7 et 11 février: On met la gomme pour le retrait de la réformedes retraites !

À l’appel de l’ensemble des organisations syndicales, la mobilisation du 31 janvier a confirmé la très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites présentée par le gouvernement.

Plus de 2,5 millions travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraité.e.s, se sont mobilisés, par la grève et/ou ont manifesté sur l’ensemble du territoire. De plus en plus de cortèges réunissant des professionnels du spectacle vivant et du champ culturel, privé comme public, ont défilé ensemble dans l’unité la plus large. Cette mobilisation d’ampleur fait suite à celle du 19 janvier qui avait rassemblé près de 2 millions de personnes. La jeunesse s’est particulièrement mobilisée pour refuser la précarité grandissante que promet le gouvernement.

La population soutient les revendications des organisations syndicales qui s’opposent au recul de l’âge légal de départ à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisations. Neuf travailleurs sur dix rejettent la réforme, les deux tiers de la population soutiennent les mobilisations.

Personne ne s’est laissé tromper par la propagande du gouvernement. Les organisations syndicales dénoncent ainsi le mail du ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, envoyé tant à des agents publics qu’à des salariés de droit privé, présentant une liste d’arguments en faveur de la réforme des retraites. Ces envois constituent des abus et une captation abusive de données personnelles.

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Stop aux simulacres de débat! Pas de relance du nucléaire!

À Tours le 16 février se tiendra la onzième réunion publique organisée par la Commission nationale du débat public (CNDP) autour du programme de construction de 6 nouveaux réacteurs nucléaires de type EPR – programme imposé par EDF, venant concrétiser la décision de relance du nucléaire prise en février dernier par Macron.

Aucun réacteur de type EPR n’est pourtant actuellement en fonctionnement : en quasi arrêt en Chine et en Finlande, toujours pas fini en France et loin de l’être au Royaume-Uni. Et quand un tiers du parc français est à l’arrêt pour des raisons de sécurité ou de maintenance, il semble illusoire et dangereux d’investir des dizaines de milliards d’euros pour relancer cette filière source de catastrophes. Mais où et quand nous a-t-on consultés, nous qui de fait vivons tous plus ou moins près d’un des 56 réacteurs que compte déjà le pays, sur la vraie question qui se pose avant toute décision sur le sujet : faut-il ou non relancer le nucléaire?

La technologie électronucléaire est peut-être une affaire d’experts, mais le choix de la développer et d’en subir les conséquences est notre affaire à tous. On nous l’a imposée par la force, il y a cinquante ans, ils prétendent nous imposer sa relance aujourd’hui, en désamorçant les oppositions par ce qu’ils appellent «le débat public».

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L’histoire ne repasse pas les plats : le 31 janvier, on y est tous !

Ces derniers jours, tout ou presque a été écrit sur l’injustice et la brutalité du projet de réforme des retraites de Macron… mais tout n’a pas encore été entrepris pour le retrait de ce projet à en juger les réactions du gouvernement le soir du 19 janvier ! Ce dernier, droit dans ses bottes, martèle qu’il ne bougera pas d’un pouce. Et ce, malgré la mobilisation de plus de deux millions de travailleuses et travailleurs, et de jeunes, qui se sont mis en grève et/ou ont manifesté, dans le public comme dans le privé, contre cette réforme. Au ministère de la Culture, de nombreux sites sont restés fermés à la visite en raison d’un nombre élevé de grévistes.

Les organisations syndicales, contrairement au gouvernement, ont le soutien de la population :

  • La pétition intersyndicale rassemble déjà près de 785 000 signataires ;
  • 70 % des Français rejettent la réforme ;
  • 2/3 des Français soutiennent les mobilisations.

Doit-on rappeler que cette réforme frapperait de plein fouet l’ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, mais aussi celles et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue ?

