La précarité augmente, le chômage explose, mais l’exploitation cinématographique et les profits vont bien.

QUELS CINEMAS POUR DEMAIN ?

En quelques années, nos cinémas ont changés : plus de spectateurs mais des clients, plus de cinés mais des centres de profits, plus de métiers dans le hall mais des jobs, moins de personnel
mais des bornes, des caisses mixtes et des « résa internet » et des ventes flash.
Et demain ? Avec la dématérialisation de la billetterie, aurons nous des cinés qui tourneront uniquement avec des projecteurs numériques et des agents de sécurité, comme cela se voit déjà en Belgique.

Aujourd’hui un agent d’accueil gagne moins qu’un hôte d’accueil hier. Le montant global des 10 rémunérations les plus élevées chez EuroPalaces est de 1 178 326 € d’après le bilan social 2008.
Nous sommes dans une société qui privilégie la finance et la rentabilité plutôt que l’humain.

200000 chômeurs de plus en 3 mois. Face à la récession qui s’installe, les entreprises licencient
à tour de bras pour maintenir leur taux de profit. Les entreprises du CAC 40 ont versé 54 milliards d’euros à leurs actionnaires en 2008. En 9 ans, le SMIC a été revalorisé de 25% alors que le revenu des dirigeants du CAC40 a augmenté de 900%.

Ce n’est pas aux salariés de payer une crise dont ils ne sont pas responsables.

Des mesures d’urgence doivent être prises visant à protéger toutes celles et tous ceux qui subissent la crise de plein fouet : interdire les licenciements dans les entreprises qui font des
profits; instaurer un statut du salarié qui garantisse la continuité de la rémunération ; encadrer les loyers et interdire les expulsions de logements ; augmenter le SMIC et les minima sociaux à 1 500€ augmenter les salaires de 300 euros ; assurer effectivement l’accès aux soins pour toutes et tous ; arrêter les suppressions d’emplois dans la fonction publique.
S’attaquer réellement à la crise suppose une remise en question radicale de la logique du profit imposée par le capitalisme. Il faut mettre en oeuvre une autre dynamique économique et sociale basée sur la satisfaction des besoins sociaux, la réduction des inégalités et la mise en oeuvre des impératifs écologiques. C’est par les mobilisations qu’elle sera imposée.
Avec SUD, on préfère partager le travail et les richesses que nourrir des ultras riches avec des millions de chômeurs.

On nous exhorte à travailler plus pour gagner plus et dépenser plus. Nous, on veut simplement travailler mieux et vivre mieux.

Le 1er mai, fête du travail, manifestons ensemble !

Plutôt utopistes et solidaires que réaliste et solitaire 
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