Contre les violences policières, l’état d’urgence et la criminalisation des luttes.

Depuis le début des mobilisations contre la loi dite « travail », de nombreux médias et observateurs/trices politiques ont pris le parti de mettre en avant, de façon racoleuse, la soi-disant violence de certain-e-s manifestant.e.s. Ces mêmes observateurs/trices ont aussi rapidement entrepris de faire un tri entre bons/nes et mauvais/es manifestant.e.s, entre « pacifistes » et groupes appelés « casseurs ». Ce type de discours médiatique stéréotypé visant à dénigrer la lutte sociale est le même que celui qui assimile de manière très abusive les grèves légitimes de travailleurs/euses à des « prises d’otages ».

Pour SUD Culture Solidaires et du point de vue de ceux et celles qui défilent, luttent et protestent depuis plusieurs mois, la vraie constante qui marque et rythme ces manifestations n’est pas la nuisance de soi-disant perturbateurs/trices, mais bien celle des appareils de répression d’Etat, conjuguée à la violence sociale entretenue dans le monde du travail par le patronat et le capitalisme.

Lisez la suite de cette motion ci-dessous.