BnF : santé et emploi, des enjeux toujours aussi essentiels à défendre !

Intersyndicale CGT – FSU – SUD Culture

La situation sanitaire s’aggrave, la santé doit être une priorité

  • En France, l’épidémie repart à la hausse et le système hospitalier est à nouveau en tension
  • Les analyses des eaux usées de Paris attestent d’une « une circulation très importante du Covid »
  • Le variant anglais du Covid représente désormais plus d’un cas sur dix dépisté en Ile-de-France.

Face à ces constats, imposons un retour immédiat au schéma d’organisation du travail du mois de décembre 2020 : fermeture du Haut-De-Jardin, ouverture du Rez-De-Jardin de 10h à 17h du mardi au vendredi, 3 jours maximum de présence sur site pour les agents ne pouvant pas télé-travailler, donc 3/5éme du temps de travail habituel pour les agents à temps partiel et « vacataires ».

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Gestion de la crise sanitaire à la BnF : et la débandade continue !

SUD Culture Solidaires / section BnF

Une nouvelle fois notre organisation syndicale constate que des consignes d’organisation du travail ont été données à l’ensemble du personnel sans consultation du CHSCT, ceci malgré la demande des organisations syndicales de la tenue en urgence d’un CHSCT exceptionnel le vendredi 15/01, suite aux annonces gouvernementales du jeudi 14 janvier de l’avancement du couvre-feu dès samedi à 18h.

A la fin décembre, la section SUD Culture de la BnF a demandé à la direction pour le mois de janvier le maintien à minima d’une organisation du travail calquée sur celle du mois de décembre, afin de tenir compte d’une situation sanitaire qui se dégradait de nouveau.

Communiqué complet : https://sudculturebnf.wordpress.com/2021/01/15/gestion-de-la-crise-sanitaire-a-la-bnf-et-la-debandade-continue/

Gestion de la tempête Alex : Que s’est-il passé au CMN ?

Après le passage de la tempête Alex entre jeudi 1er et vendredi 2 octobre, toute la France a été choquée par l’ampleur des dégâts qui ont ravagé les Alpes-Maritimes, particulièrement dans les Vallées Alpines de l’arrière-pays niçois. Le bilan humain et matériel est très lourd.

L’intersyndicale CGT-CFDT-Sud Solidaires du CMN tient ici à faire part de sa solidarité et de son soutien aux populations sinistrées.

Un département sinistré par la tempête Alex

Si la violence des intempéries a été un choc pour tout le monde elle n’en était pas moins prévue depuis plusieurs jours par Météo France, les médias s’étaient même faits l’écho de la potentielle « bombe climatique » que représentait la tempête Alex.

Dès le jeudi 1er octobre, la préfecture des Alpes-Maritimes annonçait sur son site :

  1. Prévisions météo :

« Un épisode méditerranéen de forte intensité concernera le vendredi 2 octobre 2020 le département. Des averses orageuses se mettront en place dès le matin. Ces orages pourront être accompagnés de violentes rafales avec des phénomènes tourbillonnaires, de fortes averses et parfois de la grêle.

Les premières pluies et orages vont commencer dès vendredi matin, mais c’est en cours d’après-midi de vendredi et en soirée, que les pluies deviendront les plus fortes.

Météo France précise qu’un passage en vigilance rouge est possible en cours de journée.

Un risque de vagues-submersion est prévu également à partir de vendredi après-midi. »

  1. Mesures prises :

« Compte tenu de l’intensité du phénomène annoncé, le Préfet a pris la décision de fermer, ce vendredi 2 octobre 2020, l’ensemble des établissements scolaires, publics et privés du département des Alpes-Maritimes : écoles maternelles, primaires, collèges et lycées, crèches et universités.

Les sorties scolaires sont donc annulées.

Les transports scolaires sont également annulés pour toute la journée de demain.

