Clément Méric : 10 ans plus tard, ON N’OUBLIE PAS, ON NE PARDONNE PAS
Le 5 juin prochain cela fera exactement 10 ans que Clément Méric, jeune militant antifa, membre de Solidaires Étudiant·es, mourrait assassiné par des skins affidés au malfaisant Serge Ayoub.
Nous avons été nombreuses et nombreux à nous dire ce jour-là que ce meurtre, éminemment politique, devait être le dernier. Nous pensions, « plus jamais ça »… Il y a un an c’est Federico Martín Aramburú qui mourrait sous les balles de l’extrême droite. En décembre des bandes de fachos tentaient d’organiser des ratonnades en marge des matches de l’équipe de foot du Maroc…
FACHOS HORS DE NOS FACS ! FACHOS HORS DE NOS QUARTIERS ! PAS DE QUARTIER POUR LES FACHOS !
Quels que soient son nom, son étiquette, son courant, sa soi-disant respectabilité ou normalisation, 10 ans plus tard l’extrême droite reste un danger mortel pour la démocratie et pour notre camp social.
À l’heure où Macron et ses gouvernements font son jeu, l’extrême droite institutionnelle attend tapie dans l’ombre. En parallèle les groupuscules ultra violents pullulent et agissent, la plupart du temps en toute impunité, voire avec la complicité du pouvoir et de la justice…
Quel que soit son vernis de respectabilité, l’extrême droite n’est pas républicaine, elle n’a pas sa place ni dans nos cités ni dans nos vies. Nous n’aurons de cesse de la dénoncer et de la combattre, comme le faisait Clément.
POUR CLÉMENT ! CONTRE L’EXTRÊME DROITE ET SES IDÉES !
Le BookBloc appelle à la grève le 7 juin
Sud Culture Solidaires soutient l’appel à la grève du BookBloc le 7 juin
Lettre ouverte relative aux conditions d’ouverture de la Cité internationale de la langue française
Madame la ministre,
Alors que le Centre des monuments nationaux fait une nouvelle fois la démonstration de son expertise dans le domaine de la maitrise d’ouvrage et dans l’ouverture d’un site, force est de constater que l’Etat ne donne pas les moyens humains à cet établissement public pour remplir ses missions.
En effet, à quelques mois de l’ouverture de la Cité internationale de la langue française, alors que le projet est ambitieux par l’ensemble des missions qu’il sera amené à remplir, l’essentiel manque : le nombre d’emplois publics dédiés.
Comment tout d’abord cautionner que l’ensemble des missions de sécurité-sûreté et d’accueil soit externalisé ? Si l’on peut se réjouir que des agents SSIAP soient sur site 24 heures sur 24, comment se fait-il que ces missions de prévention et de protection du patrimoine ne soient pas dévolues à des agents de la filière accueil et surveillance ? De plus, c’est sur l’ensemble des espaces ouverts au public que les missions sont externalisées. C’est ainsi faire fi de l’engagement des agents de cette filière qui travaillent dans les monuments nationaux et qui ont à cœur non seulement la protection du patrimoine mais également la médiation culturelle qu’ils et elles font vivre au travers les visites commentées. Ces visites commentées sont l’ADN du Centre des monuments nationaux depuis de nombreuses décennies et donnent satisfaction aux visiteurs et visiteuses favorisant ainsi l’accès à la compréhension du site qu’ils et elles visitent. Madame la ministre, c’est un très mauvais signal que vous envoyez à l’ensemble des agents d’accueil et surveillance et aux visiteurs.
Continuer la lecture de « Lettre ouverte relative aux conditions d’ouverture de la Cité internationale de la langue française »Pourquoi ne siégerons-nous pas au CSA-M ce mardi 18 avril
Vendredi 14 avril au soir, le Conseil constitutionnel a rendu une décision lourde de conséquences pour la vie démocratique de ce pays, puisqu’elle permettra désormais à un gouvernement de faire passer en force des réformes sur les sujets les plus divers par le truchement de lois budgétaires rectificatives.
Dans la foulée, le président de la République s’est empressé de promulguer la loi sur les retraites, publiée de nuit, espérant ainsi tourner la page de cette séquence politique attentatoire à la démocratie, et par ailleurs extrêmement compliquée pour lui et l’exécutif.
Il pourra certes se prévaloir d’avoir gagné sur la forme, mais le peu de crédit qu’il pouvait encore avoir dans l’opinion est désormais nul. Ces méthodes qui fragilisent un peu plus la démocratie portent gravement atteinte à l’image de notre pays.
Non content d’accentuer les fractures françaises, le président de la République a choisi d’accélérer encore ses réformes, ainsi que nous l’a appris la Première ministre en meeting ce week-end, et comme il l’a lui-même confirmé dans son allocution hier soir.
Cette stratégie du choc est tout à fait cohérente avec la brutalité politique qui est, depuis janvier, assumée par le gouvernement dont vous faites partie : brutalité envers le monde du travail, envers les manifestants, envers les corps intermédiaires, comme envers la représentation nationale.
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