Communiqué de SUD Culture Loiret / DRAC Val de Centre
Revendications SUD Culture Solidaires Loiret / Drac Centre Val de Loire:
- Assurance chômage annexes 8 et 10.
Quelles que soient les aides accordées à la profession, il y aura toujours des exclus d’où la
nécessité pour les intermittents du spectacle du report de la date du maintien de nos droits
prévue jusqu’au 31 août 2021.
Le maintien des droits doit tenir compte de la période d’incapacité de travailler même
partielle, plus 1 an.
La date fixée arbitrairement au 31 août 2021 n’avait un véritable intérêt que si l’ensemble du secteur pouvait reprendre une activité normale au 1er septembre 2020, ce qui n’est pas le cas.
Les potentiels nouveaux entrants sont exclus de fait du système dit de l’année blanche et se retrouvent sans aucune ressources. Le seuil d’accès aux annexes 8 et 10 doit être abaissé de toute urgence pour ces catégories de salariés.
Communiqué complet :
Pourquoi refusons-nous de siéger aujourd’hui au CT Spécial des DRAC ?
A la demande des représentant.es du personnel, un CT Spécial des DRAC avait été convoqué ce jour à partir de 9h30. Initialement prévu sur une journée, nous avons appris la semaine dernière que celui-ci se réduisait à une demi-journée.
Il fallait en effet faire de la place au CT de l’administration centrale, que le secrétaire général avait initialement voulu expédier sur la journée du 3 décembre, avant finalement de lui accorder chichement une demie-journée supplémentaire pour examiner tous les documents relatifs à la restructuration de l’administration centrale.
A ce jeu de pousse-pousse, c’est le CT spécial des DRAC qui s’en trouvait désormais réduit à peau de chagrin, un vendredi après-midi. L’ensemble des organisations syndicales a demandé à maintenir cette instance sur une journée complète, quitte à la reporter à une date ultérieure afin de bénéficier des conditions permettant l’échange et l’analyse des sujets importants pour nos services déconcentrés.
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Pour SUD Culture Solidaires participaient Tahar Benredjeb, Thomas Byhet, Olivier Doyelle (comme expert), Isabelle Poirier et Anissa Santos de Oliveira. Pour la CFDT, Christine Bongart, Karine Delfolie et Anne-Lise Devernay. Pour l’administration Marc Drouet, Frédérique Boura, Héléne Dron et Isabelle Laurent. Nous avons regretté l’absence complète des médecins de prévention, ce qui en dit long sur l’intérêt qu’ils/elles portent, en ces circonstances difficiles, aux agent.es de la DRAC. Ce CHSCT s’est déroulé par conférence téléphonique. Pendant toute la durée de l’état d’urgence sanitaire, des procédures spécifiques ont été mises en place.
En guise de préliminaire
Afin de donner un cadre formel aux réunions téléphoniques du jeudi, l’intersyndicale avait demandé la tenue d’un CHSCT, ce qui oblige l’administration à en respecter les règles de fonctionnement telles qu’elles sont définies dans son règlement intérieur. Le president du CHSCT, garant du respect du fonctionnement du CHSCT, doit notamment transmettre, en amont de la réunion, toute documentation relative à chacun des points de l’ordre du jour susceptible d’éclairer les membres du CHSCT. La secrétaire générale s’était engagée à informer les représentant-es du personnel de tout sujet qui entrent dans le champ de compétence des instances. Une nouvelle fois, nous avons vu ce que valent ces engagement puisque nous n’avons eu droit qu’à une documentation particulièrement indigente se limitant à ½ page de données incomplètes sur le statut administratif des agent.es durant le confinement . Il n’y avait strictement rien sur les points importants de l’ordre du jour. A l’évidence, ces mauvaises pratiques et ce simulacre de dialogue social sont trop ancrés pour qu’elles changent et le lien de confiance, qui était déjà faible, est désormais rompu. C’est bien parce que nous avons été élu.es et que vous nous faites confiance pour vous représenter que, malgré la tentation, nous essayons de ne pas pratiquer la politique de la chaise vide.
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