Pour un quatrième samedi consécutif, les agent-e-s de la BnF, notamment les plus précaires, ont cessé le travail pour dénoncer les coupes budgétaires, la précarité dans laquelle une partie du personnel est maintenue et les sous-effectifs. Manifestations, irruption au petit auditorium et blocage des caisses dès 13h ont montré à nouveau la détermination des agent-e-s- en lutte !
La première réunion de négociation avec la direction lundi 30 mai a permis d’avancer sur certaines revendications : passage et embauche en CDI pour les vacataires sur besoins permanents mis en place au 1er octobre ; accord de principe pour la comptabilisation intégrale du temps de travail dans GTA ; appel de la liste complémentaire de magasiniers/ères en 2 fois : 8 personnes en septembre et le reste de la liste d’ici la fin du 1er semestre 2017. Cependant, les propositions de la direction concernant le passage à 110h sont inacceptables ! Seul-es 19 vacataires seraient concerné-es ! Rien n’est proposé pour les autres que de suivre des formations de préparation aux concours. Les collègues sur contrats recherche, Relire ou filiale, sont exclu-es, tout comme les agent-e-s des vestiaires temporairement. De même, la BnF ne s’est pas engagée sur l’arrêt des suppressions de postes en 2017 et 2018.
Les agent-e-s et les organisations syndicales appellent donc à reconduire la grève samedi 4 juin pour gagner sur toutes leurs revendications…
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