Une main d’œuvre étrangère si nécessaire

Communiqué Union syndicale Solidaires

Le Préfet de Seine et Marne, et son fidèle ouvrier l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII), ont su procurer à 56 réfugié·es un CDD à hauteur du SMIC afin de prêter main forte au secteur agricole en manque de main d’œuvre composée habituellement de 200 000 saisonnier·es, dont 8000 non européen·nes (embauché·es sous contrat OFII). 

Dans un premier temps, nous pourrions nous satisfaire du geste d’une telle humanité… démontrant au passage que « les migrants » ne « volent » pas toujours le travail des Français » comme le clament les milieux d’extrême-droite et leurs publics nombreux. Mais ce qu’il nous faut dénoncer ici encore une fois, c’est le mépris des étranger·es en France : leur situation régulière aux yeux du droit Français et des règles de Dublin, ne les met pas à l’abri d’un total cynisme de la part du gouvernement. 

A ce jour, la moitié de l’économie serait paralysée, les demandes de chômage partiel se multiplient d’un côté tandis que de l’autre, on ne compte plus les témoignages de menaces de licenciement de la part des patrons, petits ou grands. C’est dans ce climat délétère qu’est apparu le « réfugié sauveur sous CDD » ; Pour combien de temps ? Aux premières heures du « déconfinement », elle et ils seront malheureusement sans doute remercié·e·s.

Paris, le 3 avril 2020.

COVID-19 : le point de la situation dans notre DRAC

Nous exprimons tout d’abord notre soutien à nos deux collègues de la CRMH qui ont contracté, ainsi que leur famille, le COVID19, sous une forme apparemment modérée. Il ne semble pas qu’il y ait eu un risque de contamination des collègues qu’elles ont pu croiser. Nos pensées vont également à toutes celles et ceux dont des proches ont été atteint.es.

Rappel des mesures applicables pendant le confinement

Après de sérieux tâtonnements pour tenter d’endiguer l’épidémie qui se répandait à vitesse grand V, la consigne fixée par le plus haut sommet de l’État a été de limiter au maximum les contacts physiques en mettant systématiquement en place le télétravail et le travail à distance. Aujourd’hui c’est la norme pour tous les postes qui le permettent. Seuls les agent.es participant aux plans de continuité de l’activité en présentiel peuvent se rendre sur leur lieu de travail. Les agent.es ne pouvant exercer leurs missions à domicile sont, en principe, en autorisation spéciale d’absence mais ne le savent pas forcément car ils/elles ont peut-être été mis d’office sous ce statut. Ils/elles ne disposent pas forcément de l’attestation d’autorisation spéciale d’absence qui doit leur être impérativement communiquée par leur N+1.

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LES CHOIX DELIBÉRÉS DE CE GOUVERNEMENT FONT MONTER LA COLÈRE

Les unions régionales Ile-de-France (URIF) CGT, FO, Solidaires, FSU, avec l’UNEF et l’UNL, tiennent avant tout à exprimer leur soutien total aux salarié.e.s qui sont en première ligne pour faire tourner le pays et en particulier la région Ile-de-France, dans des conditions inacceptables mettant en péril leur vie et celle de leurs proches : les soignant.e.s en premier lieu, les personnels d’entretien, les postiers, les pompiers, les territoriaux, les routiers, les salarié.e.s des magasins d’alimentation – professions souvent les plus mal rémunérées !
Les URIF sont scandalisées par les ordonnances qui découlent de la « loi d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19 » publiées mercredi 25 mars.
Pour les URIF, ces ordonnances ne sont pas destinées à faire la « guerre » au coronavirus mais bien aux droits des salariés, en s’attaquant brutalement à leurs congés payés et à leurs jours de repos dans toutes les entreprises.

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