Extrême-droite sur les campus Niçois. L’ombre des années 1990/2000 ?

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Communiqué de presse de l’intersyndicale (CGT – FSU – SUD) de l’Université Côte d’Azur

Ce mardi 1er septembre sur le campus niçois Carlone, des étudiants du syndicat « Solidaires Etudiant.e.s » ont été pris à partie par des membres d’un groupuscule raciste d’extrême-droite niçois étranger à l’Université. L’un des étudiants a dû être hospitalisé. Heureusement son pronostic vital n’est pas engagé.

Nous apportons tout notre soutien à Solidaires Etudiant.e.s.

Nous appelons l’Université et la justice à prendre toutes les dispositions nécessaires contre les agissements des groupuscules violents sur les campus niçois et à défendre l’intégrité physique des étudiants ainsi que leur liberté syndicale. De toute évidence les mesures prises depuis plusieurs années sont contre-productives : elles contraignent les libertés de circulation et de débat de la communauté universitaire, crée un climat de suspicion et n’empêchent en rien les exactions des racailles violentes d’extrême-droite.

Nous appelons la communauté universitaire à se mobiliser pour ne pas laisser se banaliser les violences, d’où qu’elles viennent.

Nous rappelons que l’université est un lieu d’émancipation, d’échanges, et que la violence n’y a pas sa place.

Nous ne tolérerons pas de revivre les violences des groupuscules d’extrême-droite (GUD, Unité-Radicale, Identitaires) des années 1990/2000 sur les campus niçois.

Signataires : CGT (FERCSUP / SNTRS) – FSU (SNCS / SNESUP ) – SUD Education