des personnels d’accueil et de médiation ?
Les raisons avancées pour cette expérimentation seraient la démocratisation culturelle. Qu’il
nous soit permis d’en douter au moment même ou ce gouvernement sacrifie les fédérations
d’éducation populaire et les associations qui luttent contre l’exclusion, les contrats de ville et
l’action culturelle dans les cités et ne fait pas les efforts nécessaires en faveur de l’éducation
artistique dans les écoles.

Les réponses de la directrice de la DMF

En participant à ce CTP, nous n’avions pas la naïveté de croire que des réponses seraient
apportées au malaise grandissant des agents de la DMF. Et pour cause !
Nous savons bien que les décisions se prendront ailleurs et certainement pas en écoutant les
responsables des administrations centrales, coupables aux yeux des initiateurs de la RGPP, de
ne pas avoir mis en oeuvre l’allègement de l’Etat qu’auraient induites les conséquences des
lois de décentralisation. Que ce soit à l’occasion du dernier CTPM ou lors de discussions avec
le cabinet du Ministère, nous avions été avertis que rien ne serait dévoilé avant que des
scénarii définitifs aient été décidés. En d’autres termes, nous serions informés quand la messe
sera dite.

En introduction, la directrice de la DMF nous a affirmé que c’était « un honneur et une
difficulté
» que le ministère de la culture ait été choisi en premier pour lancer la RGPP. Voilà
qui nous fait penser à l’honneur du pendu ou à ceux qui ont eu le privilège d’expérimenter les
produits pharmaceutiques. De fait, durant quatre heures, la directrice de la DMF a vainement
tenté de justifié la philosophie générale de la RGPP en nous indiquant que toutes les options
étaient ouvertes mais qu’aucune n’était, à ce jour, finalisée. Derrière ces réponses, parfois
embarrassées, rarement rassurantes (« Compiègne et Fontainebleau peuvent être transformés
en EPA. Cela aurait dû être fait depuis longtemps
», « les missions du personnel de
surveillance doivent être élargies
« , nous avons malgré tout eu le sentiment que notre
interlocutrice n’adhérait pas pleinement aux options les plus destructrices préconisées par la
RGPP, concédant que « l’objet des musées n’est pas de faire du profit mais de rendre des
services au public
». A telle enseigne que les représentants de l’administration ont décidé de
ne pas prendre part au vote d’une motion présentée par la CGT, laquelle reprenait
globalement l’analyse de l’ensemble des organisations syndicales du ministère. Ce qui était
une manière indirecte de ne pas voter contre … tout en respectant le devoir de réserve qui
incombe à l’administration. Plus que jamais, c’est au personnel de la DMF en particulier, du
ministère de la Culture en général, en liaison avec les usagers et le mouvement associatif, de
se lever et de refuser la destruction d’une politique culturelle forgée au cours de ces cinquante
dernières années.

Quant à la gratuité des musées, il nous a été rappelé qu’il s’agissait d’une expérimentation. Et
que, bien évidemment, s’il était constaté un afflux de visiteurs (c’est déjà le cas au musée
Guimet), du personnel supplémentaire serait affecté. Il n’y a donc plus qu’à vérifier.

Harmonisation des horaires d’ouverture au Palais de la porte Dorée

Seul un autre des points à l’ordre du jour a pu être abordé à l’occasion de ce CTP. Il concerne
le changement de planning (depuis le 1er janvier 2008) de certains des personnels de
l’Aquarium à la Cité nationale de l’Histoire de l’Immigration. « Pour permettre un meilleur
accueil du public
« , la DMF propose d’aligner les horaires du Week-end de l’Aquarium, dont
les missions ont été reprises par la CHNI (fermeture : 17h30) sur ceux de la CNHI
((fermeture : 19h), ce qui entraînera l’obligation pour les personnels aquariologistes ayant la
responsabilité de l’entretien des collections vivantes d’être présents un week-end sur cinq
jusqu’à 19h. Ce surplus de travail sera rémunéré en heures supplémentaires. Il nous a été
précisé que les agents concernés par cette mesure avaient été consultés et avaient donné leur
accord. N’ayant eu le planning définitif qu’en séance, nous avons jugé qu’il était difficile
d’avoir une idée des implications de ces nouveaux horaires sur le travail des agents et qu’il
convenait de les consulter de nouveau. Nous avons demandé, avec la CGT, que le vote soit
reporté au prochain CTP de la DMF. Enfin, nous avons demandé un bilan d’étape à 6 mois.
Finalement la DMF a tranché en demandant de considérer que ces horaires étaient un test
jusqu’au 1er février, date à laquelle elle les
proposerait au vote du CTP.

Voici les points qui devraient être mis à l’ordre du jour du prochain CTP (1er février :
Approbation des procès verbaux des comités paritaires des séances des 11 et 17 janvier
2007(pour avis). Modification du règlement intérieur du musée national du Moyen Agethermes
de Cluny (pour avis). Programme de formation pour l’année 2008 (pour avis).
Nouveaux horaires d’ouverture au public de l’Aquarium de la porte dorée (pour avis).
Ouverture des musées nationaux lors des fêtes légales et des jours fériés pour l’année 2008
(pour avis). Modification de l’appellation du Musée Biblique Marc Chagall (pour avis).
Programme prévisionnel de travaux au musée Picasso (pour information). Modification du
règlement intérieur du musée Magnin (pour avis). Perspectives d’ouverture du musée de
l’Orangerie aux visiteurs individuels le matin (pour information). Nos représentants au CTP
de la DMF sont joignables en laissant un message à leur intention à la permanence de SUD
Culture Solidaires (01 40 15 82 68 ou sud@culture.fr).

SUD Culture Solidaires

10 janvier 2008

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