Le gouvernement organise la pénurie Mobilisons-nous pour rompre avec le productivisme !

Union syndicale Solidaires

En réponse à la baisse de production du nucléaire et celle du gaz russe, la première ministre, E. Borne, sort la solution miracle, les économies d’énergie et veut mettre tout le monde à contribution, Etat, collectivités, entreprises et citoyen·es.

La première ministre dit préférer les économies choisies plutôt que les coupures subies. Or, les personnes en situation de précarité énergétique sont déjà dans l’économie subie.

Pour autant leur situation n’a jamais ému le gouvernement ! Et ce ne sont pas les chèques énergie qui suffiront. Ce sont les mêmes qui subissent aussi un logement passoire thermique et des difficultés pour payer leur transport ou leur alimentation. Les plus riches dépensent sans compter et ne se soucient pas de leur surconsommation d’énergie ni de leurs effets sur le réchauffement climatique, l’affaire des jets privés est un exemple flagrant…

Pour les entreprises, elle prévoit un marché d’échange de droit à consommer. En clair, les entreprises qui consomment le plus pourront continuer à le faire !

En refusant de questionner le dogme de la croissance, E. Borne lance la planification écologique axée sur le plein emploi et de la croissance avant tout. De plus, la relance du nucléaire est l’une des priorités pour sortir des énergies fossiles en occultant ses risques majeurs, la radioactivité et la production de déchets ingérable.

Pour les salarié·es, c’est la poursuite de la baisse des droits sociaux (droit du travail, assurance chômage, réforme des retraites…), et pour les entreprises, le gouvernement se contente d’incitation sans contrainte. Il s’agit de préserver le modèle productiviste qui génère toujours plus d’inégalités et qui est responsable de la rupture de l’équilibre écologique de la planète.

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12 mars : marche pour le Climat et la Justice sociale

Communiqué Union syndicale Solidaires

Guerre en Ukraine, pandémie, crise climatique, profits records du CAC40, tous sont des maux du capitalisme qui engendre victimes, déplacements de population, précarité, misère. Celui-ci est resté assis sur une base d’un autre siècle qui se caractérise par l’impérialisme, l’exploitation sans limite des ressources naturelles et des travailleurs et des travailleuses pour le profit de quelques-uns.
Nous ne voulons pas choisir entre déflagration nucléaire qu’elle soit militaire ou civile et cataclysme climatique car l’un et l’autre mèneraient à la faillite de l’humanité et de la planète. Faire cesser le conflit en Ukraine est fondamental et se mobiliser massivement le 12 mars pour un sursaut écologique et social, tout autant.

Le rapport du GIEC sonne l’alarme !

Le second volet du rapport du GIEC, paru le 28 février, confirme la multiplication des risques climatiques que nous connaissons déjà et qui vont s’amplifier avec le réchauffement climatique : vagues de chaleur, incendies de forêt, pénurie d’eau, inondations et leurs conséquences, victimes, déplacements de population, pertes de rendements agricoles, pertes d’exploitation pour les entreprises touchées.

Il met l’accent sur les mesures d’adaptation nécessaires pour limiter les effets des risques climatiques. Les experts du GIEC insistent sur la préservation et surtout la restauration de notre environnement et enjoignent à une baisse drastique de nos émissions de gaz à effet de serre.

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Le 14 mars unissons nos révoltes !

Union syndicale Solidaires

Depuis presque deux ans, notre pays est traversé par des long conflits sociaux et environnementaux qui loin de s’éteindre, voient les mouvements foisonner, se rencontrer, penser, réfléchir et porter des projets de transformation sociale et écologique.

Le samedi 14 mars, notamment à Paris, de nombreuses actions et manifestations sont prévues, pour le climat, pour la justice sociale, contre les violences policières, pour nos retraites, appelées par les organisations syndicales, les associations de luttes sociales et environnementales, les mouvements climatiques, les collectifs de lutte contre les violences, les assemblées de victimes, les gilets jaunes.

L’ensemble de ces luttes, de ces mouvements a un adversaire, le système capitaliste, ses politiques néolibérales et avec lui des gouvernants et des institutions, qui exploitent et asphyxient la planète, brisent et avilissent les travailleuses et travailleurs, discriminent, répriment et promeuvent et soutiennent des régimes autoritaires pour maintenir leur emprise.

Dans nos luttes depuis des mois, nous avons appris à nous connaître, nous avons déjà pris des initiatives communes et partout des liens se sont tissés. Le samedi 14 mars doit être une nouvelle occasion d’unir nos forces dans un objectif commun et, dans le respect des tactiques de chacun-e, de faire entendre nos voix pour augmenter encore d’un cran la pression sur ce gouvernement et les possédants et d’imposer une réelle transformation sociale, écologique, et féministe.

« Changer le système », ce n’est pas qu’un slogan mais une urgence absolue, pour l’Union syndicale Solidaires c’est par notre présence en masse le 14 mars dans les différentes initiatives que nous pourrons le mettre en acte.

Paris, 10 mars 2019