Doit-on rappeler la triple peine pour les femmes, qui partent déjà plus tard à la retraite, touchent des pensions plus faibles et, demain, seraient davantage touchées par le report de l’âge de départ ?

Les travailleuses et les travailleurs aspirent à partir à la retraite en bonne santé et avec un niveau de retraite qui permette de vivre dignement !

Le message est très clair : le gouvernement doit renoncer à la fois à l’âge de départ à la retraite à 64 ans, à l’accélération de l’augmentation de la durée de cotisation et à la casse des régimes spéciaux, qui menace à court terme le code des pensions. Ce projet de réforme doit être retiré !

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Affaire « Christian N. » : Le temps n’atténue ni la peine des victimes ni la responsabilité du Ministère

CFTC – CFDT – CGT – FSU – SUD – UNSA

Le 20 janvier 2023 sept femmes, victimes de « Christian N. », devant le refus du ministère de la Culture de les dédommager du préjudice subi, en raisons de ses manquements, étaient présentes au tribunal administratif auprès duquel elles avaient engagé une procédure pour dénoncer l’attitude du ministère.

Elles étaient accompagnées par leurs avocates de la Fondation des Femmes. D’autres victimes, des amis, des conjoints et des représentants  des organisations syndicales du ministère de la Culture étaient également présents à cette audience. Cette affluence inhabituelle a d’ailleurs nécessité la réquisition d’une plus grande salle.

Le rapporteur public, dans ses conclusions, a réfuté la responsabilité du ministère. Il a néanmoins demandé « d’engager la responsabilité de l’État pour faute personnelle de l’agent N. commise à l’occasion du service ». Il a proposé, pour réparation du préjudice morale, d’indemniser les sept victimes présentes en leur versant de 22000 à 29 000 Euros.

Le ministère, lui, par la voix de son avocat, est toujours dans le déni.
– Personne n’a rien vu, n’a rien entendu, n’a parlé…
– Les courriers d’une des victimes adressés à Fleur Pellerin et Audrey Azoulay, alors ministres : jamais retrouvés !
– L’alerte à la médecine du travail : jamais relayée.
– Les allées et venues de « Christian N. » : incontrôlables. À ce propos, le personnel du ministère de la Culture sera heureux d’apprendre qu’un haut fonctionnaire n’a à justifier ni de son temps ni de son activité.
– Les entretiens de recrutement menés par « Christian N. », alors qu’aucun poste n’était vacant, n’ont alerté personne. 

Les questions légitimes des victimes n’ont toujours pas de réponse et, à notre connaissance, aucune enquête sérieuse n’a été diligentée par le ministère de la Culture pour comprendre comment un haut fonctionnaire a pu, en toute impunité, pendant plus de 10 ans, faire plus de 200 victimes au sein même du ministère et pendant son service.

Si vous avez été victimes ou connaissez des victimes, n’hésitez-pas à contacter les organisations syndicales du ministère.

Refusons de travailler plus, plus longtemps pour des revenus de misère !

Pour un droit à une vie hors emploi : retraite, chômage

Halte à la casse de nos droits salariaux !

Tout notre système de Sécurité sociale est aujourd’hui attaqué par le Capital…

Retraites, santé, famille et assurance chômage… L’ensemble de ce système solidaire conquis de haute lutte par les travailleur·euses est encore en grande partie financé par notre salaire à travers sa partie socialisée que sont les cotisations sociales.

Mais les dizaines de milliards d’exonérations décidées par l’État n’ont eu de cesse de le mettre à mal.

Jamais compensées et offertes au patronat au nom du sacro-saint coût du travail, le voilà le fameux déficit décrié. Le choix de saborder la Sécurité Sociale en sacrifiant ses recettes, relève de la cynique valorisation d’intérêts financiers d’une minorité en dépit de toute nécessité sociale et humaine.

Tant pis si au passage les retraites fondent. Tant pis si l’on meurt par manque de soin. Tant pis si la pauvreté ne cesse de croitre…

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