Face aux revendications légitimes que portent le personnel de la BnF et plusieurs organisations syndicales depuis des mois, après 16 jours de grève très suivis depuis la fin du mois de mai, les réponses de la direction de la BnF et du ministère de la Culture sont très largement insuffisantes :
Après plusieurs semaines de mobilisation, des réponses largement insuffisantes !
Liste complémentaire du dernier recrutement direct de magasiniers/ères : Appel de seulement 6 personnes de la liste complémentaire, dont un seul contractuel à temps incomplet de la BnF, ce qui laisse sans solution 29 personnes de cette liste, dont 9 agent-e-s « vacataires » de la BnF, alors que les besoins de postes existent partout à la BnF à cause du sous-effectif cumulé d’année en année (90 postes de magasiniers-ières de perdu-e-s en 8 ans) et de l’augmentation de charge de travail qui en découle. Il n’y a donc aucun rééquilibrage du recrutement en faveur de la catégorie C, malgré les promesses initiales de la direction à ce sujet.
« Vacataires » en fin de contrat : Passage en CDI de seulement 6 « vacataires » en CDD ayant beaucoup d’ancienneté sur la vingtaine de collègues en fin de contrats le 31 décembre prochain, les autres ne se voyant proposer que des prolongations de contrats de quelques mois, ce qui ne constitue pas une vraie solution permanente.
Amélioration des conditions de travail : Aucune accélération ou engagement supplémentaire sur l’amélioration des conditions de travail sur les différents sites.
Sortie de la précarité : La mise en place d’un volet interne pour les prochains recrutements de magasiniers/ières est toujours bloquée.
Direction des Publics : Si des reclassements dans le bon groupe d’emploi ont finalement été arrachés pour certain-e-s agent-e-s concerné-e-s par la création de la DPU, ainsi que des garanties sur le respect des métiers et des statuts, il n’y a pas de réponse sur les postes actuellement vacants, sur la stabilisation définitive de plusieurs collègues, sur la prise en compte des demandes concrètes des agent-e-s concerné-e-s et sur l’avenir réel des agent-e-s des Vestiaires. On est donc loin d’un vrai volet social pour la création de cette nouvelle direction.
Au niveau des primes : La direction reste pour l’instant bloquée sur son système injuste et inégalitaire de CIA, qui remet en cause le système social de la prime de fin d’année en faveur des bas salaires, ce que nous ne pouvons pas accepter. De plus, les augmentations prévues de régime indemnitaire sont en-dessous de ce qui aurait pu être fait si les crédits fléchés accordés avaient été entièrement utilisés pour cela.
Les dernières annonces inadmissibles sur les postes et le budget 2019 :
► Perte de 10 postes en équivalent temps plein travaillé, ce qui va encore aggraver la situation, la BnF ayant perdu 270 postes depuis 2009, avec une surreprésentation de la catégorie C.
► Diminution de 50 000 euros du budget de formation.
► Diminution de 10 000 euros du budget de l’Action Sociale, qui est pourtant un budget essentiel.
Alors, puisque le peu de réponses sont insuffisantes, puisque la direction et le ministère de la Culture refusent de prendre vraiment en compte les besoins de l’établissement et la situation des agent-e-s, on continue, on lâche rien et on agit !
Toutes et tous en grève le SAMEDI 1er déc. ! Rendez-vous sur le piquet de grève
dans le hall Est à partir de 11h !
Section de la Bibliothèque nationale France
Le 28 novembre 2018
Messageries : sud@bnf.fr et sudbnf@hotmail.fr
Notre site internet : sudculturebnf.wordpress.com