Il y a urgence sociale !

Les organisations syndicales et de jeunesse ont fait l’analyse de la situation économique et sociale qui s’annonce tendue pour les prochaines semaines et en particulier à la rentrée de septembre.

La pandémie a durablement affecté de nombreux secteurs d’emploi par exemple dans le domaine de la production industrielle, le tourisme, la restauration, le spectacle, le commerce… Les services publics ont démontré leur rôle de première importance que ce soit dans la santé, l’éducation, les administrations, au plus près des usagers, sans reconnaissance, ni en terme d’emplois à créer, ni en augmentation de salaire pour les personnels.

De nombreuses suppressions d’emploi sont engagées, par le biais de plans sociaux, de licenciements individuels et beaucoup de salarié-es notamment dans les petites et moyennes entreprises sont dans l’incertitude, et cela, malgré un fort recours au chômage partiel et des aides sans conditionnalité. Certaines entreprises profitent de l’effet d’aubaine pour licencier. L’intersyndicale souligne le rôle majeur des syndicats dans le combat pour préserver l’emploi, améliorer les conditions de travail et les rémunérations.

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BnF : la section SUD Culture boycotte le CHSCT

Déclaration liminaire de la section SUD Culture au CHSCT du 18 juin 2020

La section SUD Culture de la BnF a pris la décision de ne pas siéger ce jour au CHSCT. Plusieurs raisons nous ont conduits à boycotter cette instance.

D’abord, le mépris constant de la direction pour le CHSCT qui se traduit par : l’envoi hors délai systématique des documents, une durée volontairement trop courte des instances empêchant ainsi un examen sérieux et approfondi des points à l‘ordre du jour, le déroulé en lui-même des instances, toujours conduit au pas de course sous le prétexte qu’il faudrait « aller vite » , alors même les débats doivent être libres et non entravés, l’absence ou le  peu de prise en compte des remarques des organisations syndicales, l’absence fréquente de réponses aux questions des organisations syndicales, la diffusion de documents non examinés par le CHSCT dans les différents services de l’établissement. Nous avons déjà eu l’occasion de nous exprimer sur le sujet  et malgré nos interventions répétées sur l’importance que la bnf devrait accorder au CHSCT, la direction ne semble pas vouloir infléchir sa politique. Le dialogue social que la BnF revendique n’est que de la poudre aux yeux, qui fait de moins en moins effet auprès des agent.es et que notre organisation syndicale refuse de cautionner.

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Soutien à la mobilisation pour réouvrir l’usine de masques de Plaintel comme Société Coopérative d’Intérêt Collectif : pour sauver des vies, fabriquons des masques !

Soutien à la mobilisation pour réouvrir l’usine de masques de Plaintel comme Société Coopérative d’Intérêt Collectif : pour sauver des vies, fabriquons des masques !

Parmi les innombrables scandales qu’a révélé la crise sanitaire qui a lieu depuis le mois de mars, il y a celui du manque criant de masques de protection adapté, alors que c’est un dossier de santé essentiel et l’un des meilleurs moyen de protection.
Or, ce scandale du manque intolérable de masques aurait pu être évité si les pouvoirs publics avaient bien passés les commandes de masques qu’ils auraient dû faire depuis des années pour maintenir le stock prévu et si la dernière usine fabriquant des masques aux normes dans l’hexagone, l’usine de Plaintel dans les Côtes d’Armor, n’avait pas fermée dans l’indifférence générale en 2018, sous le fallacieux prétexte de manque de rentabilité.

Dès le début de la crise sanitaire, nos camarades de Solidaires 22 ont revendiqué la réouverture de cette usine pour fabriquer les masques nécessaires et la relance de la production grâce à la mise en place d’une  Société Coopérative d’Intérêt Collectif, pour que sa gestion soit entre les mains des travailleurs/ses et que la production de ce bien essentiel que sont les masques ne soit plus entre les mains de patrons à la recherche uniquement du profit.

Cette revendication est un élément essentiel, qui doit aboutir à la fois pour assurer les moyens de protection sanitaire dont nous avons besoin, pour permettre la relocalisation de la production et pour marquer une rupture avec le jour d’avant et commencer à construire le jour d’après. Cela concerne aussi les autres usines fabriquant des matériels sanitaires essentiels (comme l’usine de bouteilles d’oxygène Luxfer en Auvergne).

