Samedi 13 juin : Mobilisation contre les violences policières

L’Union syndicale Solidaires et SUD Culture appellent à rejoindre la marche « Vérité et Justice » à Paris (rendez-vous 13h30 république) et tous les rassemblements ce samedi 13 juin à l’appel du Comité Justice pour Adama.

Nous ne négocierons aucune de nos libertés publiques, jamais !
Dans le monde d’après, nous allons les exercer et en grand !

Black Lives Matters !

Justice pour George Floyd, pour Adama, pour toutes les victimes des violences policières et du racisme !

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Union syndicale Solidaires

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Malgré l’interdiction de la préfecture de Paris, la première grosse manifestation post déconfinement pour les droits des personnes sans papiers a été un vrai succès. A l’appel de la marche des solidarités dont l’union syndicale Solidaires, des milliers de personnes ont ainsi pu exprimer leur colère quant à leurs conditions de vie qui ne leur permettent pas de se protéger de l’épidémie. Invisibles parmi les invisibles, précaires parmi les plus précaires, ils et elles exigent de pouvoir se protéger correctement du virus ainsi que la fermeture des centres de rétention administrative qui ont été de nombreux foyers épidémiques. Une nouvelle fois, ils et elles ont fait la démonstration de leur exigence à obtenir l’égalité en tout, et notamment de leurs droits. Et cela débute par leur régularisation administrative !

A toutes ces revendications légitimes, la réponse du pouvoir a été comme à son habitude le déni et la répression. Gazages, nassages, interpellations et gardes à vue ont été le lot de cette manifestation, le préfet Lallement et ses troupes guerrières ne pouvant s’empêcher de nombreuses violences policières que l’union syndicale Solidaires condamne fermement. Si nous nous félicitons que toutes les personnes interpellées aient été relâchées, Solidaires réclame que les auteur-es et responsables des violences policières soient poursuivi-es et condamné-es.

Après les rassemblements de la semaine dernière devant les hôpitaux, le succès de cette manifestation est le signal pour enclencher la contre-offensive sociale indispensable afin d’empêcher le capitalisme et le patronat fassent du monde d’après, un monde encore plus décasté socialement que celui de l’avant. Ce monde d’après doit être sans violences policières, sans Didier Lallement et ses semblables, il doit être celui des travailleurs, des travailleuses, avec ou sans papiers, se mobilisant massivement pour défendre nos droits, notre protection sociale, nos vies.

Pour reconquérir nos droits perdus et en gagner de nouveaux. Un monde d’espoir.

Paris, le 31 mai 2020

Déconfinement phase 2 : presque tous les droits sauf celui de manifester !

Union syndicale Solidaires

Le gouvernement déconfine le pays. Mais s’il devient à nouveau possible de consommer, de circuler à plus de 100 km, voire de se distraire dans l’espace public tout en respectant les gestes barrière, la démocratie reste largement confinée. Avec une répression sociale qui, des quartiers populaires aux mouvements sociaux, ne s’est jamais arrêtée depuis le 17 mars avec son corollaire de violences policières, le droit de se rassembler dans la rue reste lui interdit au-delà de 10 personnes. La rue doit être l’apanage de la consommation et certainement pas celui de l’expression sociale et politique, notamment dissidente. Et nul doute que la police y veillera.

Un choix idéologique a donc été clairement fait. Déjà celui de privilégier l’économie sur la santé avait fortement alerté. Il est désormais complété par un « ferme ta gueule » que symbolisent des interdictions de manifester, comme celle signifiée à l’encontre de la manifestation pour les droits des personnes sans papiers du 30 mai. De la même manière, de nombreux rassemblements, même limités à 10 personnes, sont systématiquement contrôlés et verbalisés, comme cela s’est produit à Nancy cette semaine. La croissance économique plutôt que la démocratie, comme un résumé liberticide du monde d’après. Celui-ci s’annonce donc bien pire que celui d’avant, le pouvoir politique profitant pleinement de la sidération provoquée par la pandémie sanitaire pour accélérer son projet autoritaire.

