Dans l’action pour les droits des femmes le 8 mars !

Les luttes féministes ont permis de conquérir des droits et de progresser vers l’égalité entre les femmes et les hommes. Mais cette égalité est loin d’être effective. C’est pourquoi la journée du 8 mars ne se « fête » pas et n’est pas la « journée de la femme » mais bien celle de lutte pour les droits des femmes ! Le 8 mars est une journée internationale de convergence de toutes nos luttes, celles des femmes d’ici et d’ailleurs.

Le 8 mars à 15h40, plusieurs centaines d’actions sont organisées partout en France. 15h40, c’est l’heure à laquelle les femmes arrêtent d’être payées chaque jour, sur la base d’une journée standard. En France, les femmes sont toujours payées 26% de moins que les hommes. L’an dernier, plus de 300 actions avaient eu lieu.

Les différentes actions et les revendications sont accessibles sur le site de la campagne et celui de Solidaires.

Depuis 20 ans, les chiffres ne bougent pas : 20% des femmes subissent ou ont subi des violences sur leur lieu de travail. Pourtant, 82% des employeurs n’ont toujours pas mis en place de mesures de prévention. Cela peut changer.

Vous avez vous-même été victime de sexisme, de harcèlement sexuel, d’agression ou de viol sur votre lieu de travail ? Ou bien vous en avez peut-être été témoin ? Avant le 8 mars, répondez à la grande enquête sur les violences au travail, afin de rendre visible cette réalité méconnue.

A Paris, un rendez-vous unitaire est prévu à 15h40 Place de la République avant un départ en cortège à 17h.

Les autres lieux de rendez-vous seront sur le site www.8mars15h40.fr

A l’appel de CNDF, CGT, FSU, Solidaires, Action Aid France Peuples Solidaires, Femmes Egalité, UNEF, Chiennes de garde, Encore féministes, Zeromacho, Réseau Féministe « Ruptures », Le Planning Familial, MNCP, ATTAC, femmes libres (radio libertaire), Marche Mondiale des femmes France, UNL, OLF…

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Quelles élections pour le futur CNECEA des ENSA ?

Compte-rendu de réunion au Ministère de la Culture : Groupe de travail administration centrale + Organisations Syndicales + directeurs des ENSA + enseignant-e-s membres du comité d’expert-e-s – 18 janvier 2018

Pour SUD-Culture étaient présents Marianne Veillerot, Patrick Bottier, Nabil Beyhum et Xavier Malverti Pour la CGT étaient présents Dominique Dehais, Olivier Gahinet et Jac Fol, pour la CFDT, Guillemette MOREL-JOURNEL.

Autres présents à la réunion, les membres du Comité d’experts auprès du ministère, Claire Parin, présidente, Catherine Grout, Jean Lucien Bonillo, Nicolas Pauli, Francis Nordemann. Etaient également représentés les directeurs des ENSA avec Nathalie Mezureux (Ensa lyon) et François Andrieux (Ensa Lille)

L’objectif de cette séance présidée par Agnès Vince, directrice de l’architecture entourée de Christian-Lucien Martin et Philippe Grandvoinnet est d’approfondir la discussion sur les textes régissant le futur CNECEA, notamment celui relatif à son élection.

La question de la représentation des différents champs disciplinaires a été tranchée à travers le texte sur la composition du CNECEA, composition équilibrée entre les 6 champs qui devra également traduire la démographie du corps enseignant en affichant un objectif croissant de parité Hommes-Femmes. La question de la représentation territoriale est également affirmée pour que les listes, donc les élu-e-s reflètent bien la diversité géographique. Cette composition suscite l’adhésion générale.

En revanche c’est le processus de vote qui a généré une discussion longue et ouverte au sein du groupe de travail.
Sujet historiquement sensible dans les écoles !, les TPCAU ayant peur d’une approche trop fermée de la recherche et les autres champs disciplinaires craignant de d’être phagocytés par les TPCAU !

Pourquoi SUD Culture Solidaires n’est il pas en faveur d’un vote par discipline alors que nous sommes pour la représentativité de toutes les disciplines ?

Les élections à la CAP actuelle prouvent qu’un collège unique de votants a envoyé des représentants de toutes les disciplines. Il n’est donc nul besoin d’éparpiller les votes chacun dans son coin. Donc nul besoin de séparer les votes pour représenter les disciplines !

