Nouvelle organisation ou grande pagaille de l’administration centrale ? SUD Culture Administration centrale vous accompagne pour défendre vos droits et vos conditions de travail

SUD Culture Administration centrale vous présente ses meilleurs vœux pour cette année 2021 et reste, encore et toujours, mobilisée à vos côtés pour défendre vos conditions de travail et vos missions.

2020 s’en est allée et nous ne la regretterons pas ! Elle restera une année sombre de notre ministère avec la mise à l’arrêt presque totale de la culture dans notre pays conjuguée à une réforme de l’organisation de l’administration centrale qui nous a été imposée de façon particulièrement brutale !

Au 1er janvier 2021, l’OAC est officiellement mise en place avec la publication des textes réglementaires et l’affectation des agents mais, dans les faits, c’est la plus grande pagaille qui règne pour construire de nouvelles organisations préfigurées dans la précipitation. Et qui subit cette impréparation ? Ce sont les agent.es ballottés d’un service à un autre, d’une direction métier au secrétariat général ou à la nouvelle délégation.

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OAC : nous n’accepterons une réorganisation expresse et bâclée qui brade les missions et les politiques du ministère

SUD Culture Administration centrale

Durant toute une semaine, du 16 au 20 novembre, l’administration a imposé un rythme effréné aux organisations syndicales pour étudier en pas moins de 5 réunions les projets d’arrêtés relatif aux missions et à l’organisation des directions, délégations et du secrétariat général. Et quels étaient les délais pour préparer ces réunions ?
Ridiculement courts, une seule partie des textes avait été envoyée dans une première version le 6 novembre au soir, puis une deuxième fournée avec des versions modificatives et l’ensemble des décisions d’organisation a ensuite été transmise le 13 novembre. Comment, dans ces conditions, penser qu’un réel travail de concertation peut avoir lieu avec vos représentants du personnel ? Le secrétaire général, qui coordonne ce travail, continue d’afficher sa méthode autoritaire et sa conception d’un dialogue social réduit à peau de chagrin.

Communiqué complet :

OAC : Communiqué intersyndical CGT-Culture / SUD-Culture / SNAC-FSU

Sur la demande de desserrement du calendrier lié au Comité technique d’administration centrale sur l’OAC

Suite au Comité technique ministériel de jeudi dernier qui s’est prononcé sur le décret d’organisation de l’administration centrale du ministère après 15 heures de débats entre les organisations syndicales et l’administration (la CGT-Culture s’est abstenue, la CFDT-Culture et le SNAC-FSU ont voté contre, SUD Culture a décidé ne pas siéger), le secrétaire général décide de maintenir coûte que coûte des conditions inacceptables de dialogue social avec vos représentants pour l’organisation du CT-AC qui sera chargé d’étudier tous les projets d’arrêtés d’organisation des directions, délégation et du secrétariat général.

Nous avions demandé dès vendredi en début d’après-midi au secrétaire général de détendre le calendrier de consultation du CT-AC dans son ensemble et de reporter la date de cette instance plus tard dans le mois de décembre, car le travail sur les projets d’arrêtés nécessite un temps de préparation incompressible, tant avec les personnels concernés qu’avec l’administration.

Or nous avons reçu les nouvelles versions des projets d’arrêté et des décisions d’organisation des directions et du secrétariat général vendredi en début de soirée, pour des réunions prévues dès lundi matin avec l’administration !

Le secrétaire général, fidèle à son autoritarisme, nous a refusé dimanche la demande de report des réunions. En outre, il s’est refusé à nous communiquer les matrices de passage, les emplois vacants, supprimés, à ouvrir, l’étude d’impact prévisionnel sur les emplois, les compétences, les organisations.

Pour cette raison et parce qu’au regard des enjeux, nous voulons exercer notre mandat syndical correctement en travaillant sur des propositions d’amélioration en associant à ces réflexions les personnels concernés via l’écriture d’amendements aux projets d’arrêtés, nous avons demandé à la directrice de Cabinet de détendre le calendrier lié au CT-AC.

Nous lui avons également demandé d’organiser le CT-AC sur 2 jours, afin de permettre un dialogue et des débats constructifs. Nous rappelons que les instances de dialogue social ne sont pas des chambres d’enregistrement mais des lieux où la parole des personnels doit s’exprimer, être entendue et prise en compte.

Il n’est pas acceptable, dans la situation particulière que traverse le pays, que le dialogue social concernant l’exercice des missions de service public et les conditions de travail des agents du ministère de la Culture soit bâclé, alors que ces derniers vont voir leurs missions et leurs conditions de travail profondément modifiés pour de nombreuses années.

Le 16 novembre 2020

MCC : dialogue social : non, non rien n’a changé, et nous n’allons pas à Canossa

Non, non, rien n’a changé / Tout, tout a continué / Non, non, rien n’a changé / Tout, tout a continué / Hé ! Hé ! Ces paroles d’une chanson composée et interprétée en 1971 par le groupe français d’enfants Poppys caractérisent parfaitement la façon dont s’effectue le dialogue social au sein du ministère.

Alors que la santé et la sécurité des agents durant cette période de crise sanitaire devait rester la priorité, la ministre et son administration centrale restent arc-boutée sur sa volonté de poursuivre à marches forcées une énième réforme de l’administration centrale qu’elle considère pourtant comme « mineure ». Comme quoi, à chacun ses priorités. Nous avons d’ailleurs pu le constater avec les mesures ministérielles censées assurer la sécurité sanitaire des agent.s pendant cette période de reconfinement. Hypocrisie et impréparation suffisent à les caractériser. Que ce soit au CHSCTM ou en administration centrale, les CHSCT concernés ont unanimement voté contre. L’administration en a pris acte et est vite passée à sa priorité du moment.

Dès l’annonce du confinement, l’intersyndicale Culture avait demandé à Roselyne Bachelot de reporter le CTM consacré à l’examen du projet de décret relatif aux missions et à l’organisation de l’administration centrale prévu le 3 novembre. Pour sa part, SUD Culture Solidaires avait demandé que soient logiquement discutés ensemble à la fois de projet de décret et les projets d’arrêtés des futures directions générales. Le ministère n’a pas varié : on vous donne le contenant, le contenu vous verrez après !

Le secrétaire général avait tout juste consenti de reporter le CTM de deux jours (!). Sans illusion sur un infléchissement de la position ministérielle, nous avons néanmoins porté à nouveau notre demande de report auprès de la directrice de cabinet le 4 novembre. Ce fut une fin de non recevoir puisque dixit, « Il faut savoir siffler la fin de la récréation » ! L’intersyndicale avait donc refusé de siéger et s’en était expliquée.

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