Mouvement du 5 mai – École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon

Préavis de grève

Les enseignant-e-s de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon demandent au Ministère de la Culture de respecter ses engagements.

L’ENSAL aujourd’hui c’est :

Avec 35% d’enseignant-e-s titulaires, l’ENSAL est à ce jour l’une des ENSA les plus mal dotées alors qu’elle accueille près de 1000 étudiants, et que ses locaux sont prévus pour en accueillir 450.

Pour parvenir à l’objectif de 80% d’enseignant-e-s titulaires auquel s’est engagé le ministère en avril 2017 alors que se dessinait la réforme, l’ENSAL doit se voir attribuer 29 nouveaux postes de titulaires. Pour pouvoir mettre en oeuvre la réforme et le plan de titularisation, l’ENSAL a demandé la création de 7 postes d’associé-e-s dès la rentrée 2018.

Qu’avons-nous obtenu ?
Rien pour 2018 et aucun engagement pour la suite !!!!

Le ministère remet en question les engagements sur lesquels il a pourtant communiqué depuis deux ans !
 C’est incohérent et inadmissible ! Continuer la lecture de « Mouvement du 5 mai – École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon »

22 mai : toutes les raisons de manifester ensemble

Services publics

La manifestation du 22 mai réunira l’ensemble des agent-es publics ainsi que toutes celles et ceux hors de la fonction publique qui décideront de faire de cette journée un temps fort de mobilisation sociale. Les attaques du gouvernement contre les travailleurs et travailleuses se multiplient tous azimuts. Le mouvement des cheminot-es qui marque l’actualité nous montre que leur lutte concerne tou-tes les salarié-es dans la défense de leurs conditions de travail. Continuer la lecture de « 22 mai : toutes les raisons de manifester ensemble »

Racisme aux Beaux-Arts

Depuis juin 2017, les organisations syndicales SNAC-FSU et Sud-Culture n’ont cessé d’alerter la direction des Beaux-Arts, la direction d’Organet, Allo-Discrim, le Ministère, la Direction générale de la création artistique (DGCA) et Madame la Ministre. De nombreux témoignages accablants, dans un premier temps non nominatifs, puis signés, suivis de dépôts de plaintes auprès de la police, ont été portés à la connaissance des différentes structures citées précédemment.

Aujourd’hui, sept plaintes pour injures racistes avec harcèlement ont été déposées à la police, qui mène actuellement une enquête préliminaire. Le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) a déposé plainte pour harcèlement moral à caractère aggravant de racisme auprès du procureur de la République. L’Inspection du travail de Paris a également ouvert une enquête.

Contrairement à l’assertion de l’avocat des Beaux-Arts [1] :
– Le CHSCT de l’école n’a jamais été en charge d’une enquête interne,
– La direction des Beaux-Arts a été destinataire des plaintes dès novembre 2017.

Contrairement à l’affirmation de la direction d’Organet [2], celle-ci a pu prendre connaissance des plaintes communiquées en décembre 2017.

À ce jour, malgré les alertes répétées des organisations syndicales et des étudiant-e-s des Beaux-Arts, la demande conservatoire de protection des personnels, faite dans le cadre des instances de l’établissement, n’a toujours pas été mise en place. En conséquence, les employé-e-s plaignant-e-s sont encore exposé-e-s aux pressions et intimidations, et ce, malgré la protection juridique à laquelle ils ou elles ont droit.

Nous demandons :
– que la direction des Beaux-Arts prenne enfin ses responsabilités en protégeant ces agents, suivant les préconisations de la chargée de mission du label « diversité et égalité »,
– que la direction d’Organet applique la demande de la direction des Beaux-Arts en déplaçant la personne mise en cause dans les plaintes,
– que la Charte sociale signée par les organisations syndicales au sujet des prestataires de service soit appliquée, particulièrement sur la non-ingérence des personnels vis-à-vis des prestataires,
– que la DGCA, mise au courant depuis décembre 2017, prenne toute disposition pour combattre ces exactions inacceptables dans une école de la République,
– que le message fort de la Ministre au sujet de l’égalité et de la diversité au sein des établissements sous tutelle du ministère soit non seulement respecté mais aussi intégralement appliqué.

Nous sommes reconnaissants du soutien et de l’engagement des étudiant-e-s dans cette lutte contre le racisme. Nous sommes déterminés à mener le combat jusqu’à disparition de cette idéologie haineuse au sein de notre établissement entaché par cette affaire scandaleuse.

[1] & [2] : 15 Mars 2018 – http://www.liberation.fr/france/2018/03/15/les-beaux-arts-secoues-par-une-affaire-de-racisme_1636267

Dans l’action pour les droits des femmes le 8 mars !

Les luttes féministes ont permis de conquérir des droits et de progresser vers l’égalité entre les femmes et les hommes. Mais cette égalité est loin d’être effective. C’est pourquoi la journée du 8 mars ne se « fête » pas et n’est pas la « journée de la femme » mais bien celle de lutte pour les droits des femmes ! Le 8 mars est une journée internationale de convergence de toutes nos luttes, celles des femmes d’ici et d’ailleurs.

Le 8 mars à 15h40, plusieurs centaines d’actions sont organisées partout en France. 15h40, c’est l’heure à laquelle les femmes arrêtent d’être payées chaque jour, sur la base d’une journée standard. En France, les femmes sont toujours payées 26% de moins que les hommes. L’an dernier, plus de 300 actions avaient eu lieu.

Les différentes actions et les revendications sont accessibles sur le site de la campagne et celui de Solidaires.

Depuis 20 ans, les chiffres ne bougent pas : 20% des femmes subissent ou ont subi des violences sur leur lieu de travail. Pourtant, 82% des employeurs n’ont toujours pas mis en place de mesures de prévention. Cela peut changer.

