Abasourdis par le score de l’extrême droite dans notre pays, et extrêmement inquiets de ce qui pourra sortir des élections législatives qui se tiendront à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale décidée par le président de la République, nous tenons à rappeler ici le sens de notre mission, de notre travail et par conséquent de notre engagement pour la culture.
Le résultat des élections européennes dimanche soir confirme, malgré une abstention toujours forte, le renforcement du FN/RN, parti issu du fascisme et de la collaboration. Cette organisation s’appuie sur la peur, la frustration et la colère du peuple exacerbées par les choix politiques actuels. Il utilise ce ressentiment légitime en proposant des solutions simplistes qui pointent des boucs émissaires.
Nos organisations sont littéralement sidérées de l’arrêt immédiat de tout projet de coopération en matière culturelle et d’enseignement supérieur avec le Niger, le Mali et le Burkina-Faso et leurs ressortissants. Cette injonction, expédiée par nos Directions Régionales des Affaires Culturelles, vient de l’Elysée en passant par la case Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Rien ne justifie une telle décision, contraire à la tradition de dialogue interculturel et d’échanges artistiques de la France.
Et surtout pas les crises que traversent les peuples de ces pays actuellement. Les artistes et les enseignants ont plus besoin de tisser des liens de coopération au-delà des frontières que d’être confrontés à un isolement mortifère. De plus, ils ne sont pas comptables des tensions géopolitiques et diplomatiques en cours actuellement, dont la France a sa part.
C’est pourquoi nos organisations condamnent avec force cette décision brutale et demandent à la ministre de la Culture de tout mettre en œuvre pour que les liens de coopération soient renoués dans les plus brefs délais et les engagements pris honorés.
Nos organisations apportent leur soutien aux artistes, aux enseignants et acteurs culturels confrontés à cette situation.
Museler la création et la liberté d’expression des acteurs de la Culture, voilà la dernière bassesse de notre gouvernement.
À la peine sur tous les fronts : égalité, solidarité, justice sociale, écologie, etc … le gouvernement s’attaque directement à ce qui fait l’essence d’un régime démocratique : la liberté de créer et de s’exprimer.
8 mars – Journée de lutte pour les droits des femmes
Le 8 mars n’est pas la journée de « la » femme, c’est une journée internationale de lutte pour les droits des femmes ! C’est une date pour rendre visibles leurs combats et les oppressions qu’elles subissent.
Cette année, le 8 mars revêt un caractère particulier, car si la réforme des retraites est injuste pour toutes et tous, les femmes sont particulièrement pénalisées par l’allongement de la durée de cotisation, l’application de la décote et le report de l’âge légal de départ en retraite.
État des lieux en 2023 : les femmes partent perdantes
Aujourd’hui en France, la pension moyenne perçue par les femmes est inférieure de près de 40 % à celle des hommes. Si l’on tient compte des pensions de réversion et de la majoration pour enfants, la retraite moyenne des femmes est inférieure de 25,2 % à celle des hommes. Cet écart résulte des inégalités au travail et dans la société :
◦ inégalités salariales (26 % en moyenne de différence de salaire entre les femmes et les hommes) ;
◦ moindre progression de carrière ;
◦ emplois précaires (CDD, temps partiel imposés par l’employeur…) ;
◦ interruptions de carrière pour s’occuper d’un tiers (enfant ou proche adulte) ;
◦ temps partiel « choisi », faute souvent de partage des tâches familiales ou pour pallier l’absence de services publics (crèche, structures sanitaires et/ou sociales, EHPAD…)…
Ainsi les femmes cumulent les facteurs réduisant à la fois leur niveau de pension de retraite et la possibilité d’atteindre la durée de cotisation nécessaire à une pension complète.
Certes, lentement, la situation tend à s’améliorer. Mais même en considérant les départs récents en retraite, l’inégalité reste importante : la pension moyenne (hors réversion) des femmes de la génération 1953 est encore inférieure de 33 % à celles des hommes… Et une femme sur 5 est contrainte d’attendre 67 ans, l’âge d’annulation de la décote.
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