Le Courrier de la Marche Mondiale des Femmes contre les Violences et la pauvreté

Le n° 99 du « Courrier de La Marche Mondiale des Femmes » est paru.

Au sommaire de ce COURRIER SPECIAL MARCHE MONDIALE DES FEMMES:

LA MARCHE MONDIALE DES FEMMES
et le 26 Janvier 2008
JOURNÉE INTERNATIONALE DE MOBILISATION

1 – Déclaration Internationale de la Marche Mondiale des Femmes : Agir ensemble pour un autre monde.

2 – Textes de la MMF sur la situation des femmes en Birmanie, au Congo, en Haiti, au Kenya, en Iran, au Mexique (Chiapas – Attenco et Ciudad Juarez).

3 – Appel du réseau international des Mouvements sociaux.

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Assedic et numéro d’objet

Le numéro d’objet sur les attestations Assedic (AEM) devait être rendu
obligatoire à compter du 1er avril 2008 pour pouvoir embaucher des
artistes et techniciens intermittents.
Cette « usine à gaz » qui devait mettre nombre d’entre nous dans
l’impossibilité d’exercer leur profession n’arrive pas à se mettre en place.
Nous n’avions obtenu aucune réponse à ce sujet lors de nos différentes
démarches tant auprès du ministère de la culture que de la
direction de l’Unedic.

Je viens d’apprendre lors d’un entretien téléphonique avec une
« référente intermittent » de l’assedic de la région Centre, qu’il leur a
été demandé de ne pas tenir compte de l’absence de numéro d’objet sur
les AEM au moins jusqu’à fin 2008.

Stéphane Liger

SUD CULTURE SOLIDAIRES Orléans


A ce sujet lisez aussi: La lettre de l’entreprise culturelle N°182 de février 2008

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18 octobre, 20 novembre, 24 janvier….. Et après ?

18 octobre, 20 novembre, 24 janvier….. Et après ?

Face aux attaques sans précédent du gouvernement contre le service public (RGPP) et du MEDEF contre le
droit du travail (grâce il est vrai à l’assentiment de certaines directions syndicales), seule une riposte
ambitieuse et à la hauteur des enjeux sera de nature à les faire reculer. Visiblement, tel n’est pas le cas :
aucune mobilisation contre la soi-disant « modernisation du droit du travail » de la part des centrales
syndicales prétendument représentatives ; une nouvelle grève « carrée » de 24 heures, après celles des 18
octobre et 20 novembre dans la fonction publique.

Pour SUD Culture Solidaires, ces journées nationales d’action, malgré la forte mobilisation des salariés, se
traduisent par des résultats extrêmement limités en matière de justice sociale. Et il y a fort à parier que le
gouvernement considère ces mouvements comme un excellent dérivatif à la colère qui nous anime face aux
attaques sans précédent qu’il met en oeuvre pour déréguler des pans entiers de la société et refuser aux salariés,
du privé comme du public, le juste partage des richesses qu’ils contribuent à créer.

C’est donc dans ce contexte difficile, et en vue de préserver une unité syndicale indispensable pour l’avenir,
que SUD Culture Solidaires a appelé à cette journée nationale du 24 janvier. Notre décision s’inscrit
également dans le cadre élaboré collectivement au sein de l’Union syndicale Solidaires, dont SUD Culture est
membre, de faire de cette journée un palier dans la convergence indispensable entre salariés des secteurs du
privé comme du public. Plusieurs appels intersyndicaux interprofessionnels ont d’ailleurs été lancés dans ce
sens dans plusieurs départements.

Nos griefs sont nombreux :

  • Hausse des prix (logement, dépenses de transport, de chauffage, d’eau, de produits alimentaires, …), baisse
    ou stagnation des salaires, des prestations sociales et des retraites,…
  • Remise en cause du code de travail pour le seul profit des entreprises (allongement des périodes d’essai,
    possibilité de licenciement individuel à l’amiable, création d’un contrat « de mission »), dénonciation
    continuelle des 35 heures pour y substituer le slogan trompeur et démagogique du « travailler plus pour gagner
    plus ».
  • Casse des régimes spéciaux, nouvelles attaques en vue sur les retraites qui se traduiront par une présence
    accrue au travail (41 ans, 41,5 ans, 42, 43,….) sous peine de recevoir des pensions ridicules.
  • Casse des services publics en général, de la Culture en particulier (réduction des effectifs, abandon de
    missions essentielles, transfert de compétences,…), afin de livrer au privé des pans entiers de l’action
    publique, au détriment futur des usagers qui devront devenir de simples clients qui payeront toujours plus
    pour les services de base.
  • Substitution au pacte social et laïque, d’une fumeuse « politique de civilisation », s’appuyant sur Dieu, les
    églises, une répression judiciaire accrue et un individualisme forcené, d’où seront exclus les plus faibles et
    tous ceux dont l’ADN ne sera pas compatible.

