RETRAITES : ENFIN, SOYONS GAGNANTES !

8 mars – Journée de lutte pour les droits des femmes

Le 8 mars n’est pas la journée de « la » femme, c’est une journée internationale de lutte pour les droits des femmes ! C’est une date pour rendre visibles leurs combats et les oppressions qu’elles subissent.

Cette année, le 8 mars revêt un caractère particulier, car si la réforme des retraites est injuste pour toutes et tous, les femmes sont particulièrement pénalisées par l’allongement de la durée de cotisation, l’application de la décote et le report de l’âge légal de départ en retraite.

 État des lieux en 2023 : les femmes partent perdantes

Aujourd’hui en France, la pension moyenne perçue par les femmes est inférieure de près de 40 % à celle des hommes. Si l’on tient compte des pensions de réversion et de la majoration pour enfants, la retraite moyenne des femmes est inférieure de 25,2 % à celle des hommes.
Cet écart résulte des inégalités au travail et dans la société :

            ◦ inégalités salariales (26 % en moyenne de différence de salaire entre les femmes et     les hommes) ;

            ◦ moindre progression de carrière ;

            ◦ emplois précaires (CDD, temps partiel imposés par l’employeur…) ;

            ◦ interruptions de carrière pour s’occuper d’un tiers (enfant ou proche adulte) ;

            ◦ temps partiel « choisi », faute souvent de partage des tâches familiales ou pour           pallier l’absence de services publics (crèche, structures sanitaires et/ou sociales,            EHPAD…)…

Ainsi les femmes cumulent les facteurs réduisant à la fois leur niveau de pension de retraite et la possibilité d’atteindre la durée de cotisation nécessaire à une pension complète.

Certes, lentement, la situation tend à s’améliorer. Mais même en considérant les départs récents en retraite, l’inégalité reste importante : la pension moyenne (hors réversion) des femmes de la génération 1953 est encore inférieure de 33 % à celles des hommes… Et une femme sur 5 est contrainte d’attendre 67 ans, l’âge d’annulation de la décote.

Continuer la lecture de « RETRAITES : ENFIN, SOYONS GAGNANTES ! »

POUR NOS RETRAITES : 7 MARS GRÈVE GÉNÉRALE, LE 8 MARS ON CONTINUE !

Union syndicale Solidaires

Le projet de réforme des retraites est inutile, injuste et brutal pour les travailleuses et les travailleurs. Depuis début janvier, des millions de personnes se sont mobilisé-e-s par la grève et/ou la manifestation à l’appel d’une intersyndicale très large et unie. Pourtant le gouvernement, ultra minoritaire, veut continuer d’imposer la retraite à 64 ans.

L’intersyndicale appelle à faire du 7 mars une journée “France à l’arrêt”. Il s’agit d’une journée de grève générale qui doit permettre le soutien de l’ensemble de la population à la mobilisation. Pour Solidaires, nous sommes en mesure de gagner et de faire plier le gouvernement et le MEDEF.

Pour gagner, nous proposons à l’ensemble des travailleuses et travailleurs, du privé comme du public, de mettre en débat en assemblée générale, la possibilité de reconduire la grève à partir du 7 mars selon les modalités propres à chaque secteur, avec inventivité et détermination. Déjà dans les transports, dans l’éducation, les appels intersyndicaux à reconduire se multiplient.

Notre mobilisation est historique. Toutes et tous ensemble, nous avons la possibilité de mettre un coup d’arrêt à la casse sociale de ce gouvernement sur les retraites et contre les classes populaires.

Notre victoire sur cette bataille ouvrira tous les horizons possibles pour de meilleures retraites bien sûr, mais aussi pour les salaires, l’assurance chômage ou les minimas sociaux, sur le logement et l’immigration, et plus largement, elle permettra de franches améliorations sociales et écologiques.

Soutien à la lutte des peuples en Iran

Communiqué Union syndicale Solidaires

« Femme, vie, Liberté »

Il y a 3 mois, le 16 septembre dernier, Jina Mahsa Amini, jeune étudiante kurde, meurt tuée par la police des mœurs, pour « port de vêtements inappropriés ». S’en suit une mobilisation inédite en Iran. Des milliers de femmes et d’hommes défient les forces de l’ordre au péril de leurs vies.

Selon un collectif d’avocat.es, 57 personnes ont été condamnées à mort, dont 5 mineur·es. Pour, entre autres, « inimitié à l’égard de Dieu et corruption sur la Terre ». Ainsi Majid Reza RAHNAVARD, accusé d’avoir poignardé deux membres des services de sécurité, dans la ville de Mashhad le 17 novembre, a été mis à mort publiquement, les médias d’État diffusant des images le montrant suspendu à une corde attachée à une grue sur une place de la ville de Machhad, dans le nord-est de l’Iran. Puisque dans les textes de la République Islamique d’Iran, il n’est pas punissable de participer à des manifestations, le régime s’efforce de fabriquer des simulacres d’accusations, où il est courant que des manifestant·es avouent sous la torture, des faits qu’ils/elles n’ont pas commis. Le régime a toujours utilisé la peine de mort comme un outil de répression politique, par exemple en 2009 avec plus d’une centaine de condamnations à mort.

Continuer la lecture de « Soutien à la lutte des peuples en Iran »