Par ailleurs, d’un point de vue démographique, le corps des enseignants titulaires (Professeurs et MA) est composé au total de 824 enseignants. 357 sont dans le champ TPCAU. Dans le collège des maîtres assistants, 313 enseignants sur 701 relèvent du champ TPCAU et 62 en SHSA. Les professeurs ATR sont seulement 5 sur toute la France.

Peut-on imaginer que des chiffres aussi faibles éclatés dans 12 collèges donnent lieu à un vote à la proportionnelle ?

Il est difficile d’imaginer construire une bonne proportionnelle sur de telles statistiques, car un vote enfermé sur les 6 sections disciplinaires ne serait plus proportionnel mais majoritaire !

La question de la pertinence des champs disciplinaires est aussi à interroger dans la mesure où dans certains champs des sous-définitions sont apparues comme en ATR ou STA, et même en VT (avec les paysagistes d’un côté, les géographes de l’autre, et les urbanistes de métier entre les 2 sans doute !). Les nouvelles disciplines sont quant à elles écartelées comme le numérique, généralement entre ATR et STA. Ces deux ordres de raisons laissent comprendre que ni l’objectif de proportionnalité des votes, ni la cohérence disciplinaire n’est vraiment garantie dans une élection par champs disciplinaires.

NON à une segmentation des élections fragmentant et affaiblissant le corps enseignant des ENSA dans un apartheid disciplinaire.

Un autre ordre de réflexion doit aussi être abordé.
Quel objectif veut avoir la réforme ?
Il s’agit d’insérer la recherche dans l’architecture et l’architecture dans la recherche.
Cela suppose d’élargir véritablement la pratique de la recherche et non de la cantonner dans des laboratoires fermés, bunkérisés, dans une posture d’exclusion des praticiens.
Quel type de recherche, quelle pratique ?
La seule solution est d’être transdisciplinaire et non de se figer sur une fétichisation de l’académisme, de ce qu’il y a de pire dans les pratiques universitaires enfermées dans leur discipline.
L’architecture doit se constituer d’emblée comme une discipline dans un sens large incluant des approches diverses, des points de vue concurrents et des méthodes d’intervention sur le réel multiples.

L’inventivité, l’innovation, le renouvellement ont un prix, c’est celui de l’inscription de la recherche dans la pratique professionnelle et non pas leur séparation.

Oui à une recherche en architecture, oui à une architecture inventive et toujours renouvelée, non à une fétichisation de l’académisme.

Parallèlement, le groupe de travail a pointé dans le texte « Arrêté relatif à la composition, à l’organisation et au fonctionnement du CNECEA des ENSA » les éléments d’organisation et de missions du CNECEA qui doivent être clarifiés : rôle de veille et de conseil, règles de quorum, mode de désignation de son président, élaboration et publicité des critères de qualification, articulation avec les comités de sélection locaux….

Affaires à suivre

Les 2 décrets de réforme des ENSA devraient être soumis prochainement en février à la signature interministérielle. Le texte relatif à l’élection des membres titulaires et suppléants du Conseil National des Enseignants-chercheurs des ENSA devrait être porté en comité technique ministériel en mars pour permettre un scrutin en mai-juin 2018. D’autres réunions sont prévues pour la finalisation des textes, notamment la question des critères de qualification.

SUD Culture Solidaires – 18 janvier 2018

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Bienvenue chez les Magasinier.e.s : Moins d’effectif, plus de précarité !

À ces pertes sèches s’est ajoutée récemment la fin brutale de plusieurs contrats de « vacataires » de service public en décembre 2017, parfois sans qu’aucune information préalable de la part de la hiérarchie n’ait été fournie.

Recruté.e.s sur des besoins occasionnels de quelques mois, ces agent-e-s remplaçaient en fait bien souvent des « vacataires » sur besoins permanents qui ont quitté la BnF courant 2017 et que la direction de la BnF a décidé de ne plus remplacer, soi-disant pour « résorber l’emploi précaire », alors qu’il est irrégulier de remplacer des contrats sur besoins permanents par des contrats courts. La section SUD Culture de la BnF, qui est intervenue auprès de la direction au sujet de cette situation, a été informée que sur la trentaine d’agent-e-s concernée par ces fins de contrats, la plupart d’entre eux et elles a finalement été prolongée de quelques mois, ce qui ne règle que temporairement leur situation. Cinq agent-e-s ont toutefois dû quitter la BnF sans qu’aucune prolongation ne leur soit proposée.

