POUR NOS RETRAITES : 7 MARS GRÈVE GÉNÉRALE, LE 8 MARS ON CONTINUE !

Union syndicale Solidaires

Le projet de réforme des retraites est inutile, injuste et brutal pour les travailleuses et les travailleurs. Depuis début janvier, des millions de personnes se sont mobilisé-e-s par la grève et/ou la manifestation à l’appel d’une intersyndicale très large et unie. Pourtant le gouvernement, ultra minoritaire, veut continuer d’imposer la retraite à 64 ans.

L’intersyndicale appelle à faire du 7 mars une journée “France à l’arrêt”. Il s’agit d’une journée de grève générale qui doit permettre le soutien de l’ensemble de la population à la mobilisation. Pour Solidaires, nous sommes en mesure de gagner et de faire plier le gouvernement et le MEDEF.

Pour gagner, nous proposons à l’ensemble des travailleuses et travailleurs, du privé comme du public, de mettre en débat en assemblée générale, la possibilité de reconduire la grève à partir du 7 mars selon les modalités propres à chaque secteur, avec inventivité et détermination. Déjà dans les transports, dans l’éducation, les appels intersyndicaux à reconduire se multiplient.

Notre mobilisation est historique. Toutes et tous ensemble, nous avons la possibilité de mettre un coup d’arrêt à la casse sociale de ce gouvernement sur les retraites et contre les classes populaires.

Notre victoire sur cette bataille ouvrira tous les horizons possibles pour de meilleures retraites bien sûr, mais aussi pour les salaires, l’assurance chômage ou les minimas sociaux, sur le logement et l’immigration, et plus largement, elle permettra de franches améliorations sociales et écologiques.

Soutien à la lutte des peuples en Iran

Communiqué Union syndicale Solidaires

« Femme, vie, Liberté »

Il y a 3 mois, le 16 septembre dernier, Jina Mahsa Amini, jeune étudiante kurde, meurt tuée par la police des mœurs, pour « port de vêtements inappropriés ». S’en suit une mobilisation inédite en Iran. Des milliers de femmes et d’hommes défient les forces de l’ordre au péril de leurs vies.

Selon un collectif d’avocat.es, 57 personnes ont été condamnées à mort, dont 5 mineur·es. Pour, entre autres, « inimitié à l’égard de Dieu et corruption sur la Terre ». Ainsi Majid Reza RAHNAVARD, accusé d’avoir poignardé deux membres des services de sécurité, dans la ville de Mashhad le 17 novembre, a été mis à mort publiquement, les médias d’État diffusant des images le montrant suspendu à une corde attachée à une grue sur une place de la ville de Machhad, dans le nord-est de l’Iran. Puisque dans les textes de la République Islamique d’Iran, il n’est pas punissable de participer à des manifestations, le régime s’efforce de fabriquer des simulacres d’accusations, où il est courant que des manifestant·es avouent sous la torture, des faits qu’ils/elles n’ont pas commis. Le régime a toujours utilisé la peine de mort comme un outil de répression politique, par exemple en 2009 avec plus d’une centaine de condamnations à mort.

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Décision de la Cour Suprême des Etats-Unis : un recul historique des droits des femmes

SUD Culture Solidaires

La Cour suprême des États-Unis, à majorité conservatrice, a abrogé vendredi 24 juin l’arrêt « Roe v. Wade » qui avait fait, il y a près de 50 ans, de l’accès à l’avortement un droit constitutionnel. Cette décision pourrait aboutir à l’interdiction de l’avortement dans 26 États. Les conséquences de cette abrogation sont évidemment considérables et catastrophiques pour les femmes américaines.

Empêcher les femmes d’avorter, c’est les condamner à une grossesse et à un accouchement forcés, c’est les contraindre à avorter loin de chez elles pour celles qui pourront se le permettre financièrement. Pour d’autres, ce sera le recours à des méthodes dangereuses, sans accompagnement, aux conséquences parfois mortelles. Ces interdictions, en outre, renforceront les inégalités sociales car elles toucheront de manière disproportionnée les femmes les plus précaires.

L’abrogation de l’arrêt « Roe v Wade » est le résultat de l’action des mouvements religieux fanatiques, des conservateurs et des extrêmes-droites, nous rappelant l’impérieuse nécessité de les combattre partout, tout le temps. Les droits des femmes, obtenus de haute lutte, ne sont malheureusement jamais acquis. Et il n’est pas dit que l’abrogation du droit à l’avortement ne soit pas le début d’autres abrogations de droits fondamentaux tels que l’accès à la contraception et le mariage pour tous.

Cette décision est un recul dramatique pour toutes les femmes, aux États-Unis et ailleurs.

En France, le droit à l’avortement est régulièrement attaqué par les intégristes et l’extrême droite et remis en cause par le manque de moyens à l’Hôpital et dans les centres d’IVG augmentant les délais intervention.

On ne lâchera rien. Nos corps, nos choix !