SUD Culture Solidaires appelle donc à :

*Signer et à relayer la pétition demandant la réouverture de l’usine de masques de Plaintel dans le cadre d’une SCIC : https://soutienscic22.org/

*A relayer l’appel pour la SCIC et le matériel diffusé à ce sujet : https://solidaires.org/Lancement-du-comite-national-de-soutien-a-la-SCIC-des-Cotes-d-Armor-22-pour
La santé n’est pas une marchandise, les moyens de protection sanitaire non plus, sortons les de la course aux profits !

CHSCT ministériel : non à un dialogue social 100 % dématérialisé

La secrétaire générale du ministère de la Culture, qui est aussi la présidente du CHSCT ministériel (CHSCT-M) en l’absence du Ministre, a patienté jusqu’au 29 mai pour soumettre à l’avis de ce Comité, les « principes de reprise progressive d’activité en présentiel pour le ministère de la Culture, période 11 mai – 2 juin » ! Tant sur le fond que sur la forme, ils ont été désapprouvés à l’unanimité par les organisations syndicales.

Concernant la phase 2 de la reprise en présentiel (du 2 au 22 juin), le secrétariat général qui reste décidément à contretemps de la réalité, proposait cette fois de soumettre ces « principes de reprise » à l’avis du CHSCT-M le 15 juin. Jugeant à juste titre cette date une nouvelle fois trop tardive, nous avons alors proposé d’avancer ce CHSCT-M le plus tôt possible afin qu’il puisse être tenu compte des avis des représentants du personnel.

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Abrogation immédiate de la réforme de l’assurance chômage !

Union syndicale Solidaires

Alors que déjà avant la pandémie la réforme de l’assurance chômage décidée unilatéralement par le gouvernement contre l’avis des organisations syndicales était une aberration antisociale et une attaque frontale contre les droits des travailleurs-euses, c’est encore plus le cas dans la période de crise actuelle. Elle ne doit pas être seulement suspendue dans l’attente de jours « meilleurs ». Elle doit être abrogée et immédiatement !

La crise économique actuelle va se traduire en 2020 et après par un véritable tsunami de mises au chômage. Tout comme le dispositif d’activité partielle mobilisé et financé en quelques jours par le gouvernement confronté à la vague de l’épidémie, il est donc indispensable que face à la vague exceptionnelle de chômage annoncée, ce dernier garantisse que l’amortisseur social de l’indemnisation chômage soit pleinement au rendez-vous et à la hauteur des besoins sociaux à financer. A savoir que les chômeurs-euses bénéfi­cient des modes de calculs de leurs temps travaillés existant avant ceux de la présente réforme. Il est indispensable que comme le demandent l’ensemble des organisations syndicales, celle-ci soit en conséquence abrogée. Ce qui inclut bien évidemment son premier volet mis en place le 1er novembre dernier et qui a accru et provoqué la paupérisation de plusieurs centaines de milliers de chômeurs-euses !

L’union syndicale Solidaires exige que le décret du 28 décembre 2018 sur le contrôle des chômeurs-euses soit également abrogé. Les droits de toutes et tous doivent être revus, le chômage ne doit plus être cette période de stigmatisation et de paupérisation de la population qui y est confrontée. Et pour combattre réellement le chômage, il existe un moyen indispensable : réduire le temps de travail !

Abrogation complète et immédiate de la réforme chômage de 2019 ! Abrogation immédiate du décret sur le contrôle des chômeurs-euses ! Réduction du temps de travail à 32 h !

Paris, le 5 juin 2020

Fonction publique : COVID-19 conférence téléphonée du 2 juin 2020 avec le secrétaire d’État

Solidaires Fonction Publique

Lors de cette dernière conférence téléphonique, Solidaires a abordé un certain nombre de points déjà évoqué à plusieurs reprises : — La nécessité de mettre à disposition des personnels tous les matériels de protection nécessaire à leur sécurité. Si la période est au déconfinement, il est indispensable de ne prendre aucun risque alors même que les agent-es ont déjà subi pendant toute l’épidémie des manques criants de matériel. — Les autorisations spéciales d’absence doivent être maintenues après le 2 juin. Pour Solidaires les agent-es ne doivent pas à avoir à poser de congés pour garder leurs enfants, alors que le retour dans les établissements scolaires n’est pas obligatoire et que les conditions d’accueil sont très difficiles. — Il est indispensable de préciser de nombreux points de la note sur les agent-es ayant des critères de vulnérabilités, de nombreux chefs de service, n’hésitant pas à prendre des largesses et à demander de nombreux détails soumis au secret médical.

Compte-rendu complet :