Pourtant, dans le même temps, les services font face à des difficultés d’organisation interne notamment liées au non remplacement des « vacataires » sur besoin permanent et plus globalement au sous-effectif, sans que pour autant la précarité au sein de notre établissement soit concrètement résorbée. Car remplacer des « vacataires » en CDI par des ultra-précaires sur des contrats de quelques mois en jonglant avec les personnes pour boucher les trous, c’est en réalité créer plus de précarité, tout en supprimant de fait la nomenclature des emplois.

DES RÉORGANISATIONS DONT LE POIDS PÈSE SUR L’ENSEMBLE DES ÉQUIPES DE MAGASINAGE !

Tous ces postes supprimés entraînent une dégradation de l’organisation du service public et des conditions de travail, renforcée par une politique (non officielle) d’économie de bouts de chandelles consistant à remplacer deux « vacataires » par un.e titulaire. Ce calcul ne prend pas en compte la réalité des besoins des services, notamment pour le travail des samedis que seul-e-s les « vacataires » assurent en continu. Il va sans dire qu’un-e magasinier.ère titulaire travaillant jusqu’à 10 samedis par an ne pourra jamais remplacer deux « vacataires » qui en effectuent au bas mot 4 à 5 fois plus ! En embuscade de cette suppression de postes de « vacataires » se cache donc potentiellement le projet de la direction de faire travailler les titulaires plus de 10 samedis annuels, ce qui n’est pour l’instant pas prévu au règlement intérieur et ce à quoi la section SUD Culture de la BnF s’oppose catégoriquement !

En attendant, la situation a par exemple conduit le département Littérature et Arts à réduire le nombre d’agent.e.s en poste les samedis. Ainsi, les agent-e-s se retrouvent posté.e.s seul.e.s sur des plages horaires très chargées, en arrière-banque de salle et en magasins, là où ils et elles étaient deux auparavant. Cet accroissement de la charge de travail concerne aussi le rangement des salles du rez-de-jardin, dorénavant dévolu à deux seul.es agent.es pour l’ensemble des salles W, V, U et T ! Les communications différées pour le lundi ne seront plus prises en charge à l’avance le samedi, ce qui ne fait que reporter la charge de travail sur les équipes du lundi.

Au service Histoire du département Philosophie, Histoire et Sciences sociales, la situation est également loin d’être satisfaisante, puisque la nouvelle réorganisation du Service Public, pensée notamment pour dégager plus de temps en tâches internes pour les magasiniers titulaires, les renvoie pour l’instant à toujours plus d’heures de SP : jusqu’à 6h de plus effectuées contrairement à la semaine optimale annoncée ! Et la réorganisation annoncée du service public à PHS va se traduire par les mêmes problèmes dans tout le département.
La situation est la même au DEP ou à l’Audiovisuel.

Sur l’ensemble du site Tolbiac l’ouverture à effectifs réduits en semaine et les samedis pose donc de gros soucis d’organisation et fait courir le risque d’une réduction des services offerts au public (à la moindre absence : probabilité de fermeture de magasins, réduction des horaires pour effectuer des photocopies, retards dans les communications, sans parler du travail interne mis en berne…), ce qui ne fait que dégrader les missions de service public de notre établissement.

UNE AUGMENTATION DE LA SOUFFRANCE AU TRAVAIL ET UNE SITUATION CONTRADICTOIRE AVEC L’AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL OBTENUE GRACE A LA MOBILISATION DE 2016 !

Les réorganisations incessantes et toujours plus incohérentes du travail à la BnF induisent pour les agent.e.s des risques accrus d’accidents du travail, de développement de troubles musculo-squelettiques et psychologiques mais aussi une multiplication des arrêts maladie, parfois symptomatiques d’un mal être au travail. Ces réorganisations sont en pleine contradiction avec les recommandations de la médecine du travail, visant à réduire le travail isolé, en local aveugle et/ou insalubre, et le port de charges prolongé.

