SGPA-CGT, SUD-Culture-Solidaires, SNAC-FSU, CFDT-Culture, CNT-CCS

L’intersyndicale a été (enfin) reçue ce jour par Alain Abbécassis, Conseiller social du Ministre, en présence des représentants de la DAG, de la DAPA et de la direction de l’INRAP.

Il a annoncé que le plafond d’emploi négocié avec Bercy et qui sera présenté le 13 décembre au CA de l’INRAP, est de 1753 ETP CDI et 50 ETP CDD. En définitive, la capacité opérationnelle de l’établissement reste équivalente à celle de 2006, soit 1803 ETP.

350 CDIsations au titre de la résorption de la précarité.

Sur la CDIsation, Alain Abéccassis a annoncé que dans la limite des autorisations budgétaires, 350 CDIsations seront réalisées par avenant. Les opérations de recrutement 2006 (les 24 opérationnels et les 19 administratifs) n’entrent pas dans ce chiffre. La clause d’être en contrat au 31 décembre 2006 a sauté. Le projet d’avenant au décret du personnel qui autorise ce recrutement sera examiné au CTP du 12 décembre.

Les critères légaux de CDIsation sont pris en compte :

•10 mois de contrat consécutifs entre le 1er janvier 2004 et le 31 décembre 2006 ;

•18 mois d’ancienneté sur les 36 derniers mois (entre le 1er janvier 2004 et le 31 décembre 2006).

Comme l’application de ces critères légaux risque de concerner moins de 350 agents (après refus, recrutements 2006 en cours, …), un troisième critère sera pris en compte afin d’obtenir 350 CDIsations effectives. Celui-ci concerne les agents disposant de la plus grande ancienneté cumulée (Inrap + Afan ) au 31 décembre 2006 et qui ont travaillé dans la période de référence 2004/2006.

Le calendrier

La liste des critères légaux sera arrêtée au 31 décembre 2006. Les agents concernés se verront proposer un contrat en début d’année 2007.
Avant le 1er mars 2007, la direction leur proposera un avenant de contrat en CDI avec une affectation géographique et une catégorie. Les agents auront alors 3 semaines pour donner leur accord. En cas de litige, les agents peuvent saisir la CCP, qui de toute façon sera consultée sur l’ensemble des avenants de CDIsation. Les affectations seront faites en fonction des besoins de l’INRAP, toutefois les modalités ne sont pas encore définies, ni discutées avec les organisations syndicales.
Au 31 mars 2007, la liste définitive des agents concernés doit être établie. Tout ce processus est conditionné par la publication du décret dérogatoire en février 2007. Si la procédure de consultation (commission de recrutement et CCP) peut s’étaler sur 2 mois, le contrat en CDI a un caractère rétroactif et sera effectif à la date du 1er jour du mois qui suit la publication du décret.

L’actuel tableau de mutation 2006 sera activé pour les actuels CDI avant mars 2007.

Pour la tutelle, le plan de résorption de la précarité s’accompagne d’une volonté de maîtriser l’emploi CDD à l’INRAP.

La mobilisation du vendredi 8 décembre a porté ses fruits. Dans le cadre du plafond d’emplois autorisé, nous avons obtenu le maximum de CDIsations possibles.

Le déplafonnement

Le Ministère de la Culture a rejeté catégoriquement la revendication d’augmenter de 200 emplois CDD supplémentaires le plafond d’emploi à l’Inrap. L’intersyndicale ne se satisfait pas de cette décision et a signalé que cela engendrerait un cycle de difficultés bien connu pour l’Inrap et ses agents dès le premier trimestre. Cependant, une analyse région par région de la programmation 2007 est prévue entre la DAPA et l’INRAP. Une première réunion de concertation avec les OS sur les méthodes de mesure de l’activité régionale pour 2007 est programmée pour la mi-janvier, tandis que les résultats sont attendus pour début avril. C’est dans ce cadre, que nous appelons à la plus grande vigilance. Cette analyse doit aller dans le sens d’une programmation de l’activité archéologique et non dans celui de la régulation de celle-ci.

Sur ce point, la lutte reste entière.

Nous appelons les agents réunis en Assemblée Générale :

– à se prononcer sur les avancées obtenues et sur le maintien du préavis de grève

– à relayer leurs décisions auprès de l’intersyndicale.

Paris, le 11 décembre 2006

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Mouvement pour une revalorisation des salaires

L’intersyndicale de TV5 s’est mobilisée pour obtenir une augmentation de 150 euros par mois pour tous.

La déléguée syndicale de Sud Culture Solidaires s’est battue bec et ongles, non seulement contre la direction mais aussi pour que toutes les organisations syndicales maintiennent un front uni pour refuser de signer l’accord salarial que voulait imposer la direction.

Vous trouverez , en pièces jointes les communiqués sur le sujet.

A suivre….

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Ce jour, des assemblées générales se sont tenues à Metz, Poitiers, Bron, Pessac, Pézenas, Besançon, Limoges. Hier, les agents de Besançon ont interpellé Nicole Pot.

Des agents de Bretagne, Centre, Ile-de-France, Normandie, Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Champagne-Ardenne, Bourgogne Pays de la Loire, Bourgogne et Alsace sont montés à Paris, et ont occupé ce jour le musée du quai Branly, jusqu’à 15h30, heure à laquelle ils ont voté l’évacuation du musée[[Pour la Tour Eiffel, c’est pas nous…pour l’instant!]].

En régions, les DRAC de Midi-Pyrénées et de PACA ont été occupées ainsi que la direction inter-régionale de Grand Est Nord. Pratiquement, tous les grands chantiers de GSO ont été arrêtés.

