Manifestation samedi 11 juin : on n’attend pas ! Des droits pour tout.es !

La campagne Antiracisme et Solidarité appelle à organiser partout des manifestations le 11 juin contre le racisme et contre l’extrême droite, pour l’égalité des droits de toutes et tous, pour la justice sociale et climatique.

À Paris, la manifestation partira à 15h de la Place Blanche.

Partagez, faites vivre la solidarité ! Que toutes celles et ceux qui se retrouvent dans ce mot d’ordre et qui ont l’envie d’agir participent se retrouvent dans la rue le 11 juin avec toutes les organisations antiracistes, antifascistes, féministes et écologistes à l’initiative de cet appel.

D’où que l’on vienne, où que l’on soit né.e, notre pays s’appelle Solidarité !

16 avril : « non » à l’extrême-droite, pour la justice et l’égalité

Manifestations partout !

Contre le racisme et contre le fascisme
Notre pays s’appelle Résistance !

Nous y (re)voilà ! Il y a cinq ans Macron se prétendait le barrage contre le fascisme. C’est le contraire qui s’est passé.

Après cinq ans de Macron au pouvoir l’extrême-droite n’a jamais été aussi haute électoralement.
Jamais ses insanités et obsessions n’ont été autant débattues et reprises.
Jamais les groupes violents fascistes n’ont été autant en confiance pour commettre des agressions racistes et attaquer les organisations du mouvement social.

Et pourtant… Jamais le candidat du pouvoir en place n’avait autant annoncé son intention de harceler migrant·e·s et sans-papiers, de s’attaquer aux étranger·e·s et mettre en pièce les acquis sociaux. Son ministre de l’intérieur trouve même « trop molle » la candidate d’extrême-droite !

D’où que l’on vienne, où que l’on soit né·e·s, d’Ukraine, de Syrie, du Soudan, du Mali ou de France, notre pays à nous s’appelle Solidarité.
Alors, dans chaque quartier, dans chaque village, dans chaque ville, entrons en résistance !

Dès ce samedi 16 avril, manifestons partout pour dire non au fascisme et non au racisme.

On est là ! Alors dès maintenant organisons-nous, ensemble, aux côtés des collectifs de sans-papiers et migrant·e·s, aux côtés des familles de victimes des violences policières et pénitentiaires, aux côtés des syndicalistes en lutte, aux côtés des collectifs et associations dans nos quartiers pour ne pas laisser un pouce de terrain à l’extrême-droite et à ses idées, pour riposter à chaque attaque et faire vivre l’égalité et la solidarité.

Les rdv : https://antiracisme-solidarite.org/

Contre le racisme et les violences policières: manifestation nationale

Union syndicale Solidaires

Les moyens actuellement mis en œuvre pour accueillir celles et ceux qui fuient l’horreur de la guerre en Ukraine démontrent chaque jour que les arguments jusqu’alors utilisés contre l’accueil inconditionnel étaient faux économiquement. Ces arguments ne servaient qu’à justifier les mesures qui amplifient monstrueusement le racisme et les inégalités sociales.

A l’occasion des journées internationales contre le racisme (21 mars) et contre les violences policières (15 mars) la Campagne Antiracisme et Solidarité et le Réseau d’Entraide Vérité et Justice organisent ensemble une grande manifestation nationale contre le racisme et les violences policières et pénitentiaires le 19 mars à 14h place du Châtelet.

Réfugié.es : un « deux poids deux mesures » insupportable !

Communiqué SUD Culture Solidaires

Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les déclarations se multiplient au plus haut sommet de l’État en faveur de l’accueil des réfugié.es ukrainienn.nes. Si nous ne pouvons que nous en réjouir, et espérer qu’il ne s’agira pas de vaines promesses, que leur accueil se fera dans de bonnes de conditions, nous ne pouvons en revanche ignorer l’intolérable tri raciste qui a lieu à la frontière ukraino-polonaise notamment. Pendant que toutes facilités sont données aux réfugié-es en possession de papiers d’identité ukrainiens, les étranger.ères extra-européen.nes en provenance d’Ukraine sont laissé.es à eux-mêmes, voire refoulé.es, insulté.es. Ce traitement différencié est insoutenable.

