Les négociations s’ouvrent enfin sur le plan de titularisation des enseignants contractuels

Dans le cadre des négociations en cours sur le nouveau statut des enseignant-e-s-chercheurs des Ensa, nos organisations syndicales ont obtenu l’ouverture d’une négociation pour un plan de titularisation des enseignant-e-s contractuel-le-s employé-e-s durablement sur les besoins permanents de l’enseignement dans les écoles d’architecture.

La directrice de l’architecture en a fait l’annonce au cours du dernier comité technique commun des Ensa du 18 novembre, ce qui a été confirmé par écrit dès le lendemain par le cabinet de la ministre Fleur Pellerin.

Les conditions d’éligibilité à la titularisation, l’échéancier du plan, le volume des emplois concernés comme les modalités de recrutement font dès à présent l’objet d’un cycle de discussion qui devra s’achever fin février 2016.

Il va sans dire que l’ambition et l’ampleur de ce plan de titularisation dépendront pour beaucoup de la mobilisation de chacun.

Nous vous tiendrons régulièrement informés de l’évolution de cette négociation.

Nous avons aussi rappelé fermement au cabinet et à l’administration qu’il est exclu que les intéressé-e-s voient leurs charges horaires diminuées ou leur lien contractuel fragilisé, comme l’avait déjà acté l’instruction de la ministre Aurélie Filippetti du 23 Juillet 2013 sur la contractualisation des enseignants.

Paris, mardi 24 novembre 2015
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La vie reprend le dessus, la lutte continue.

Profondément touché par les attentats perpétrés à Paris et à Saint-Denis le 13 novembre 2015 dans des lieux culturels, sportifs et de loisirs, SUD Culture Solidaires exprime sa profonde tristesse et sa solidarité avec toutes les victimes, avec leurs familles, leurs collègues, leurs ami-es.

Le mouvement syndical est un instrument de la démocratie et de la lutte collective pour une société d’égalité, de justice sociale et de paix. Notre combat contre tous les fascismes et pour la transformation sociale prend tout son sens après une telle horreur.

La nécessité de se retrouver, de s’exprimer

Suite à ce drame effroyable la section SUD Culture Solidaires du Louvre a souhaité maintenir son assemblée générale du lundi 16 novembre. Nous voulions affirmer notre rejet de toute stigmatisation d’une partie de la
population pour son origine, sa religion. Nous souhaitions mettre en garde contre une réponse allant vers le tout sécuritaire, solution réductrice et liberticide. Enfin, nous attendions que chacun-e puisse exprimer sa douleur, son incompréhension et ses craintes face à l’avenir dans sa vie personnelle et au travail.

Le temps de la critique

Nul n’était préparé à affronter ces événements dramatiques sans précédents, pas plus au ministère de la Culture qu’au musée du Louvre. Le secrétaire général du ministère l’a reconnu lors du CHSCT exceptionnel du 16 novembre. Suite aux décisions difficilement compréhensibles d’ouverture puis de fermeture de samedi matin, il aurait été souhaitable qu’au Louvre on
reconnaisse aussi ce cafouillage.

Lisez la suite ci-dessous.

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Précarité à la BnF : La direction doit prendre ses responsabilités !

La BnF emploie depuis des années des agent-e-s non titulaires à temps incomplet sur des besoins permanents pour assurer le bon fonctionnement de son service public, par exemple le soir et le weekend. Ces agent-e-s qui accueillent les publics aux Vestiaires, en banques de salles, en pieds de tours, qui travaillent dans les magasins, à la numérisation ou au transfert des collections sont embauché-e-s en CDD. Ces contrats vont de quelques mois à 3 ans à l’issue desquels ils et elles accèdent au CDI – acquis hérité d’une lutte précédente – sans pour autant voir augmenter leur quotité horaire. Ces embauches se font en moyenne sur une base de 80h par mois, ce qui correspond à des salaires très bas : moins de 700 euros mensuels.

Lisez la suite en cliquant sur le document joint ci-dessous.

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Gestion du temps de travail des « vacataires » : une première victoire sur le travail en local aveugle !