Un refus de négociation du ministère

Face à une mobilisation importante, le conseiller social du ministre a pris la lourde responsabilité de ne pas tenir la réunion initialement prévue ce jour et donc de ne communiquer aucune proposition concrète à l’intersyndicale. Cerise sur le gâteau, il s’est même offusqué du dépôt d’un préavis de grève le jour d’une négociation importante et a remis la réunion à lundi matin.
Bilan des courses, le dialogue social a pris 72 heures de retard.

Dans ces conditions, nous invitons tous les agents à se réunir en assemblées générales dès mardi matin
pour prendre connaissance du résultat des négociations

Restons vigilants

Paris, le 8 décembre 2006

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L’art devant les juges

En 2000, l’exposition «Présumés innocents – L’art contemporain et l’enfance », présentée au CAPC, Musée d’art contemporain de Bordeaux, s’était attirée l’ire de La Mouette, association active dans la protection de l’enfance qui s’était illustrée en portant plainte contre tous les participants. Six ans après, la justice qui n’en
finit pas d’être empêtrée dans ses dysfonctionnements, a cru utile de mettre en examen Henry-Claude Cousseau, ancien responsable du musée et actuellement directeur de l’ENSBA. Les motifs en sont ceux qui, en principe, visent trafiquants de cassettes et réseaux pédophiles : diffusion de messages violents à caractère
pornographique ou contraires à la dignité accessibles à un mineur et diffusion de l’image d’un mineur présentant un caractère pornographique.

Pourtant, des panneaux de mises en oeuvre en garde et des circuits balisés pour éviter certaines œuvres supposées pouvoir troubler le jeune public et les âmes sensibles, avaient été spécialement mis en place. De nombreux élèves des écoles ont visité l’exposition en compagnie de leurs professeurs qui ont, depuis, confirmé la qualité et la haute tenue d’une manifestation destinée à mieux comprendre le monde de l’enfance.

Sud Culture Solidaires s’élève avec force contre cette censure intolérable qui illustre parfaitement la volonté de réprimer toutes les formes de création artistique qui refuseraient de se soumettre au carcan intégriste d’un prétendu ordre moral, puritain ou religieux.

Tentative de censure d’une affiche pastichant la Cène de Léonard de Vinci, affaire des caricatures de Mahomet, retrait d’un triptyque photographique intégrant L’Origine du monde de Courbet…, le contexte actuel est plus que jamais propice à la censure et au retour à « l’ordre moral ». L’autocensure menace d’ores et
déjà la création de glaciation.

Quel champ d’exploration pour l’art s’il faut désormais systématiquement craindre les foudres d’une censure dont les bornes sont dangereusement extensibles.

Chaque artiste devra t’il désormais s’attacher les services d’un conseiller juridique avant de diffuser ses oeuvres ?

Parce que nous sommes tous concernés, Sud Culture Solidaires vous invite à signer massivement l’appel de soutien à Henry-Claude Cousseau en envoyant un mel, avec vos noms, prénoms, qualité et ville à :

soutienhccousseau

Censure a posteriori d’une exposition =
Censure a priori pour la création actuelle et en devenir

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Nouvelle réunion sur la CDIsation le 4 décembre.

Les propositions de l’administration :

•Volume d’emplois autorisés pour 2007 : 1753 ETP CDI (1410 ETP CDI en 2006) et 50 ETP CDD assurés uniquement pour un an (après…?).

•Sur un volume estimé à 400 ETP en besoins permanents, le Ministre, le 13 novembre, s’est engagé à la CDIsation de 350 à 400 agents. Le 4 décembre le ministère de la Culture nous propose 343 ETP CDI auxquels la Direction de l’Inrap soustrait les 24 postes du recrutement 2006.

Résultat : 319 CDI seulement au titre de la résorption de la précarité

L’intersyndicale exige 4 00 CDIsations NETTES, à hauteur des besoins permanents. Le Ministre
doit honorer ses engagements : 24 postes en 2006 et 350 à 400 CDIsations en 2007.

POUR NOS EMPLOIS, TOUS EN GREVE
LE 8 DECEMBRE

 pour que le Ministre tienne ses engagements : 400 CDIsations en 2007 en plus des 24 postes
de 2006.

 pour répondre au plan de charge qui s’annonce pour 2007, il faut obtenir le déplafonnement à hauteur de 2000 ETP.

L’Intersyndicale appelle les agents à participer massivement aux actions dès le vendredi 8 décembre 2006.

C’EST MAINTENANT QU’IL FAUT AGIR.

Paris, le 04 décembre 2006

L’intersyndicale a déposé un préavis de grève reconductible à partir du 8 décembre.

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DERAPAGE DU CAPITAINE ?

Suite au relevé de décision découlant de la grève de mars 2006, la direction du musée Picasso (Mme Baldassari et M. Docaigne) doit recevoir mensuellement les organisations syndicales, pour la poursuite du dialogue social. Accord à peu près respecté jusqu’à ce jour. Mais le rendez-vous pris pour le 29 novembre 2006 entre la direction du musée et la section SUD a été annulé la veille.

En conséquence la section SUD a voulu reprendre un rendez-vous, mais Mme Baldassari nous a demandé de sortir du bureau, en proférant qu’ici les gens travaillent (est-elle la seule à travailler dans ce musée ?), qu’elle n’avait pas le temps, etc…

Cette réaction est manifestement un refus de poursuite du dialogue social et confirme que dans ce musée il n’y a qu’un seul maître à bord !

Les demandes et remarques du personnel n’ayant que peu d’importance, comme les accords passés, ne sont visiblement pas une priorité pour notre chef d’établissement. Nous pouvons donc déduire de cet événement que la construction d’un projet collectif pour l’avenir du musée Picasso ne semble plus être à l’ordre du jour, comme annoncé à la prise de fonction de Mme Baldassari.

La section SUD-Picasso

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