Union syndicale Solidaires
En réponse à la baisse de production du nucléaire et celle du gaz russe, la première ministre, E. Borne, sort la solution miracle, les économies d’énergie et veut mettre tout le monde à contribution, Etat, collectivités, entreprises et citoyen·es.
La première ministre dit préférer les économies choisies plutôt que les coupures subies. Or, les personnes en situation de précarité énergétique sont déjà dans l’économie subie.
Pour autant leur situation n’a jamais ému le gouvernement ! Et ce ne sont pas les chèques énergie qui suffiront. Ce sont les mêmes qui subissent aussi un logement passoire thermique et des difficultés pour payer leur transport ou leur alimentation. Les plus riches dépensent sans compter et ne se soucient pas de leur surconsommation d’énergie ni de leurs effets sur le réchauffement climatique, l’affaire des jets privés est un exemple flagrant…
Pour les entreprises, elle prévoit un marché d’échange de droit à consommer. En clair, les entreprises qui consomment le plus pourront continuer à le faire !
En refusant de questionner le dogme de la croissance, E. Borne lance la planification écologique axée sur le plein emploi et de la croissance avant tout. De plus, la relance du nucléaire est l’une des priorités pour sortir des énergies fossiles en occultant ses risques majeurs, la radioactivité et la production de déchets ingérable.
Pour les salarié·es, c’est la poursuite de la baisse des droits sociaux (droit du travail, assurance chômage, réforme des retraites…), et pour les entreprises, le gouvernement se contente d’incitation sans contrainte. Il s’agit de préserver le modèle productiviste qui génère toujours plus d’inégalités et qui est responsable de la rupture de l’équilibre écologique de la planète.
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