En mai dernier, plusieurs « vacataires » de la BnF ont entrepris avec le soutien de la section SUD Culture de lancer une pétition dénonçant la politique du « deux poids, deux mesures » de la direction de la BnF dans le calcul de leur temps de travail. Cette pétition a pu réunir la signature de 125 agent-e-s représentant la large majorité des « vacataires » travaillant sur des postes d’accueil, surveillance et magasinage…

Lisez la suite de ce tract ci-dessous.

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La Culture avant tout

Le projet du président de la République d’ouverture 7 jours sur 7 du château de Versailles et des musées du Louvre et d’Orsay a provoqué une levée de boucliers de l’ensemble des personnels des établissements concernés. La mobilisation des personnels a, dans un premier temps, obligé le ministère à revoir sa copie en réservant cette ouverture supplémentaire à des publics dits « empêchés » et des groupes scolaires. Cette mesure aurait pu convenir aux agents si les conditions d’accueil des publics étaient convenables 6 jours sur 7. Ceci est loin d’être le cas. S’ajoutent la dégradation des conditions de travail, les infrastructures vétustes, un certain public de plus en plus irrespectueux, etc., qui ont fini d’exaspérer l’ensemble des agents. A la demande des personnels d’accueil et de surveillance SUD Culture Solidaires a déposé un préavis de grève reconductible à compter du vendredi 9 octobre 2015.

Ce jour-là, le château de Versailles a été fermé et l’ouverture des salles du musée du Louvre a été fortement perturbée. Une délégation d’agents accompagnée de représentants de Sud Culture Solidaires a exposé au cabinet de la Ministre de la Culture les revendications des personnels inscrites dans le préavis de grève.

Le samedi 10 octobre, au Château de Versailles, après une première discussion avec l’administration et dans l’attente de négociations au ministère de la Culture les agents ont suspendu leur mouvement mais restent très mobilisés.
Au Louvre, ce même jour, la grève a été reconduite massivement. De nombreuses salles n’ont ainsi pas pu être ouvertes au public.

L’ensemble des personnels grévistes s’est rendu devant la pyramide où des prises de paroles à l’intention des visiteurs (concernant les infrastructures défaillantes et les conditions de visite dégradées : « Vos conditions de visite sont nos conditions de travail ») ont eu lieu dans une dizaine de langues différentes. S’il n’est plus nécessaire de le démontrer, nous avons pu constater une fois encore la diversité des richesses des agents d’accueil et de surveillance et leur volonté d’être reconnus et respectés pour leurs compétences.

Le dimanche 11 octobre, dans l’optique de la construction d’un rapport de force étendu, l’assemblée générale du musée du Louvre a adopté une suspension de la grève. L’ensemble des agents reste fortement mobilisé et attend sous 2 mois des réponses concrètes aux revendications portées. A défaut, un préavis de grève sera à nouveau déposé au mois de décembre. Il est donc urgent pour le ministère et les directions des établissements concernés de se positionner sur les revendications des agents.

Le lundi 12 octobre l’annonce pour le Louvre d’une ouverture de la Petite Galerie uniquement à compter de janvier 2016 est un premier pas dans le bon sens. Ce ne sera pas un pied glissé dans la porte. L’ouverture 7/7 c’est toujours non.
Nos camarades de la CGT ont publié ce même jour un tract concernant la surfréquentation de nos établissements et les conditions de travail induites. Cela laisse penser qu’une intersyndicale sur les revendications des agents de la filière ASM, qui n’a pas été possible dans un premier temps, est aujourd’hui envisageable.

Ces revendications sont toujours les mêmes :

  • Le retrait du 7/7
  • L’amélioration significative des conditions de travail et la fin du sous effectif
  • La revalorisation de carrière (révision du décret de corps des TSC, requalification des postes de C en B, augmentation du taux promus/promouvables…)
  • La revalorisation des rémunérations (Primes dominicales, IAT)

Sud Culture Solidaires travaille actuellement au chiffrage des nécessaires revalorisations des primes (dominicales, IAT/IFTS) et heures mécénats.

La mobilisation est là.
Elle ne retombera pas.

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