Après le succès de la journée du 18 octobre, poursuivre et amplifier la mobilisation !

Après le succès de la journée du 18 octobre,
poursuivre et amplifier la mobilisation !

La journée unitaire de grèves et de manifestations contre les projets du gouvernement a été un succès. La
mobilisation est exceptionnelle, voire historique dans les secteurs directement concernés par la réforme des
régimes spéciaux : 75% de grévistes à la SNCF : même en 1995, ce taux n’avait pas été atteint, 70% à EDF et 58%
à la RATP. D’autres secteurs se sont mobilisés de façon significative comme les Finances ou l’ANPE. De
nombreuses délégations des différents secteurs publics et d’entreprises privées ont participé aux manifestations
dans toute la France : plusieurs centaines de milliers de personnes sont ainsi descendues dans la rue.

Au ministère de la culture, l’unité syndicale a été également un facteur de mobilisation très important : Plusieurs
établissements ont été fermés, à commencer par Versailles, domaine que dirigeait Christine Albanel avant son
entrée en fonction. Mais aussi Guimet ,Orsay, Picasso, la Comédie-Française, l’Opéra… Si le Louvre est resté
ouvert, ce fut au mépris total des règles élémentaires de sécurité, tant il y avait peu de personnel pour ouvrir….
la moitié des salles. Le mouvement a été également suivi, quoique de manière inégale, dans les DRAC et les
services administratifs.

Le gouvernement veut s’attaquer aux droits de tous les salariés. C’est tous ensemble qu’il faut réagir pour
bloquer une offensive visant, selon l’ancien dirigeant du patronat Denis Kessler, à «défaire méthodiquement le
programme du Conseil national de la Résistance», c’est-à-dire à détruire ce qui reste d’égalité et de solidarité
dans la société française.

La journée du 18 octobre montre que les salariés ne sont pas disposés à accepter cette perspective. C’est une
première étape face à l’offensive antisociale du gouvernement.

Le gouvernement a d’ores et déjà expliqué qu’il ne tiendrait pas compte de cette mobilisation et ne modifierait
rien sur le fond de ses projets. Il s’agit donc aujourd’hui d’aller plus loin pour le faire céder. SUD Culture
Solidaires appelle les agents du ministère et de tous les établissements de son ressort à se réunir pour discuter
et décider des suites de cette journée. Il faut partout où c’est possible organiser des assemblées de grévistes
pour décider des modalités de poursuite du mouvement, élargir la mobilisation et préparer de nouvelles journées
de grève.

SUD Culture Solidaires,
Le 19 octobre 2007