Alors que le patronat et le gouvernement mettent à sac ce qu’il reste de droits sociaux et de garanties collectives, l’Union syndicale Solidaires dénonce fortement l’interdiction faite au mouvement social de ne pouvoir rendre visible dans l’espace public son point de vue et son opposition à des politiques antisociales.

Nous exigeons le rétablissement immédiat du droit de manifester et mettrons tout en œuvre pour qu’en tous lieux puissent s’exercer nos droits sociaux et nos libertés publiques pour une véritable démocratie sociale.

Le préfet de police de Paris interdit la manifestation des sans-papiers prévue ce samedi 30 mai à Paris

Union syndicale Solidaires

Les collectifs de sans-papiers et les organisations qui les soutiennent, soit plus de 180 associations, syndicats, groupes locaux… ont annoncé leur intention de manifester ce samedi 30 mai en raison de l’urgence de la situation sanitaire, sociale, économique que vivent les sans-papiers.

Très nombreux à vivre en foyer dans des espaces exigus et souvent délabrés qui ne permettent aucune distanciation physique, ils ont été à la merci du virus. Parmi les travailleur-euses sans-papiers, très nombreux-ses sont ceux et celles qui ont continué à travailler pendant le confinement et sont resté-es invisibles parmi les invisibles. Ceux et celles qui ne le pouvaient pas n’ont eu droit à rien : pas de chômage partiel, pas de chômage tout court, aucune aide de l’Etat.

Le confinement, cela a été aussi les contrôles multipliés en particulier pour les personnes prenant les transports en commun en région parisienne, nombreux-ses sont ceux et celles qui ont continué leur travail la peur au ventre.

Voilà pourquoi les sans-papiers veulent manifester et vont le faire. Ils ont prévenu la préfecture qu’ils feraient respecter les mesures sanitaires. Comment justifier, l’ouverture du Puy du Fou, celle des écoles et des transports publics, celle des lieux de culte au nom d’une liberté fondamentale et refuser ce droit tout aussi fondamental qui est de manifester ?
L’injustice, les discriminations, l’exploitation, cela suffit ! La régularisation pour tous et toutes, la suspension du paiement des loyers dans les foyers, la fermeture de centres de rétention administrative seraient des premières mesures en faveur de la dignité à laquelle ils et elles ont droit.

A l’heure où l’assemblée nationale a décidé de voter en faveur de l’application Stop Covid que de nombreuses associations jugent liberticide, la Préfet Lallement en rajoute !

Le droit fondamental à manifestation est notre droit qu’on soit avec ou sans papiers. Nous serons présent-es à leur côté ce samedi 30 mai.

Le 8 mars 2020, marchons encore pour l’égalité !

CGT-FSU-UNSA-SUD ministère de la Culture

Ce sont leurs luttes qui ont permis aux femmes de conquérir leurs droits. Les lois pour l’égalité entre les femmes et les hommes sont là, elles sont même nombreuses, et touchent à nombre de domaines : salaires, champ professionnel (de l’embauche à la promotion en passant par les conditions de travail), droit des femmes à disposer de leurs corps, contre les violences… Pourtant, l’égalité réelle est loin d’être acquise et les femmes doivent toujours se battre pour défendre ces droits et lutter contre les diverses formes de la domination patriarcale à tous les niveaux : au travail, dans la rue, à la maison…

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Femmes et retraites moins grandes perdantes?

Le gouvernement, à force de nous vouloir du bien, a décidé de s’auto-amender pour améliorer la réforme des retraites pour les femmes, comme quoi, ce n’était pas si bon que ça ! Rappelons qu’aujourd’hui les femmes ont des retraites inférieures de 42% à celles des hommes, différence ramenée à 29% en comptant les pensions de réversions.

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