Vous
trouverez ci-dessous les questions de l’intersyndicale envoyées
mercredi matin 8 avril à la SG. Certaines ont
fait l’objet de réponse du ministre ( cf. Le compte-rendu intersyndical
à sortir le 15 avril) ; d’autres restent sans réponse de la SG.
La période actuelle nous montre l’impérieuse nécessité des services publics et des droits sociaux. SUD Culture Solidaires dénonce l’utilisation de rhétoriques guerrières justifiant la destruction du droit du travail et autres injonctions de travail à tout prix – c’est de coût humain dont il est question, ne l’oublions jamais. Les grands discours ne doivent pas rester sans suite, et des mesures fortes et radicales doivent absolument être prises pour favoriser un réel partage du bien commun. Vous trouverez ici le courrier syndical que SUD Culture Solidaires a adressé au ministre de la Culture le 8 Avril 2020 concernant ces travailleurs/ses.
Le secteur culturel est particulièrement impacté par la crise du covid 19. Il a été un des premiers champs professionnels à devoir cesser toute activité et sera certainement dans les derniers à pouvoir reprendre. Les programmations sont suspendues, les temps de création ne peuvent avoir lieu, le montage de nouvelles productions est impossible, de nombreux festivals sont d’ores et déjà annulés, de même que les interventions en milieu scolaire et les manifestations associatives, les tournages sont également à l’arrêt. Cette situation va durer des semaines, voire des mois. Les activités culturelles ne reprendront pas immédiatement mais sans doute progressivement en fonction des restrictions de jauges et de la réorganisation de nos activités. Ces arrêts auront des répercussions pendant plusieurs saisons. Ce secteur a la particularité d’un recours massif aux contrats précaires, dont ceux des salarié-e-s intermittent-e-s du spectacle, qui sont privé-e-s, de fait, de toute activité professionnelle et de rémunérations salarié-e-s pendant cette crise. Cela aura également un très lourd impact sur le maintien de leurs droits à l’assurance chômage notamment au titre des annexes 8 et 10.
Depuis le rachat de Plurimedia par Media Press en février 2019, la situation de l’entreprise n’a cessé de se détériorer. Conditions matérielles déplorables, délocalisation, licenciements pour des motifs fallacieux et dans des conditions ne respectant pas le droit, départs de salariés dégoûtés ou en burn out (l’entreprise compte près de 25 salariés de moins qu’au moment du rachat), service aux clients dégradé malgré toute la bonne volonté des équipes pour assurer la meilleure qualité possible… La liste est longue, trop longue… … mais pas assez aux yeux d’une direction malveillante. Une direction qui, aujourd’hui, profite sans scrupule de la crise sanitaire actuelle pour accélérer la migration vers ses outils, en vanter les mérites, cracher une fois de plus sur tout le travail effectué par les équipes de Plurimedia depuis 30 ans. Des équipes qui se battent chaque jour pour faire vivre l’entreprise et servir les clients, mais aujourd’hui à bout de force, fatiguées de lutter contre des dirigeants qui sabotent leur travail. Fatiguées, mais pas résignées. Fatiguées, mais en colère.
Quand l’impréparation des pouvoirs publics met en danger la santé, la sécurité et les moyens de subsistance des travailleurs et travailleuses de la Culture.
Que
ce soit au Ministère de la Culture (administration centrale, services
déconcentrés, établissements…), dans les structures privées et associatives,
SUD Culture Solidaires constate depuis le mois de février une impréparation
totale et un retard systématique dans les mesures à prendre face à l’épidémie
du Covid-19.
En
fin de compte, ces mesures n’ont fait que suivre, avec retard, les annonces
déjà insuffisantes des pouvoirs publics. Il s’en est suivi une confusion totale
et des annonces partielles de fermeture. Des informations floues voire
contradictoires ont laissé les salarié·es dans l’inquiétude et l’incertitude,
particulièrement au long du week-end dernier.
Performance des danseur·euses du centre chorégraphique national – Ballet de Lorraine (dont la moitié est en grève) pendant la manif du mardi 14 janvier, à Nancy, avec le concours de Solidaires 54 !
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