La BnF en grève contre la précarité, les pertes de postes et la baisse du budget

Le samedi 8 juin 2013, les agents de la Bibliothèque nationale de France, à l’appel de l‘intersyndicale CGT-FSU-SUD ont fait grève contre la précarité, les suppressions de postes, les baisses du budget et la remise en cause de leurs missions…

Lisez ci-dessous le tract intersyndical distribué aux lecteurs/trices de la BnF lors de la grève du samedi 8 juin dans cet établissement, ainsi que le communiqué de presse intersyndical diffusé le jour même au sujet de cette grève et le tract de la section SUD Culture de la BnF faisant le bilan de cette grève.

Pour le respect des missions, des agents et des lecteurs de la BnF

Pétition des agents de la Bibliothèque nationale de France, avec le soutien de l’intersyndicale CGT-FSU-SUD Culture.

LES MISSIONS DE LA BNF, LES LECTEURS ET LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES PERSONNELS DOIVENT ETRE RESPECTÉS !

Alors que la Direction entreprend quelques 5 millions de travaux dans les salles du Haut de jardin et les halls de la bibliothèque François Mitterrand, des coupes budgétaires de plusieurs millions remettent en cause les missions fondamentales de l’établissement. L’accueil et les services aux usagers sont dégradés, les conditions de travail des agents s’aggravent.

Cette politique de liquidation sociale menée par la Direction de la BnF et le ministère de la Culture, se traduit par :

  • 160 suppressions de postes prévues entre 2013 et 2015 (ce qui portera à 260 le nombre total de postes détruit depuis 2009) et des contrats précaires de très courte durée plus nombreux
  • 11 millions « d’économie » à trouver en 3 ans
  • une réduction des services offerts aux usagers (horaires d’ouverture, conditions de communication…), ainsi que des conditions d’accueil dégradées faute de personnels suffisants
  • des coupes budgétaires dans tous les secteurs, dont les plus fondamentaux : acquisitions et conservation des documents, sécurité des personnels et des lecteurs, maintenance et entretien du matériel et des bâtiments…
  • une marchandisation, véritable « expropriation » des collections publiques numérisées qui ne seront plus accessibles gratuitement via Galica en externe mais payantes car désormais propriété pour dix ans d’entreprises privées via « BnF Partenariats »…
  • une politique immobilière dangereuse pour les collections, des lecteurs et des personnels : 1500m2 de la BnF livrés à la société MK2, immeuble accueillant le Département de la musique cédé au Ministère de la Culture.

Nous, personnels, lecteurs, citoyens refusons cette politique désastreuse soumise au seul argument budgétaire et réclamons des moyens et des personnels à la hauteur des besoins et des missions de la BnF !

Signez la pétition ici.

Harcèlement moral à l’école d’architecture de Grenoble

2013 05 Communiqué Sud ENSAGL’Etat a été condamné pour faute lourde par le tribunal administratif
de Grenoble dans une affaire de harcèlement moral au sein de l’Ecole
nationale supérieure d’architecture de Grenoble, mettant en cause le
directeur de l’établissement.
Le Directeur de l’époque est aujourd’hui Directeur de L’Ecole
nationale supérieure d’architecture de Versailles (ENSAV) et PRESIDENT
DU COLLEGE DES DIRECTEURS DES ECOLES NATIONALE SUPERIEURE
D’ARCHITECTURE (ENSA).
Quelle suite sera donnée par la Direction générale des patrimoines aux
agissements de l’ancien directeur de l’ENSAG, qui « ont excédé les
limites de l’exercice normal du pouvoir hiérarchique et sont
constitutifs du harcèlement moral ».

Démission collective des représentants du personnel Sud Culture des deux instances paritaires CT et CHSCT de la DRAC de Basse-Normandie

Les agents de la DRAC de Basse-Normandie ont un système ’enregistrement automatisé de leur temps de travail.

Or, depuis la mise en œuvre de la RGPP, les RP dénoncent une explosion des
dépassements horaires, enregistrée précisément par ce système. Ces dépassements sont en lien direct avec les suppressions de postes.

Pour tenter de réguler les temps de travail et les temps de repos des agents et faire baisser la pression, les RP ont demandé un assouplissement dans les modalités de récupération du temps de travail, et donc de renégocier le protocole ARTT, signé en 2002.

A cette occasion, les RP découvrent que, depuis 11 années, le protocole ARTT est appliqué selon des règles à géométrie variable, en toute opacité, en contradiction avec ce qui était négocié et contrairement à ce qui était régulièrement affirmé par l’administration en CT.

Mensonges à tous les étages ! C’est l’époque !

Vive l’État exemplaire, intègre et transparent ! Vive le dialogue social !
Sans nous !

Caen, le 19 avril 2013