=> [MAJ 11/03, 14h] OCCUPATION DU THÉÂTRE DE TOULOUSE EN COURS !

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SUD Culture Solidaires Secteur Spectacle Vivant
Aujourd’hui 8 Mars 2021, la journée internationale de lutte pour les droits des femmes prend une dimension toute particulière en pleine crise sanitaire. Rien d’étonnant à cela, donc, que l’une des revendications importantes portées par les occupant.es du Théâtre de l’Odéon soit un meilleur accès, pour toutes les salariées du secteur, au congés-maternité.
Nous soutenons bien sûr cette revendication, ainsi que l’ensemble des revendications portées par nos camarades qui occupent le Théâtre de l’Odéon. En particulier l’ouverture immédiate de négociations pour la réouverture des lieux de culture.
Mais aussi la prorogation de l’année blanche pour tou.tes les intermittent.es du spectacle, et surtout, son élargissement à l’ensemble de tous les chômeurs et de toutes les chômeuses. Et si nous prenons comme un signal encourageant le fait que La Ministre de la Culture, Roselyne Bachelot soit venue à la rencontre des occupant.es du Théâtre de l’Odéon samedi soir pour écouter leurs revendications, nous ne sommes pas assez naïf.ves pour penser qu’un seul signal (aussi fort soit-il) soit suffisant pour que nous abandonnions la lutte. Car aucun signal à ce jour ne nous laisse penser en revanche que le gouvernement ait prévu d’abandonner sa contre-réforme de l’assurance-chômage (qui devrait s’appliquer à partir du 1er juillet) ni celle des retraites. Or nous savons bien que ces réformes, si elles sont maintenues, auront des effets désastreux et sans précédent sur la paupérisation de
celles et ceux qui sont d’ors et déjà parmi les plus précaires.
Communiqué des syndicats Solidaires de la Branche Eclat-Animation – 8 mars 2021
La branche de l’animation est très féminisée. 64% des salarié·e·s de la branche Eclat (Ex-Animation) sont des femmes. Elles représentent le cœur des métiers de l’animation mais aussi de l’administration.
Les femmes majoritairement touchées par la précarité : majoritaires dans les bas salaires et les temps partiels imposés.
L’enjeu des salaires pour les femmes dépasse la branche: les femmes étant sur-représentées dans cette branche, une régression salariale pour tou.te.s dans la branche, par exemple du fait de la suppression du dispositif d’évolution de carrière, amène à une régression qui touche en moyenne davantage les femmes dans la société !
Communiqué complet:

Ce sont leurs luttes qui ont permis aux femmes de conquérir leurs droits. Les lois pour l’égalité entre les femmes et les hommes sont là, elles sont même nombreuses, et touchent à nombre de domaines : salaires, champ professionnel (de l’embauche à la promotion en passant par les conditions de travail), droit des femmes à disposer de leurs corps, contre les violences… Pourtant, l’égalité réelle est loin d’être acquise et les femmes doivent toujours se battre pour défendre ces droits et lutter contre les diverses formes de la domination patriarcale à tous les niveaux : au travail, dans la rue, à la maison…
Les femmes refusent de continuer à travailler gratuitement, d’êtres sous-payées, d’être enfermées dans les temps partiels, de ne pas avoir de perspective de carrière et d’être confrontées à des violences sexistes et sexuelles. Il faut s’attaquer au système patriarcal partout, tout le temps : dès l’école maternelle, dans la rue, dans les médias, dans les entreprises, au travail comme dans toutes les organisations collectives, et bien sûr dans la Culture. C’est ce système qui « autorise et tolère » socialement les conduites de dominations et de violences envers les femmes.
Continuer la lecture de « 8 mars : l’intersyndicale culture CGT-FSU-SUD déambule dans Paris en soutien aux travailleuses invisibles et de la culture »Communiqué Sud Culture Solidaires, secteur Spectacle Vivant

Depuis un an que la crise de la Covid 19 a mis en panne notre monde, nous subissons toutes et tous des privations de liberté immenses, notre corps social, nos vies, nos possibilités d’existence sont directement touché·es (avec plus ou moins de violence selon la classe sociale à laquelle nous appartenons). Alors que la crise sanitaire a permis à certains groupes capitalistes d’augmenter de plus de 25% leurs richesses en un an, les plus fragiles d’entre nous sont, comme d’habitude, frappé·es de plein fouet.
Continuer la lecture de « Sauver la culture, c’est d’abord sauver celles et ceux qui la font vivre. »Depuis maintenant un an, nous connaissons une situation sanitaire particulièrement grave, à cause de la pandémie toujours en cours, qui s’est rapidement doublée d’une crise sociale importante.

Pour protéger un minimum les agent-e-s les plus fragiles, et en particulier les agent-e-s contractuel-le-s, à temps plein ou à temps incomplet, qui n’ont que des contrats courts, le ministère de la Culture a prolongé à plusieurs reprises la plupart de ces contrats. C’est ce qui a ainsi été fait le 15 décembre 2020 et le 31 janvier dernier.
Continuer la lecture de « « En attendant Godot » ou quand la prolongation des contrats au ministère de la Culture pendant la crise sanitaire et sociale se fait attendre ! »