Elles sont également en contradiction totale avec les préconisations du groupe de travail sur les conditions de travail dans notre établissement, auxquels participent les organisations syndicales au titre de l’application du protocole de fin de grève du 15 juillet 2016 et pour lesquels la direction s’était engagée à prendre en compte l’avis du personnel.

Face à cette situation inacceptable, la section BnF de SUD Culture exige :

• un appel immédiat de la liste complémentaire du dernier recrutement direct de magasinier.e.s

• une CDIsation des vacataires précaires sur prétendus besoins occasionnels, en remplaçant les départs des « vacataires » sur besoins permanents, car si la direction souhaite lutter contre la précarité, elle doit stabiliser l’ensemble des précaires plutôt que de créer de l’ultra précarité et embaucher plein de contrats courts

• l’organisation rapide d’un nouveau recrutement de magasinier.e.s à la hauteur des besoins de la BnF, avec la création d’un véritable volet interne afin de titulariser les « vacataires » qui le souhaitent

• une vraie amélioration des conditions de travail

• un arrêt de la coupe des budgets de l’État et la fin des politiques budgétaires nocives au fonctionnement des services publics

Notre organisation syndicale souhaite en finir avec les problèmes engendrés par le sous-effectif et nous pensons que seule une mobilisation collective fera bouger les lignes. Une Assemblée générale sur ces questions est donc envisagée.

Pour en finir avec le sous-effectif et la précarité,

Prenons les choses en main !

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Pour un débat ouvert, démocratique, multiple et fructueux sur les conditions d’application de la réforme du statut d’enseignant-chercheur dans les établissements d’enseignement supérieur de l’architecture

Compte-rendu de réunion au Ministère de la Culture : groupe de travail administration centrale +Organisations Syndicales +directeurs des ENSA +enseignants membres du comité d’experts – 10 janvier 2018

A l’initiative de l’administration du ministère, un groupe de travail a été constitué pour suivre la mise en œuvre des textes de la réformant en profondeur les ENSA : gouvernance et statut des enseignants chercheurs. Cette consultation aboutira à l’élaboration de textes réglementaires (arrêtés…) qui viendront préciser les décrets et à établir le « doctrine » c’est-à-dire l’esprit de la loi.

Trois camarades de SUD-Culture étaient présents de 10h à 18h, il s’agit de Marianne Veillerot, Patrick Bottier et Nabil Beyhum. Pour la CGT étaient présents Dominique Dehais, Olivier Gahinet et Jac Fol, pour la CFDT, Michèle Ducret.

Ont été excusés les représentants du collège des directeurs des ENSA.

Autres présents à la réunion, les membres du Comité d’experts auprès du ministère, Claire Parin, présidente, Catherine Grout, Jean Lucien Bonillo, Nicolas Pauli, Francis Nordemann.

5 documents ont été présentés par Mme Agnès Vince, directrice de l’architecture entourée de Christian-Lucien Martin, Philippe Grandvoinnet, Nathalie Jacob, Romain Guisti, Stéphanie Ricatti et Kevin Thiery.

Il s’agit :

• Du calendrier de mise en œuvre de la réforme déjà présenté à une précédente séance du CT des ENSA ;

• Du document numéroté 2.2 et intitulé projet d’arrêté fixant la liste des corps de fonctionnaires assimilés aux maîtres de conférences et aux professeurs ;

• Du document 2.3, intitulé Projet d’arrêté relatif à la procédure d’inscription sur les listes de qualification aux fonctions de maître de conférences;

• Du document 3.1, Arrêté relatif à la composition, à l’organisation et au fonctionnement du Conseil National des enseignants-chercheurs des ENSA (comportant un tableau de répartition par disciplines et grades)

• Du document 3.2, Projet relatif à l’élection des membres titulaires et suppléants du Conseil National des Enseignants-chercheurs des ENSA comportant en Annexe un calendrier pour un scrutin en mai-juin 2018.