Vous avez vous-même été victime de sexisme, de harcèlement sexuel, d’agression ou de viol sur votre lieu de travail ? Ou bien vous en avez peut-être été témoin ? Avant le 8 mars, répondez à la grande enquête sur les violences au travail, afin de rendre visible cette réalité méconnue.

A Paris, un rendez-vous unitaire est prévu à 15h40 Place de la République avant un départ en cortège à 17h.

Les autres lieux de rendez-vous seront sur le site www.8mars15h40.fr

A l’appel de CNDF, CGT, FSU, Solidaires, Action Aid France Peuples Solidaires, Femmes Egalité, UNEF, Chiennes de garde, Encore féministes, Zeromacho, Réseau Féministe « Ruptures », Le Planning Familial, MNCP, ATTAC, femmes libres (radio libertaire), Marche Mondiale des femmes France, UNL, OLF…

8 mars égalité des droits entre les femmes et les hommes : Tout est loin d’être rose au Ministère de la culture

INTERSYNDICALE MINISTÈRE DE LA CULTURE

CGT FSU SUD UNSA

Ce sont nos luttes qui ont permis de conquérir des droits et de progresser vers l’égalité entre les femmes et les hommes. Les lois sont là, elles sont même nombreuses et touchent à nombre de domaines : les salaires, le champ professionnel (de l’embauche à la promotion en passant par les conditions de travail), le droit des femmes à disposer de leurs corps, contre les violences… Malgré cela, en 2017, alors que sur le papier l’égalité femmes/hommes existe, l’égalité réelle est loin d’être acquise et les femmes doivent toujours se battre contre diverses formes de domination à tous les niveaux : travail, salaire, sexisme, violence…

Un 8 mars de lutte pour l’égalité !

La journée du 8 mars est la journée internationale pour les droits des femmes, ce n’est pas la journée de « la » femme, c’est une journée de luttes. En 2017, la mobilisation est plus que jamais nécessaire. Face à ceux qui en France, comme aux États Unis, en Russie, en Pologne ou encore en Turquie veulent remettre en cause nos droits et libertés. Mais aussi pour gagner enfin l’égalité, au travail comme dans la vie. En France, les femmes sont toujours payées 26% de moins que les hommes, et arrêtent chaque jour d’être payées à 15h40. Les femmes refusent de continuer à travailler gratuitement, d’être enfermées dans les temps partiels, de ne pas avoir de perspective de carrière ou d’être confrontées à des violences sexistes et sexuelles.

Tout est loin d’être rose au Ministère de la culture et de la communication

En 2013, un protocole d’accord sur l’égalité professionnelle femmes/hommes, dans la fonction publique, a été signé par l’ensemble des organisations syndicales. Cet accord devait être décliné et appliqué par l’ensemble des employeurs publics. Il aura fallu quatre ans pour que le Ministère de la Culture et de la Communication envisage l’ouverture de négociations. Pourtant, le ministère est loin d’être exemplaire.

La ségrégation horizontale est bien présente avec des femmes largement minoritaires dans la filière technique et surreprésentées dans la filière administrative. Quant au plafond de verre, il reste difficile à briser. En administration centrale, c’est la dégringolade pour les femmes avec 42% de femmes aux postes de directions au 1er janvier 2016 contre 54% en 2014. La situation dans les établissements et les services à compétence nationale est toujours aussi lamentable et critique avec à peine plus d’un tiers de présidentes. Et la composition des jurys ne garantit assurément pas un recrutement non sexiste. Au Ministère de la Culture et de la Communication, les hommes dirigent et se recrutent !

Comme ailleurs, les femmes sont également moins bien payées que les hommes. Certes la progression indiciaire est liée à l’ancienneté (et les hommes du ministère sont en moyenne plus âgés), mais ne considérer la différence de rémunération entre hommes et femmes au ministère qu’au travers cette donnée, c’est faire fi des situations d’interruption (congés parentaux, temps partiels) qui freinent cette progression et restent l’injuste apanage des femmes.

Quant aux primes, elles participent très largement à cet écart de rémunération : le montant des primes des hommes étant supérieur dans dix-neuf corps de fonctionnaires sur vingt-six présents au ministère (Bilan social 2014) !

Alors, le 8 mars, à 15h40, on arrête tout !

8 mars 2016 Journée internationale de LUTTES pour les droits des FEMMES !

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Pourquoi le 8 mars ?

C’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Historiquement c’est en 1910 que Clara Zetkin (révolutionnaire allemande), lors du congrès international des femmes socialistes, proposa d’organiser chaque année une journée internationale de la femme. Mais ce n’est pas la journée de « la » femme (symbole de la féminité) comme les médias se complaisent à le répéter. Il n’y a pas une femme, mais des femmes, toutes différentes, qui luttent jour après jour, année après année pour l’égalité !
Et pourtant, dans plusieurs établissements du ministère de la culture, le 8 mars est devenu la journée célébrant les représentation de LA femme, à travers manifestations, expositions et parcours thématiques. Ils renforcent ainsi auprès du public le stéréotype de la femme universelle sans jamais donner à s’interroger sur ce concept.

 Pourquoi se battre ?

Les inégalités entre les femmes et les hommes persistent malgré des batteries de lois !
Et ceci malgré les luttes menées par les femmes qui ont permis aux femmes d’accéder au travail, à l’indépendance vis-à-vis du conjoint, à la contraception, à l’IVG, à la reconnaissance et la condamnation du harcèlement sexuel, des violences faites aux femmes…

 En 2016, l’égalité n’est toujours pas là : il y a encore des combats à mener.

La suite en pièce jointe.

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