Contre les violences policières, l’état d’urgence et la criminalisation des luttes.

Depuis le début des mobilisations contre la loi dite « travail », de nombreux médias et observateurs/trices politiques ont pris le parti de mettre en avant, de façon racoleuse, la soi-disant violence de certain-e-s manifestant.e.s. Ces mêmes observateurs/trices ont aussi rapidement entrepris de faire un tri entre bons/nes et mauvais/es manifestant.e.s, entre « pacifistes » et groupes appelés « casseurs ». Ce type de discours médiatique stéréotypé visant à dénigrer la lutte sociale est le même que celui qui assimile de manière très abusive les grèves légitimes de travailleurs/euses à des « prises d’otages ».

Pour SUD Culture Solidaires et du point de vue de ceux et celles qui défilent, luttent et protestent depuis plusieurs mois, la vraie constante qui marque et rythme ces manifestations n’est pas la nuisance de soi-disant perturbateurs/trices, mais bien celle des appareils de répression d’Etat, conjuguée à la violence sociale entretenue dans le monde du travail par le patronat et le capitalisme.

Lisez la suite de cette motion ci-dessous.

image_pdfTélécharger en PDFimage_printImprimer

Combattre les grands projets inutiles et nuisibles

Depuis plusieurs années, des zones à défendre (ZAD) fleurissent un peu partout sur nos territoires. Cette idée née, au sein de la lutte contre la construction de l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, a essaimé dans le cadre des mobilisations sociales et écologiques contre les grands projets imposés et nuisibles. Face aux ravages du développement capitaliste, cette forme d’opposition, par l’occupation et l’action directe permet de reposer clairement notre volonté d’habiter dans un environnement sain et non marchandisé.

Ces mobilisations sociales, menées par des fronts larges (associations, syndicats et organisations politiques), des habitant-es exproprié-es et des personnes s’étant installées sur ces zones menacées, questionnent notre rapport à la terre, à son travail, à la propriété privée, et remettent donc en cause le productivisme et la logique de profit. L’utilité sociale et écologique de nos activités est pour une fois débattue et c’est tant mieux ! C’est intéressant car une réelle transformation écologique passe par la lutte des toutes et tous pour avoir la maitrise de nos choix productifs.

Ces zones à défendre ce sont nos espaces naturels locaux en particulier mais également la Terre en général dans le cas du combat contre le nucléaire civil et militaire ou pour enrayer la crise climatique.

Afin d’engager une réelle transformation écologique et sociale, nous soutenons et appelons à renforcer les luttes contre le nucléaire, contre les grands projets inutiles et nuisibles, pour la justice climatique. Pour cela, nous pouvons continuer à amplifier les mobilisations en cours en transmettant des informations (tracts, projection-débat, etc.) sur celles-ci, en interne et auprès des salarié-es, et en aidant à leur organisation matérielle. Des militant-e-s de l’union syndicale Solidaires le font déjà à travers de leurs syndicats et en s’investissant dans des comités, associations ou réseaux locaux et nationaux.

image_pdfTélécharger en PDFimage_printImprimer

Grève reconduite samedi 4 juin. le compte n’y est pas… La lutte continue !

Pour un quatrième samedi consécutif, les agent-e-s de la BnF, notamment les plus précaires, ont cessé le travail pour dénoncer les coupes budgétaires, la précarité dans laquelle une partie du personnel est maintenue et les sous-effectifs. Manifestations, irruption au petit auditorium et blocage des caisses dès 13h ont montré à nouveau la détermination des agent-e-s- en lutte !

La première réunion de négociation avec la direction lundi 30 mai a permis d’avancer sur certaines revendications : passage et embauche en CDI pour les vacataires sur besoins permanents mis en place au 1er octobre ; accord de principe pour la comptabilisation intégrale du temps de travail dans GTA ; appel de la liste complémentaire de magasiniers/ères en 2 fois : 8 personnes en septembre et le reste de la liste d’ici la fin du 1er semestre 2017. Cependant, les propositions de la direction concernant le passage à 110h sont inacceptables ! Seul-es 19 vacataires seraient concerné-es ! Rien n’est proposé pour les autres que de suivre des formations de préparation aux concours. Les collègues sur contrats recherche, Relire ou filiale, sont exclu-es, tout comme les agent-e-s des vestiaires temporairement. De même, la BnF ne s’est pas engagée sur l’arrêt des suppressions de postes en 2017 et 2018.

Les agent-e-s et les organisations syndicales appellent donc à reconduire la grève samedi 4 juin pour gagner sur toutes leurs revendications…

Lisez la suite de ce tract ci-dessous.

image_pdfTélécharger en PDFimage_printImprimer