[Paris] Grève des salariés de l’animation des 14 et 15 décembre !

Rendez-vous Mercredi 15 à 13H : Rassemblement devant le Ministère de l’Éducation, 110 rue de Grenelle, métro Solférino, RER Musée d’Orsay.

Pour rappel, les métiers de l’animation participent à la culture, à l’éducation, à la citoyenneté pour une société plus solidaire.

Comme tous les métiers au service de la population (services publics, associations, … ), ils participent de la bonne santé physique et psychique des citoyens.

Ils sont une formidable opportunité de développement économique durable génératrice de milliers d’emplois.

Ne pas respecter les travailleur-ses de l’animation, c’est ne pas respecter les publics qu’ils animent et qui bénéficient de leur travail, enfants, jeunes, séniors, familles soit l’ensemble de la population.

Pourtant ils sont très mal payés, peu reconnus socialement, souvent méprisés !

Il est donc temps que cela change ! En 2022 mobilisons nous et ne lâchons rien !

Toutes et tous en grève pour nos droits, nos métiers, nos conditions de travail !

Pour toute précision, consultez le site du Collectif France animation en lutte !

Pendant que l’avenant 182 détricote les salaires dans la branche Eclat-Animation, un rapport parlementaire tire la sonnette d’alarme

Communiqué des syndicats Solidaires dans la branche Eclat-Animation

Ildénoncela double exploitation patriarcale et capitaliste que subissent les femmes dans ces professions pourtant indispensables, notamment celles d’animatrices périscolaires.

François Ruffin, député de la 1ère circonscription de la Somme (La France Insoumise), et Bruno Bonnell, député de la 6e circonscription du Rhône (La République En Marche), ont conduit depuis fin 2019 une mission parlementaire d’information sur « les métiers du lien » dont le Rapport final a été présenté au Parlement en juin 2020[1].

Des métiers à très forte utilité sociale, complètement dévalorisés

Parmi ces « métiers du lien » figure celui des « animatrices périscolaires ». Ce métier, bien que jugée essentielle pour le développement éducatif des enfants demeure la·mission « parent pauvre » du maillage éducatif. Comme l’a fait le rapport parlementaire, nous choisissons de mettre ce métier au féminin car il est très essentiellement occupé par des femmes et la non reconnaissance économique et politique que ce métier subit est la conséquence de mécanismes patriarcaux qui servent les intérêts capitalistes : non considération des savoirs-faire professionnels dits « féminins » car considérés comme « naturels » et non pas comme des compétences justifiant une reconnaissance économique.


Communiqué complet