Déclaration sur le respect du droit de grève dans le secteur de l’animation

Voici la déclaration sur le respect du droit de grève dans le secteur de l’animation par la délégation de Solidaires dans ce secteur, qui réunit SUD Santé-Social, ASSO et SUD Culture Solidaires

Suite aux alertes de nombreux-ses salarié(e)s partout en France, la délégation Solidaires souhaite lors de ce CMPPNI, défendre en question diverse «le droit des salarié(e)s de la Branche Eclat de faire grève».

Ce droit fondamental s’inscrit dans le préambule de la constitution de 1946, à laquelle se réfère aussi celle de 1958 dont l’article 7 précise «Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent». Il est précisé dans le Code du travail et divers accords.

SAMEDI 5 DÉCEMBRE : UNE NOUVELLE ATTEINTE INADMISSIBLE À LA LIBERTÉ DE MANIFESTER

Communiqué de presse des unions régionales d’Ile-de-France CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL

Depuis plusieurs semaines nos organisations appellent et participent activement sur l’ensemble du territoire aux mobilisations pour défendre nos droits et nos libertés, en particulier dans les cadres unitaires contre la loi sécurité globale et le schéma national du maintien de l’ordre.

Il est bien évident que le but du gouvernement est de restreindre la liberté d’informer, la liberté de la presse et de priver la population d’user de son droit d’expression, d’être informé, de manifester, de s’organiser pour gagner de nouveaux droits.

Et ceci dans un contexte de régression alarmante des droits sociaux (assurance chômage, retraites, diminution du budget de la sécurité sociale, loi travail…) alors que les plans de licenciement se multiplient et que la précarité s’aggrave, en particulier pour la jeunesse et pour les sans papiers.

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« Bid for the Louvre » : Le musée du Louvre fait son Black Friday

Musée du Louvre — Wikipédia

COMMUNIQUÉ INTERSYNDICAL – MUSÉE DU LOUVRE

C’est avec stupeur et colère que les agents du musée du Louvre ont appris par la presse, vendredi 27 novembre dernier, le lancement de l’opération Bid for the Louvre : une vente aux enchères organisée par le musée en partenariat avec Christie’s et Drouot Digital. La direction du Louvre justifie cet acte par un objectif « caritatif » : financer le Studio, espace éducatif pour tous situé au sein du musée. C’est pourtant le cœur de mission du Louvre, un service public essentiel ! Il est étonnant qu’aucun crédit sur la subvention de l’Etat n’ait été trouvé pour cela, ni aucun mécène classique ; sinon pourquoi en venir à sous-traiter cette tâche à une maison de ventes aux enchères ?

Mettre des artistes célèbres à contribution, pourquoi pas ? Mais pour quelles raisons sont-ce exactement les mêmes qui ont déjà bénéficié d’expositions au Louvre ? Le musée contribue à consolider leur cote alors qu’ils n’ont pas besoin de publicité supplémentaire de sa part. Ajoutons que sur les 7 artistes participants, 5 sont représentés par la même galerie d’art.

Et parmi les autres lots mis en vente apparaissent des « expériences » pour petits groupes privilégiés, conçues et commercialisées par le musée sur le modèle mis au point par Airbnb, plateforme de location touristique avec laquelle la direction du Louvre avait maladroitement choisi de s’associer pour célébrer les 30 ans de la Pyramide en 2019. On y trouve un « pique-nique romantique » sur le toit de l’arc du Carrousel et une promenade sur ceux du Louvre, drôles d’idées pour ces endroits très dangereux, dans le climat actuel d’urgence attentat et de crise Covid-19. Quant à la participation à l’examen annuel de la Joconde sortie de sa vitrine, ou la consultation de dessins rares au cabinet des arts graphiques, ce sont des activités scientifiques et culturelles, missions de service public qui n’ont pas à être dévoyées en produit commerciaux, même sous couvert de but caritatif. Le Louvre omet ainsi de faire savoir que sa salle de lecture des arts graphiques est en réalité ouverte gratuitement sur rendez-vous à toute personne qui le souhaite. Seuls les dessins les plus demandés (Léonard, Michel-Ange…) font l’objet d’une limitation d’accès pour des raisons de conservation : or ici, non seulement il y a fort à parier qu’on en accordera la consultation sans conditions au plus offrant, mais de surcroît sans connaître l’identité ni la motivation du gagnant !

Car là est le point le plus sensible : à l’inverse d’un gala de charité où l’on connaît les invités à l’avance, vendre aux enchères c’est s’en remettre au hasard du marché, sans savoir qui emportera le lot ni avec quel argent il le paiera. C’est faire encourir à la « marque Louvre », sans réelle stratégie, un maximum de « risques réputationnels » puisqu’on abandonne toute maîtrise de l’identité des tiers auxquels on vend les « expériences uniques ». Quant à choisir le jour exact du « Black Friday » (27 novembre) pour lancer l’opération, c’est particulièrement maladroit, tandis que des musées américains, partenaires historiques du Louvre, se trouvent dans une détresse telle qu’ils sont acculés à la vente de leurs propres collections.

L’ensemble des organisations syndicales représentatives des agents du Louvre prend la parole pour manifester la honte ressentie devant cette opération. Le prétexte caritatif ne peut justifier cette marchandisation de l’image du Louvre, montée en dehors de toute concertation et  qui dévoie fondamentalement ce qu’est la démocratisation culturelle.

Sortie de route au CT-AC, le pronostic vital du dialogue social est engagé

Madame la Ministre,

Depuis plusieurs semaines, nous dénonçons les conditions très dégradées du dialogue social au Ministère, et pas seulement en raison des difficultés liées au contexte sanitaire. Hier et ce matin, lors du comité technique d’administration centrale (CT-AC), la ligne rouge a été franchie par le secrétaire général du ministère, président de l’instance.

Nous savons que le contexte de crise sanitaire n’est pas favorable aux relations sociales en général ni au dialogue social en particulier. En revanche, nous ne pouvons accepter que le secrétaire général profite de cette situation pour confisquer les débats, caviarder les instances représentatives du personnel et insulter le mandat qui nous est confié.

Que s’est-il passé hier ? Un débat confisqué par d’importants problèmes techniques et un autoritarisme inégalé de la part du secrétaire général

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Pourquoi refusons-nous de siéger aujourd’hui au CT Spécial des DRAC ?

A la demande des représentant.es du personnel, un CT Spécial des DRAC avait été convoqué ce jour à partir de 9h30. Initialement prévu sur une journée, nous avons appris la semaine dernière que celui-ci se réduisait à une demi-journée.

Il fallait en effet faire de la place au CT de l’administration centrale, que le secrétaire général avait initialement voulu expédier sur la journée du 3 décembre, avant finalement de lui accorder chichement une demie-journée supplémentaire pour examiner tous les documents relatifs à la restructuration de l’administration centrale.

A ce jeu de pousse-pousse, c’est le CT spécial des DRAC qui s’en trouvait désormais réduit à peau de chagrin, un vendredi après-midi. L’ensemble des organisations syndicales a demandé à maintenir cette instance sur une journée complète, quitte à la reporter à une date ultérieure afin de bénéficier des conditions permettant l’échange et l’analyse des sujets importants pour nos services déconcentrés.

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