L’essentiel des discussions a porté sur l’imminence de la constitution du Conseil national des enseignants chercheurs des écoles d’architecture CNECEA, urgence dictée pour respecter ce calendrier électoral. « Le CNECEA est l’instance nationale représentative de la communauté pluridisciplinaire des enseignants-chercheurs des ENSA ». Il est composé de 36 représentants dont 12 nommés par le ministère, et d’autant de suppléants, pour représenter les professeurs et les maîtres de conférences des ENSA. Les missions énoncées sont celles classiques d’une CAP : examen des dossiers d’avancement, congés d’étude et de recherche… Il a un rôle central dans le processus de recrutement des enseignants titulaires : établissement des listes de qualification, doctrine et conseil pour la constitution des comités de sélection locaux. C’est lui qui définira les critères de décharge recherche que chaque ENSA appliquera et déclinera dans son instance académique. Les élections doivent se dérouler au plus tôt pour assurer, entre autres, la gestion des nouvelles candidatures d’enseignants-chercheurs des ENSA qui a été stoppée cette année. Le scrutin devrait se faire sur base de listes et à la proportionnelle.

Les représentants des comités d’experts ont exprimé le souci d’une représentation disciplinaire bien définie, les représentants de l’administration ont présenté différents scénarios formels d’organisation des élections de façon à distinguer le vote et son résultat. Les trois organisations syndicales ont souligné la difficulté, voire l’impossibilité, d’organiser un vote fractionné par disciplines et par grades (six disciplines TPCAU, HCA, STA, ATR, VT, SHS et deux grades professeur et maître de conférence), mais aussi sa non-représentativité des intérêts généraux et la dispersion de la légitimité des votes pour un nombre trop restreint de votants.

Pour sa part SUD-Culture Solidaires a exprimé une position ferme rejetant la multiplication des urnes à l’infini tout en demandant que l’équilibre entre disciplines soit maîtrisé à la sortie.

La position de notre syndicat se décompose en deux parties :

• demander que le résultat à la sortie tienne compte d’une répartition précise, équilibrée, juste, équitable entre disciplines et grades, les nominations du ministère se justifieraient comme compensatoires si un déficit se manifestait,

• demander que le corps électoral soit maintenu unifié, que l’expression des votes se fasse dans la même urne (une par grade).

Nous posons la question de savoir si un trop grand effritement des votes est nécessaire, possible (dans le sens de réalisable), démocratique, s’il ne dénature pas la notion de proportionnelle et ne nous fait pas revenir à une élection à la majorité, mais surtout s’il n’est pas antinomique avec la question même de la recherche qui se doit d’être, surtout en architecture, multidisciplinaire ? Effriter le corps électoral par une politique de votes par collèges ne plonge-t-il pas les enseignants chercheurs dans un environnement de réflexion où seule la discipline est un horizon et l’interdisciplinarité oubliée ? La recherche ne se constitue-t-elle pas à la marge des disciplines, ne reproduisant pas le passé disciplinaire mais inventant des lieux nouveaux où se dessinent des avenirs ? Comment associer pratique et réflexion critique si nous les séparons dans l’expression politique, faut-il continuer de penser la recherche hors-sol ? Nous pensons qu’il est tout à fait possible de bien représenter les intérêts et la représentativité des disciplines, l’équilibre entre elles, tout en conservant un vote unifié en UN SEUL COLLEGE.

SUD-Cultures Solidaires appelle à ce que soient ouverts des lieux de discussion démocratiques dans les écoles sur l’application de la réforme et ses contenus. Il ne s’agit pas seulement d’informer sur les contenus et leurs conséquences, mais d’associer, maintenant que l’on vient aux applications, les principaux concernés aux débats, ce qui n’a pas été fait jusqu’ici. Il faut que chaque école, chaque instance, chaque enseignant s’empare du projet de réforme et explique sa conception de son application.

L’association de la pratique professionnelle et de la recherche n’est pas une tâche simple, mais n’est-elle pas assez noble pour que les opinions s’expriment et discutent ?

IL FAUT OUVRIR LE DEBAT !

SUD-Culture Solidaires a rappelé à maintes reprises que la mise en application de la réforme ne saurait se faire sans moyens accrus, le bouleversement attendu est d’une telle ampleur que se contenter d’une réflexion sur le côté juridique de la réforme sans engagement des moyens nécessaires est surprenant de la part d’une administration qui devrait mieux mesurer les conséquences qui commencent à poindre. Elle ne peut non plus se faire sans une redéfinition des missions du Bureau de la Recherche Architecturale, Urbaine et Paysagère, d’un élargissement de ses compétences, d’une meilleure précision de la qualification de ses missions, de la convocation d’assises sur la recherche en architecture, de recréation de comités consultatifs chargés d’épauler le BRAUP.

