Depuis plusieurs années, des zones à défendre (ZAD) fleurissent un peu partout sur nos territoires. Cette idée née, au sein de la lutte contre la construction de l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, a essaimé dans le cadre des mobilisations sociales et écologiques contre les grands projets imposés et nuisibles. Face aux ravages du développement capitaliste, cette forme d’opposition, par l’occupation et l’action directe permet de reposer clairement notre volonté d’habiter dans un environnement sain et non marchandisé.
Ces mobilisations sociales, menées par des fronts larges (associations, syndicats et organisations politiques), des habitant-es exproprié-es et des personnes s’étant installées sur ces zones menacées, questionnent notre rapport à la terre, à son travail, à la propriété privée, et remettent donc en cause le productivisme et la logique de profit. L’utilité sociale et écologique de nos activités est pour une fois débattue et c’est tant mieux ! C’est intéressant car une réelle transformation écologique passe par la lutte des toutes et tous pour avoir la maitrise de nos choix productifs.
Ces zones à défendre ce sont nos espaces naturels locaux en particulier mais également la Terre en général dans le cas du combat contre le nucléaire civil et militaire ou pour enrayer la crise climatique.
Afin d’engager une réelle transformation écologique et sociale, nous soutenons et appelons à renforcer les luttes contre le nucléaire, contre les grands projets inutiles et nuisibles, pour la justice climatique. Pour cela, nous pouvons continuer à amplifier les mobilisations en cours en transmettant des informations (tracts, projection-débat, etc.) sur celles-ci, en interne et auprès des salarié-es, et en aidant à leur organisation matérielle. Des militant-e-s de l’union syndicale Solidaires le font déjà à travers de leurs syndicats et en s’investissant dans des comités, associations ou réseaux locaux et nationaux.