La reprise d’activité et l’ordonnance inique sur les congés en question !
Cette nouvelle conférence téléphonique a été consacrée à un certain nombre de sujets qui n’ont toujours pas reçu de réponses ou des réponses incomplètes auxquels s’ajoutent deux nouvelles thématiques sur la reprise de l’activité et les congés « obligatoires ». Nous commencerons par celles-ci.
Les trois organisations syndicales, la CGT, la CFDT et l’Union
syndicale Solidaires, demandent l’ouverture d’une négociation portant
sur l’établissement d’un plan de continuité de l’activité ainsi que sur
les conditions de prise en charge des absences.
Cette négociation liée à l’épidémie de Covid-19 porterait notamment sur les sujets suivants :
droit de retrait,
modalités d’évaluation des risques,
modalités de définition et de mise en place des mesures de prévention,
incluant :
o l’organisation du travail et moyens,
o la présence des effectifs
o l’amélioration des conditions de sécurité,
o la formation et l’information
modalités d’information et consultation des instances représentatives du personnel.
Les organisations syndicales réaffirment leur souhait de commencer à
négocier l’ensemble de ces sujets sans attendre le verdict de la Cour
d’appel et surtout avant la réouverture des sites, le calendrier
judiciaire ne devant pas faire passer au second plan le dialogue social,
la santé et les conditions d’emploi au sein d’Amazon France logistique.
Difficultés pour vivre, précarité, inégalités de salaires, de
revenus, discriminations contre les femmes, contre les personnes
victimes du racisme. Nous sommes nombreux et nombreuses à subir ces
injustices. Avec la crise sanitaire et économique :
• Il y a plus de personnes dans la précarité : les
mesures de prolongement des droits au chômage ne résolvent pas la
situation de ceux et celles qui ont très peu pour vivre.
• Le chômage partiel, s’il permet de garder un
revenu de remplacement (en moyenne 84 % du salaire net), ne permet pas,
sauf jusqu’à hauteur du SMIC ou en cas de maintien de la totalité du
salaire par l’employeur, de garder un salaire en totalité.
Cela concerne tous ceux et celles qui sont éloigné·es du travail mais
surtout ceux et celles qui ont des petits salaires, et qui perdent
primes, pourboires, heures de nuit… Et puis certain·es sont privé·es de
ce droit au chômage partiel et se trouvent simplement sans emploi.
• Il y a aussi tous ceux et celles qui n’ont pas arrêté de se rendre sur leur lieux de travail,
que leurs tâches soient indispensables à la société, ou que leurs
entreprises aient jugé qu’il fallait continuer à gagner de l’argent par
leur travail. Et souvent ce sont ceux et celles dont les métiers sont
traditionnellement peu valorisés dans la société ou dans leur
entreprise.
Pour les soutiens aux exilé·es, l’état d’urgence sanitaire et les
mesures de confinement menacent toutes les personnes à qui l’on refuse
le droit de circuler et de s’installer en France et en Europe.
Si des mesures ont été prises comme le renouvellement de titre de
séjour, des autorisations provisoires et de l’aide médicale d’État, les
conditions d’existence des exilé·es en font à l’évidence des « personnes
à risque » face au coronavirus et pour autant cela n’est pas pris en
compte par les pouvoirs publics.
Que ce soit aux frontières de la forteresse Europe ou intérieures,
sur les campements et les habitats de fortune, dans la rue mais aussi
dans les structures d’hébergement ou les foyers de travailleurs
migrants, la violence d’État durant l’épidémie du Covid-19 continue par
des agressions policières comme à Calais, des refoulements, expulsions
ou placements en Centre de rétention, mais aussi par une indifférence
des plus froides.
Des collectifs et associations ne baissent pas les bras et malgré le confinement. Elles
poursuivent leurs actions de soutien direct aux exilé·es par des
distributions de repas dans la rue. Elles dénoncent les pratiques
préfectorales qui maintiennent les obligations de présentation en
commissariat pour les personnes assignées à domicile et enferment des
sans-papiers dans les endroits les plus propices à la contamination.
Elles utilisent les armes juridiques pour contester des ordonnances de
la loi d’urgence sanitaire qui mettent en suspens le droit d’asile,
continuent leurs actions de plaidoyer et d’informations.
Voici trois fiches d’informations syndicales de SUD Culture Solidaires, concernant le secteur privé, qui portent sur le télétravail, les arrêts de travail et les protections sanitaires au travail, dans le cadre de la crise sanitaire et sociale actuelle :
Alors que le monde entier fait face à la pandémie, ce premier mai
sera plus que jamais la journée internationale de luttes des
travailleuses et travailleurs.
Depuis le début de la crise sanitaire, des millions de personnes sont
confinées. De nombreux pays vivent grâce aux oublié-es, aux invisibles
de nos sociétés, qui continuent à travailler, le plus souvent au risque
de leur propre vie.
Évidemment ce sont d’abord l’ensemble des personnels de santé qui
n’ont pas comptées leurs heures, leur dévouement. Ensuite il y a tous
les salarié-es, souvent des femmes, du commerce, de l’agro-alimentaire,
du paramédical du social, du nettoiement…, ainsi que tous-tes ces
agent-es de la fonction publique qui ont continué d’assurer leurs
missions de service publics, et plus largement ceux et celles qui
travaillent au service de la population.
Les paroles de reconnaissance des gouvernements n’ont pas été suivies
d’actes forts. Les mots sont évidemment insuffisants pour exprimer
notre colère, et notre détermination à faire changer les choses. Nous porterons ce 1er mai 2020, bien que confiné-es, les revendications qui sont plus que jamais d’actualité :
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