SUD-Culture Solidaires appelle nos collègues à exprimer par retour de courrier les réflexions, recommandations, points de vue de nos collègues, pour que s’instaure enfin un débat de fond sur une réforme qui engage le devenir de nos écoles.

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Surprime de fin d’année : défendons une répartition socialement juste | 700 euros pour toutes et tous les éligibles

Pour rappel, les organisations syndicales CGT BnF, FSU et Sud Culture condamnent les choix de la direction qui, en attribuant un complément de 700 euros aux seul-le-s titulaires de catégories A, remet en cause le caractère social du dispositif de la prime de fin d’année.

Cette prime est le fruit de plusieurs années de lutte suite à une tentative de suppression par la direction en 2010. La mobilisation des personnels avait alors permis de sauvegarder la prime et de pérenniser le dispositif qui est aujourd’hui de 400€ brut pour les catégories C, 325€ pour les B et 145€ pour les A, en y incluant l’ensemble des contractuel-le-s à temps incomplet et les contractuel-le-s de catégorie C.

Le dispositif 2017 de prime de fin d’année est complété par le CIA complément indemnitaire annuel), nouveauté mise en œuvre avec le RIFSEEP.

 Totalement inégalitaire (700 euros pour les A, 330 euros pour les autres titulaires, rien pour les contractuel-le-s éligibles à la prime BnF), son montant a été dissimulé aux organisations syndicales lors de la présentation du dispositif de fin d’année. La direction, qui a la main sur les primes, aurait pu évidemment opter pour d’autres choix.

 Cette différence de plusieurs centaines d’euros entre catégories est injuste et irrespectueuse de l’engagement de l’ensemble des personnels à faire fonctionner la BnF. Ces montants divisent les personnels et instaurent une hiérarchie entre les catégories. Ils ne sont pas acceptables.

Suite au boycott du Comité technique du 15 décembre par les organisations syndicales pour dénoncer le dispositif 2017 de prime de fin d’année et le manque de dialogue social à ce sujet, une rencontre avec la direction s’est tenue le 22 décembre.

Afin de faire le point sur les échanges avec la direction et d’envisager les suites à donner, les organisations syndicales CGT BnF, FSU et Sud Culture organisent une Assemblée générale des personnels.

ASSEMBLEE GENERALE DES PERSONNELS
SUR LES PRIMES DE FIN D’ANNEE
Mardi 9 janvier 2018 à 12h45, hall Ouest

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Surprime de fin d’année, la direction doit revoir sa copie !

Les personnels de la BnF réunis en assemblée générale le 9 janvier 2018 ont voté la déclaration suivante :

« Nous, personnels de la BnF, nous opposons à l’application du Complément Indemnitaire Annuel (CIA) tel qu’il a été mis en place pour l’année 2017, à savoir une surprime de 700 euros aux seuls titulaires de catégorie A et 330 euros pour les autres titulaires, en excluant les contractuel-le-s qui touchent la prime de fin d’année BnF.

Nous condamnons les choix injustes de la direction qui divisent et hiérarchisent les personnels selon leurs catégories alors que l’ensemble des personnels participe au bon fonctionnement de l’établissement dans un contexte de restrictions budgétaires et de suppressions de postes toujours plus contraignant.

 Nous demandons concernant le dispositif 2017, l’attribution du même montant de 700 euros de manière égalitaire à tous les agents qui bénéficient de la prime de fin d’année.

 Pour les années à venir, nous demandons le maintien et la pérennité du dispositif de fin d’année tel qu’il existe depuis 2011 dans notre établissement. Ce dispositif est le fruit de mobilisations des personnels et porte des valeurs à caractère social dont la bibliothèque peut être fière, en attribuant des primes de fin d’année plus élevées aux rémunérations les plus faibles.

 Si en plus de la prime de fin d’année, un reliquat est disponible, nous demandons qu’il soit attribué à l’ensemble des personnels éligibles à la prime de fin d’année BnF en préservant son positionnement social et sans modulation en fonction de l’avis des chefs de service ».

Jeudi 11 janvier 2018  9h15, hall Est

*vous disposez d’une autorisation d’absence d’1h sur votre temps de travail pour vous rendre à cette réunion – décret du 28 mai 1982

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