Précaires, chômeur.euse.s, nous aussi dans la lutte

Fermer des lignes pour « sauver » la SNCF ? Fermer des hopitaux pour « sauver » l’hopital ? Fermer des classes pour « sauver » l’école ? Fermer des tribunaux pour « sauver » la justice ? Licencier des salarié.e.s pour « sauver » des entreprises ? Liquider Pôle Emploi pour « sauver » les chômeur.euse.s ?

JUSQU’OÙ IRONT-IL.LE.S ?

Il y a moins d’un an qu’ E. Macron est au pouvoir, moins d’un an que le gouvernement met en application son projet de désintégration sociale et déjà le ras-le-bol est général, venant d’usines ou d’entreprises en grève, venant des personnels de santé (EHPAD et hopitaux), des enseignant.e.s, montant de la jeunesse ou des retraité.e.s lourdement touché.e.s par la hausse de la CSG, des migrant.e.s persécuté.e.s et des associations et collectifs qui les accueillent… et aujourd’hui des cheminot.e.s.

Dans ce contexte d’urgence sociale, l’assurance chômage est à nouveau renégociée, dans la plus grande opacité. Outre le déni de démocratie dont cela témoigne, ce silence de plomb est plus qu’in-quiétant, d’autant que des échos alarmistes sur la manière dont Pôle Emploi est en train d’être «liquidé» pour laisser la place à un système de gestion privée des demandeur.euse.s d’emploi, nous arrivent de l’intérieur même de Pôle Emploi.

Pour ce gouvernement aux ordres du MEDEF il s’agit d’acter la mort de la solidarité inter-profes-sionnelle au profit d’un système assurentiel privé. Nous allons vers encore plus, toujours plus, d’inégalités. Nous allons vers encore plus, toujours plus, de précarité.

ET JUSQU’À QUAND LES LAISSERONS-NOUS FAIRE ?

La lutte des cheminot.e.s qui s’est engagée le 3 avril, est notre lutte à tou.te.s. Le Rail nous appartient et nous savons que le gouvernement ne s’attaque pas au service public du Rail et aux cheminot.e.s par hasard. Tou.te.s celleux qui s’y sont attaqué.e.s par le passé ont fini par capituler. Si donc la forteresse imprenable tombe, c’est une route toute tracée qui s’ouvre pour le gouver¬nement et secteurs par secteurs nous y passeront tous.

Ce gouvernement en fait la démonstration chaque jour, depuis qu’il est au pouvoir il a entreprit une casse minutieuse des services publics dans leur ensemble. Il continue à prendre encore plus à celles et ceux qui n’ont déjà plus grand chose, alors que l’on apprend qu’en 2017 il y a eut 93,4 miliards d’euros de profit pour le CAC 40, c’est 24% de plus qu’en 2016 !

Si nous ne luttons pas aujourd’hui, usagé.e.s, citoyen.e.s, migrant.e.s, fonc¬tionnaires, cheminot.e.s, personnel.les soignant… nous allons tout droit vers une précarisation généralisée.

CE SONT NOS SERVICES PUBLICS QUI SONT MENACÉS,
CE SONT NOS VIES QUI SONT EN DANGER.

Nous relayons l’appel de la CODA :
Assurance chômage en cours de renégociation, on en est où ?
Réunion d’information et discussion :
mer. 11/04 à 18h 30 salle de projection de la Cartoucherie 33 rue de Chony à Bourg-lés-Valence

sud.culture.2607@gmail.com

tract assurance chomage MARS 18