MCC : LA MESQUINERIE COMME CODE DE CONDUITE !

2011 12 21 MCC_LA MESQUINERIE COMME CODE DE CONDUITEC’est avec la brutalité coutumière qui caractérise notre administration
que nos collègues en DRAC en charge des préparations des payes viennent d’être informée-e-s qu’ils/elles ne bénéficieront plus de leur NBI à
compter du 1er janvier 2012. Il s’agit là de la première mesure de
rétorsion qui va entraîner une baisse du pouvoir d’achat (de l’ordre
d’une cinquantaine d’euros) pour des agents déjà fortement pénalisés par
de bas salaires et… la suppression du reliquat de fin d’année.

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9ème JOUR DE GREVE A RFI

9ème JOUR DE GREVE A RFI :
LA DIRECTION SE PLANQUE A ISSY-LES-MOULINEAUX !

Mesdames et Messieurs de la Direction, vous ne pouvez pas continuer à ignorer plus longtemps les salariés de RFI. Cela fait 9 jours consécutifs que l’assemblée générale vote la reconduction de la grève à l’appel de tous les syndicats de RFI, que les antennes de la radio mondiale sont perturbées à 80% en moyenne. La dernière rencontre entre Monsieur Hanotaux et les organisations syndicales a eu lieu jeudi dernier. Depuis 5 jours, c’est silence radio !

De manière très claire 94,42 % des salariés de RFI, ont voté contre cette fusion RFI-France 24 ce lundi. Les salariés veulent prendre au mot la déclaration de la direction selon laquelle « il n’y aurait pas de fusion sans l’adhésion du personnel ».

Suite à ce référendum, la direction continue d’adopter la politique de la chaise vide. Comble du mépris des salariés et de l’obligation légale de négocier, vous n’opposez, à nos demandes de négociations, que des réponses dilatoires. Vous ne proposez que des rendez-vous en fin de semaine et communiquez à outrance des chiffres erronés sur l’état de l’entreprise. Il n’y a pas, actuellement, 1337 salariés à RFI comme vous l’avez indiqué à l’AFP. Ce chiffre n’a jamais été évoqué dans les instances, ni dans les bilans sociaux, ni dans les projets d’aménagements des nouveaux locaux. Si vous maintenez ce chiffre, comment allez-vous loger tout ce monde dans le bâtiment d’Issy-les-Moulineaux, prévu selon vous, pour 780 postes de travail ?

L’Assemblée générale a reconduit la grève jusqu’à la prochaine assemblée générale, mercredi 7/12, 14h.
Nous demandons à être reçus immédiatement.

Paris, le 6 décembre 2011


Lettre à nos auditeurs,

Chers auditeurs,
Depuis lundi 28 novembre, RFI, notre radio, votre radio est en grève. « Encore ! », nous direz-vous. Nous, salariés, journalistes, techniciens, producteurs, réalisateurs comprenons votre désarroi et votre agacement devant cette antenne muette : pourquoi vous prive-t-on, à nouveau, sans prévenir, de votre média, de ce lien radiophonique qui vous informe de l’état du monde ?
Vous qui nous témoignez si souvent votre fidélité, votre confiance, nous vous devons des explications sur ce mouvement social qui paralyse nos antennes.

La situation est grave pour notre radio : c’est l’avenir même de RFI qui est en jeu aujourd’hui.
Désormais, Radio France Internationale appartient à une holding, l’AEF, l’Audiovisuel Extérieur de la France. Le gouvernement a voulu regrouper RFI, France 24 et TV5 en une seule et même structure juridique.
Mais la fusion avec France 24 se fera au détriment de RFI. La mise en place et le fonctionnement d’une télévision hertzienne mondiale coûte cher. Le risque, c’est « de déshabiller Pierre pour habiller Paul ».
Les moyens de RFI ont déjà été réduits. L’an passé, un premier plan social a fait disparaitre 206 postes de travail, soit 20% des employés, c’est-à-dire un emploi sur 5. Un nouveau plan est programmé pour les mois à venir qui viendra encore amputer les moyens de production.
A plusieurs reprises notre direction a qualifié la radio de média « archaïque », oubliant au passage les 40 millions d’auditeurs de RFI à travers le monde et surtout en Afrique.
De Bamako à Kinshasa en passant par New York ou Pékin, RFI vous informe chaque jour et vous donne la parole.
Nous qui faisons la radio au quotidien connaissons le lien unique entre RFI et ses auditeurs. La radio reste par excellence le média de la proximité. Elle sait atteindre le chef d’Etat comme le simple paysan.

La prochaine étape pour RFI, c’est la fusion de notre rédaction avec celle de France 24. Notre direction nous parle de « trans-média », de journalistes qui travailleront à la fois pour la radio, la télévision et internet, qui assureront des directs en plateau, tout en préparant les sujets pour l’antenne. En devenant des « journalistes–à-tout-faire » et surtout à tout faire vite, comment conserver notre rigueur, notre spécialisation ?

Ici à RFI, nous connaissons votre juste exigence d’une information précise et honnête. Nous voulons rester des « producteurs d’information et non de simples répétiteurs de dépêches d’agence». Nous revendiquons de pouvoir continuer à vérifier nos informations. Il en va de notre crédibilité

Lundi 5 décembre, lors d’un référendum organisé par l’ensemble des syndicats de la radio, prés de 95% de salariés ont voté contre cette fusion avec France 24 (558 employés sur 781)
Nous demandons aux autorités françaises de stopper ce projet de fusion et de repenser un projet ambitieux pour une information de qualité sur RFI, par respect pour nous, comme pour vous.

Le personnel en grève.

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On la voyait partir, ô Gallot, mais elle est indéboulonnable !

Jour de dé-fête à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs quand on a appris, via le
J.O. du 7/12/11, la reconduction de Madame Gallot à la tête de l’École.

Les agents de l’Établissement, les étudiants, et leurs élus la voyaient partir loin, très loin, aussi
loin qu’elle était allée lors de son premier mandat marqué par l’autoritarisme et l’autocratie.
Ceux qui avaient eu les pires ennuis à cause d’elle goûtaient à l’avance comme une saveur de
douce revanche. Ceux qui craignaient le pire du pire avec ses façons de harcèlement chronique
et de mépris des personnels dont elle souhaitait le plus clairement du monde se débarrasser sans
autre forme de procès, poussaient le plus compréhensible des soupirs de soulagement. C’en
serait bientôt fini, l’espéraient-ils tous, de ses méchantes manières, jusqu’au 6 décembre au soir.
Mépriser les règles juridiques qui eussent dû régir la vie d’une école et de ses agents, dans des
clous connus et praticables. S’asseoir sur les textes réglementaires pour arranger la vie du petit
tyran local ; mais seulement la sienne, c’est clair…

Lisez la suite ci-dessous.

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