22 mai : toutes les raisons de manifester ensemble

Services publics

La manifestation du 22 mai réunira l’ensemble des agent-es publics ainsi que toutes celles et ceux hors de la fonction publique qui décideront de faire de cette journée un temps fort de mobilisation sociale. Les attaques du gouvernement contre les travailleurs et travailleuses se multiplient tous azimuts. Le mouvement des cheminot-es qui marque l’actualité nous montre que leur lutte concerne tou-tes les salarié-es dans la défense de leurs conditions de travail. Continuer la lecture de « 22 mai : toutes les raisons de manifester ensemble »

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Comité technique d’administration centrale (CTAC) du 10 avril 2018

Voici les points abordés à l’ordre du jour du Comité technique d’administration centrale (CT AC) et que SUD Culture tient à souligner :


Action publique 2022


La mascarade continue ! Alors que le gouvernement Philippe a clairement affiché ses objectifs pour l’avenir de la fonction publique
le 1er février 2018 lors du 1er comité interministériel de la transformation publique (4 chantiers d’attaques globales contre le statut de la fonction publique, la rémunération au mérite, la mobilité et le dialogue social), le ministère, en bon petit soldat, poursuit ses chantiers de réforme en organisant une concertation alibi avec les organisations syndicales. Ce fut encore le cas lors de ce comité technique au cours duquel l’administration nous a refait un énième discours sur la méthode sans bien sûr transmettre d’information concrète.


Q
uels sont les objectifs affichés d’Action publique 2022 ?


Le programme Action Publique 2022 a pour objectif d’accompagner la politique de
réduction des dépenses publiques du gouvernement (-60 Mds €) et les suppressions d’emplois (120 000 annoncées sur le quinquennat). Dans sa lettre du 26 septembre 2017, le 1er Ministre Edouard Philippe indique la finalité du plan Action publique 2022 : identifier « des réformes structurelles et des économies significatives et durables », et « proposer des transferts de missions au secteur privé voire des abandons ». Sur cette base, le gouvernement annoncera des réformes avant l’été.
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Précaires, chômeur.euse.s, nous aussi dans la lutte

Fermer des lignes pour « sauver » la SNCF ? Fermer des hopitaux pour « sauver » l’hopital ? Fermer des classes pour « sauver » l’école ? Fermer des tribunaux pour « sauver » la justice ? Licencier des salarié.e.s pour « sauver » des entreprises ? Liquider Pôle Emploi pour « sauver » les chômeur.euse.s ?

JUSQU’OÙ IRONT-IL.LE.S ? Continuer la lecture de « Précaires, chômeur.euse.s, nous aussi dans la lutte »

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Racisme aux Beaux-Arts

Depuis juin 2017, les organisations syndicales SNAC-FSU et Sud-Culture n’ont cessé d’alerter la direction des Beaux-Arts, la direction d’Organet, Allo-Discrim, le Ministère, la Direction générale de la création artistique (DGCA) et Madame la Ministre. De nombreux témoignages accablants, dans un premier temps non nominatifs, puis signés, suivis de dépôts de plaintes auprès de la police, ont été portés à la connaissance des différentes structures citées précédemment.

Aujourd’hui, sept plaintes pour injures racistes avec harcèlement ont été déposées à la police, qui mène actuellement une enquête préliminaire. Le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) a déposé plainte pour harcèlement moral à caractère aggravant de racisme auprès du procureur de la République. L’Inspection du travail de Paris a également ouvert une enquête.

Contrairement à l’assertion de l’avocat des Beaux-Arts [1] :
– Le CHSCT de l’école n’a jamais été en charge d’une enquête interne,
– La direction des Beaux-Arts a été destinataire des plaintes dès novembre 2017.

Contrairement à l’affirmation de la direction d’Organet [2], celle-ci a pu prendre connaissance des plaintes communiquées en décembre 2017.

À ce jour, malgré les alertes répétées des organisations syndicales et des étudiant-e-s des Beaux-Arts, la demande conservatoire de protection des personnels, faite dans le cadre des instances de l’établissement, n’a toujours pas été mise en place. En conséquence, les employé-e-s plaignant-e-s sont encore exposé-e-s aux pressions et intimidations, et ce, malgré la protection juridique à laquelle ils ou elles ont droit.

Nous demandons :
– que la direction des Beaux-Arts prenne enfin ses responsabilités en protégeant ces agents, suivant les préconisations de la chargée de mission du label « diversité et égalité »,
– que la direction d’Organet applique la demande de la direction des Beaux-Arts en déplaçant la personne mise en cause dans les plaintes,
– que la Charte sociale signée par les organisations syndicales au sujet des prestataires de service soit appliquée, particulièrement sur la non-ingérence des personnels vis-à-vis des prestataires,
– que la DGCA, mise au courant depuis décembre 2017, prenne toute disposition pour combattre ces exactions inacceptables dans une école de la République,
– que le message fort de la Ministre au sujet de l’égalité et de la diversité au sein des établissements sous tutelle du ministère soit non seulement respecté mais aussi intégralement appliqué.

Nous sommes reconnaissants du soutien et de l’engagement des étudiant-e-s dans cette lutte contre le racisme. Nous sommes déterminés à mener le combat jusqu’à disparition de cette idéologie haineuse au sein de notre établissement entaché par cette affaire scandaleuse.

[1] & [2] : 15 Mars 2018 – http://www.liberation.fr/france/2018/03/15/les-beaux-arts-secoues-par-une-affaire-de-racisme_1636267

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Dans l’action pour les droits des femmes le 8 mars !

Les luttes féministes ont permis de conquérir des droits et de progresser vers l’égalité entre les femmes et les hommes. Mais cette égalité est loin d’être effective. C’est pourquoi la journée du 8 mars ne se « fête » pas et n’est pas la « journée de la femme » mais bien celle de lutte pour les droits des femmes ! Le 8 mars est une journée internationale de convergence de toutes nos luttes, celles des femmes d’ici et d’ailleurs.

Le 8 mars à 15h40, plusieurs centaines d’actions sont organisées partout en France. 15h40, c’est l’heure à laquelle les femmes arrêtent d’être payées chaque jour, sur la base d’une journée standard. En France, les femmes sont toujours payées 26% de moins que les hommes. L’an dernier, plus de 300 actions avaient eu lieu.

Les différentes actions et les revendications sont accessibles sur le site de la campagne et celui de Solidaires.

Depuis 20 ans, les chiffres ne bougent pas : 20% des femmes subissent ou ont subi des violences sur leur lieu de travail. Pourtant, 82% des employeurs n’ont toujours pas mis en place de mesures de prévention. Cela peut changer.

Vous avez vous-même été victime de sexisme, de harcèlement sexuel, d’agression ou de viol sur votre lieu de travail ? Ou bien vous en avez peut-être été témoin ? Avant le 8 mars, répondez à la grande enquête sur les violences au travail, afin de rendre visible cette réalité méconnue.

A Paris, un rendez-vous unitaire est prévu à 15h40 Place de la République avant un départ en cortège à 17h.

Les autres lieux de rendez-vous seront sur le site www.8mars15h40.fr

A l’appel de CNDF, CGT, FSU, Solidaires, Action Aid France Peuples Solidaires, Femmes Egalité, UNEF, Chiennes de garde, Encore féministes, Zeromacho, Réseau Féministe « Ruptures », Le Planning Familial, MNCP, ATTAC, femmes libres (radio libertaire), Marche Mondiale des femmes France, UNL, OLF…

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