Alors que le locataire de l’Elysée veut nous imposer sa politique réactionnaire et de nouveaux sacrifices tout
en étalant outrageusement sur la place publique son appât du gain et son goût du luxe, nous voulons
simplement profiter de nos vies avec de vrais salaires.

Mais nous le répétons, fort de l’expérience passée, cette forme d’action, deviendrait-elle mensuelle, ne peut
nous satisfaire. Elle ne pourra pas plus mobiliser les salariés qui, de plus en plus, s’interrogent sur ces grands
messes à l’efficacité réduite. Parce que nous sommes tous concernés, le mouvement social ne peut continuer à
rester ainsi parcellisé, au gré des revendications plus ou moins corporatistes.

Il nous appartient de réfléchir, tous ensemble, aux formes de luttes que nous voulons développer dans
les prochaines semaines. Pour SUD Culture Solidaires, le succès de nos revendications ne peut qu’être
l’aboutissement d’une mobilisation large, unitaire et durable des salariés du public comme du privé,
s’appuyant sur des assemblées générales souveraines sur les lieux de travail.

Paris, le 21 janvier 2008

SUD Culture Solidaires

Lire aussi le communiqué de l’intersyndicale Culture.

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POUR LES SALAIRES, LES EMPLOIS ET LE SERVICE PUBLIC…

Suite aux journées de grève des 18 octobre et 20 novembre 2007, le gouvernement propose :

 des négociation annuelles sur les salaires seraient instituées,

 la valeur du point fait partie de la négociation salariale,

 les primes et indemnités ne seront plus intégrées au calcul sur le maintien du pouvoir d’achat,

 des mesures partielles et individuelles sur la grille indiciaire seraient envisagées.

Mais, l’essentiel n’a toujours pas été pris en compte par le gouvernement. C’est la raison pour laquelle les fédérations de fonctionnaires CFDT, CFTC, CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA ont claqué la porte, suite au rendez vous avec le secrétaire d’Etat à la Fonction Publique A. Santini le 14 janvier. Elles appellent donc à un mouvement de grève et de manifestations le jeudi 24 janvier.

Salaires et pouvoir d’achat ? Aucune mesure !

La valeur du point d’indice est en retrait de plus de 6% par rapport au coût de la vie. Le gouvernement exclut toute augmentation du point d’indice au moins égale à l’inflation ! Les années antérieures de perte du pouvoir d’achat passent aux pertes et profits !
Exigeons l’augmentation du point d’indice et la refonte globale de la grille indiciaire.

Les retraites ? 41 annuités pour tous… Puis 42, 43…!

Le gouvernement prépare dès 2008 le passage à 41 annuités pour tous.
Exigeons le retour aux 37,5 annuités à taux plein pour tous public/privé.

Emplois et conditions de travail ? Réduction massive des effectifs !

Tout indique, au regard des mesures prises dans la Fonction publique, et particulièrement au sein du Ministère de la Culture, que le seul objectif est de réduire massivement le nombre d’agents dans les services publics. Contre vents et marées, le gouvernement s’en tient à ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Ce dogmatisme « comptable », le fameux « faire mieux avec moins » se fait au mépris des conditions de travail et de la qualité du service rendu à la population.
Exigeons la création d’emplois publics statutaires à la hauteur des moyens nécessaires pour que le service public réponde au mieux à ses missions et aux besoins de la population.

Avenir du service public culturel ? RGPP !

Les annonces faites par le Président de la République au conseil de modernisation des politiques publiques le 12 décembre 2007 portent un coup fatal au Ministère de la Culture tel qu’il a été conçu depuis sa création. La RGPP, c’est la remise en cause de ses missions, de ses structures et de ses emplois.
Exigeons l’arrêt de la liquidation du Ministère de la Culture, instrument indispensable à la population qui doit notamment répondre aux objectifs : démocratiser la culture, la rendre accessible à tous et favoriser la création.

C’est pourquoi nous appelons tous les agents du Ministère de la Culture à faire grève le jeudi 24 janvier 2008, à se réunir en assemblées générales sur leurs lieux de travail, à débattre des modalités de lutte pour l’avenir et à participer massivement aux manifestations organisées dans toutes les régions ce jour-là.

Paris, le 17 janvier 2008

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L’APPEL DES PROFESSIONNELS DE L’ACTION CULTURELLE CINEMATOGRAPHIQUE

Les différentes annonces distillées ces dernières semaines n’ont
pas fini d’inquiéter le monde de la Culture. La riposte commence à
s’organiser . 300 professionnels de l’action culturelle
cinématographique se sont retrouvés le 11 janvier au cinéma St André des
Arts (Paris). SUD Culture Solidaires , signataire de l’appel y participait .
Vous trouverez donc joints: la lettre à la ministre de la Culture
et le communiqué qui y font suite.


Lisez aussi l’Appel Cinéma et Audiovisuel

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