Tout comme l’hypocrisie du gouvernement qui se présente comme le défenseur des réfugié.es alors que dans le même temps les migrant.es et étranger.ères présent.es en France font l’objet de maltraitance institutionnelle et de violences policières : tentes lacérées, « chasse au migrant », refus de la préfecture de recevoir des travailleurs sans papiers en grève depuis des mois, difficultés kafkaïennes pour obtenir des rendez-vous en préfecture… Nous n’oublions pas non plus que la seule réaction du ministre de l’Intérieur, à la suite de la mort d’une trentaine de migrant.es dans la Manche, a été d’appeler au renforcement de Frontex, la sinistre agence de contrôle des frontières, dont le budget a explosé depuis sa création en 2004.

L’État français n’a évidemment pas l’exclusivité de la répression contre les migrant.es. C’est tous les États européens qui pourchassent et refoulent les migrant.es, les réfugié.es qui tentent de rejoindre l’Europe, faisant de ses frontières de vastes cimetières. Ainsi, la semaine dernière, des milliers de migrant.es ont joint leurs forces pour tenter de franchir les clôtures barbelées de Melilla. La police espagnole a fait montre d’une violence inouïe en frappant les migrant.es à terre et en faisant usage de leurs armes. Plusieurs dizaines d’entre eux.elles ont été blessé.es par la police.

Cette même Europe sous-traite depuis des années le sale boulot, moyennant finances, de rétention et de traque aux migrant.es, à des pays aux marges de l’Europe  (la Libye, le Maroc, la Turquie, par exemple). N’oublions pas non plus tous les murs, tous les barbelés qui ont été érigés pour bloquer les exilé.es venu.es notamment de Syrie, d’Irak, d’Érythrée, d’Afghanistan…

SUD Culture Solidaires revendique l’accueil inconditionnel de tout.es les réfugié.es et exilé.es quelle que soit leur origine.

Pour un monde sans frontières !

Liberté de circulation et d’installation !

20 mars 2021: stop à l’impunité!

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Appel du Réseau d’Entraide Vérité et Justice, des collectifs de familles de tué·e·s, de blessé·e·s et de mutilé·e·s par les violences et les crimes des forces de l’ordre et des agents pénitentiaires.

Depuis 10 ans, les victimes des violences d’État marchent pour la vérité,  la justice et la réparation. Cette année, pour afficher leur volonté d’union,  de soutien et de solidarité mutuels, elles ont décidé de créer le Réseau d’Entraide Vérité et Justice.  

Ce samedi 20 mars 2021, notre réseau appelle à des marches et rassemblements partout en France, dans le cadre des Journées internationales contre les violences des forces de l’ordre et contre le racisme.  Née le 15 mars 1997 à Montréal, au Canada, la Journée internationale contre la brutalité policière s’est aujourd’hui étendue à la Suisse, à l’Allemagne, au Royaume-Uni, à la France, à la Belgique, à l’Espagne, et au  Portugal, en passant par le Nigeria, les États-Unis et le Mexique.  

Le 21 mars, la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale est célébrée en mémoire du massacre de Sharpeville (Afrique  du Sud) en 1960, où la police a tué 69 personnes noires, lors d’une manifestation pacifique contre l’apartheid. 

En France, les crimes et les violations des droits humains ont été institutionnalisés avec le Code noir de Louis XIV, puis le Code de l’indigénat. Depuis, la répression violente voire mortelle des personnes racisées est constante et elle s’étend désormais à toutes celles et tous ceux qui  contestent la politique gouvernementale.  

Les dérives de l’utilisation de la force par les « personnes dépositaires de l’autorité publique » ne cessent de s’aggraver à l’encontre de toute la  population. Des violences répétées, permanentes, qui ne sont ni des « bavures », ni des « dérapages », ni des faits-divers isolés. 

Au cours des 44 dernières années, 746 personnes sont décédées à la  suite d’une intervention des forces de l’ordre, dont 78 du fait d’agents hors  service (selon le seul recensement existant, réalisé par le site d’information Bastamag). En 2019, on totalisait 26 décès, 29 en 2020. À cela,  s’ajoute le nombre effarant de blessé·e·s et mutilé·e·s « pour l’exemple » : depuis trois ans on a dénombré 30 éborgnements et 5 mains et 2 pieds  arrachés par des LBD ou des grenades.

La suite ici : https://blogs.mediapart.fr/reseau-dentraide-verite-et-justice/blog/110321/20-mars-2021-stop-limpunite