Pour veiller à la sécurité des personnes, le préfet des Alpes-Maritimes activera le centre opérationnel départemental le vendredi 2 octobre 2020 à 7h00, chargé de coordonner les remontées d’informations des collectivités, des services météorologiques et de secours. »

Malgré toutes ces prévisions météorologiques alarmistes,malgré la connaissance par mail, dès 8h42 le vendredi 2 octobre, d’un point de situation émanant du COD (Centre Opérationnel Départemental activé par la préfecture) qui indique clairement une aggravation attendue à partir de 12h00 (Vigilance ROUGE « pluies-inondations », avec un point particulier à surveiller : le secteur de la Roya où est situé le monastère de Saorge),

L’administration locale du CMN va attendre 11h52 pour finalement demander aux agents en service de procéder à la fermeture des monuments de la circonscription des Alpes-Maritimes, à savoir : Saorge, Kérylos et Cap-Morderne (La Turbie ayant déjà été fermé dès 8h22 !), et les inviter à regagner leur domicile « en faisant preuve de la plus grande prudence ».

C’est dans ce contexte que certains de nos collègues se sont retrouvés pris au piège au moment de repartir.

Notamment une agente du monastère de Saorge, dont le retour à son domicile était devenu impossible, a été contrainte de passer la nuit dans le monument, en laissant seuls chez elle ses deux enfants adolescents, sans eau ni électricité, bloqués à l’étage de leur immeuble du fait de la montée rapide des eaux.

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BnF : protection des agent.es vulnérables à la suite de la suspension du décret du 29 août 2020

Courrier envoyé par SUD Culture BnF à la direction lundi 19 octobre 2020

Le 15 octobre dernier, le Conseil d’Etat a décidé de suspendre l’exécution du décret du 29/08/2020 du gouvernement qui établissait une nouvelle liste, beaucoup plus restrictive, des personnes vulnérables en fonction de leurs problèmes de santé dans le cadre de la pandémie actuelle. En effet, le Conseil d’Etat a estimé que ce décret  » limite indûment la liste des personnes vulnérables présentant un risque de développer une forme grave d’infection au virus SARS-CoV-2″ et qu’il n’aurait pas dû exclure les personnes précédemment considérées comme vulnérables, à savoir :

– les femmes enceintes au troisième trimestre de grossesse
– les personnes ayant un diabète non équilibré,
– les personnes ayant une obésité dont l’indice de masse corporelle est supérieure à 30 kg/m²,
– les personnes ayant des antécédents cardiovasculaires,
– les personnes ayant une cirrhose au stade B,
– les personnes ayant une pathologie chronique respiratoire,
– les personnes ayant un syndrome drépanocytaire majeur,
– toute personne âgée de 65ans et plus, en général,

A la suite de cette décision, notre organisation syndicale attend désormais une action précise de la direction de la BnF afin de protéger, en vertu de ce jugement, le plus rapidement  possible, les personnels anciennement considérés comme vulnérables au titre des situations précédemment décrites et ayant été exclus d’un placement en ASA sur le fondement du décret du 29 août 2020. Lors du dernier CHSCT de la BnF, plusieurs organisations syndicales dont la section SUD Culture ont demandé de maintenir ces personnes en ASA afin d’une part de les protéger du risque de contamination dans un contexte de pandémie en ne les faisant par revenir sur site et d’autre part de ne pas leur ajouter de l’anxiété et incompréhension à la traversée de cette crise sanitaire. Cela avait été alors refusé, mais le jugement du Conseil d’Etat permet maintenant de mettre en oeuvre cette mesure.  

Ces agent-es faisant normalement l’objet d’un suivi par le service médical, ils et elles devraient pourvoir être très rapidement informé.es de leur retour à un placement en ASA. Outre l’obligation de protection de la santé de ces agent-e-s qui est la conséquence logique de ce jugement, cette démarche revêt un caractère d’urgence dans un contexte de reprise exponentielle de la pandémie de coronavirus.