15 décembre : toutes et tous à la BnF Tolbiac, mardi 15 décembre à partir de 8H30

L’Intersyndicale de la Bibliothèque nationale de France se mobllise.

15 décembre : toutes et tous à la BnF Tolbiac, mardi 15 décembre à partir de 8H30

Vous trouverez ci-joints :

  • Le communiqué de presse, le communiqué aux dirigeants des organisations syndicales de la Fonction Publique
  • L’appel pour les agents de la Culture et des bibliothèques, à converger à la BNF le mardi 15 décembre.

La motion de la BNF :

*Motion adoptée par les personnels de la BnF réunis en Assemblée générale jeudi 10 décembre 2009 dans le hall ouest du site François Mitterrand

Adresse des agents de la BnF aux directions nationales des syndicats de la fonction publique et aux travailleurs des services publics :

Les personnels de la BnF réunis en AG le 10 décembre 2009 soutiennent l’initiative prise par les agents de la BPI de s’adresser aux directions des fédérations de la fonction publique. C’est effectivement au niveau de toute la fonction publique que doit être menée la lutte contre les suppressions de postes et pour le retrait de la RGPP.

Dans ce combat, la responsabilité des directions nationales des syndicats de la fonction publique est décisive. C’est pourquoi à leur tour les personnels de la BnF ont décidé de s’adresser à elles pour leur demander:

  • de se prononcer clairement pour le retrait de la RGPP. Aucune suppression de postes !
  • de refuser de participer à toute concertation dans le cadre de la mise en application de la RGPP. Il ne saurait y avoir de bonne application de la RGPP !
  • et sur cette base d’organiser dans l’unité le combat de l’ensemble des travailleurs de la fonction publique contre le gouvernement et sa RGPP

100 présents au monent du vote: 80 pour, 10 contre, 10 abstentions.

« L’HERITAGE NE SE TRANSMET PAS, IL SE CONQUIERT » André Malraux (1935)

Ce soir, a eu lieu une diffusion du tract intersyndical (téléchargez le ci-dessous) à un vernissage/ mécénat au Louvre par une vingtaine de militants de SUD Culture Solidaires et des non-syndiqués. Même si cela n’a pas fait trembler le gouvernement, Frédéric Mitterrand été obligé de passer par une porte dérobée, ce qui est un petit succès. Autant le rendre indésirable partout où il passe.

La grève est votée à la Réunion des musées nationaux

Aujourd’hui jeudi 10 décembre les personnels de la Réunion des musées
nationaux réunis en assemblée générale à l’initiative de
l’intersyndicale ont voté à une large majorité la grève.
Reçues hier par la direction dans le cadre du préavis de grève, les
organisations syndicales n’ont obtenu aucune réponse satisfaisante sur les
revendications présentées dans la plateforme commune :

MAINTIEN ET APPLICATION DE L’ACCORD D’ENTREPRISE

L’annonce récente d’une fusion entre les EPIC (établissement public
industriel et commercial) Grand Palais et RMN, qui prendrait
vraisemblablement effet au 1er janvier 2011, va obligatoirement conduire à
la suppression pure et simple de l’accord d’entreprise et de ses avenants. A
travers de nombreux exemples, tel le respect de l’article 37 qui permet à un
CDI à 100% de travailler à taux réduit (90% ou 80%), les salariés ont bien
conscience que notre accord est de moins en moins respecté. De plus, l’accord
d’entreprise est un obstacle à la volonté affirmée de l’administrateur
général de pouvoir faire des licenciements économique (PV de la séance
plénière du comité d’entreprise du 28 août 2009).

ARRET IMMEDIAT DES PRESSIONS SUR LE PERSONNEL ET DES MESURES DISCIPLINAIRES

Il est urgent de mettre fin à une politique managériale volontariste de
développement du stress et de la souffrance. Depuis 2004, les sanctions
disciplinaires ont été multipliées par 4. On dénombre sur la période
2004-2008 pas moins de 55 licenciements (soit 5%
des effectifs). Malgré les dénégations de la direction, l’écrasante majorité
des salariés subit une pression au quotidien qui se traduit par au mieux un
mal être généralisé et au pire par des souffrances morales et physiques.

HALTE A LA DEGRADATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL

La sécurité des salariés n’est plus assurée sur les lieux de travail :
nombreux sont les agents qui ne disposent plus d’outils de travail
(caisses obsolètes, absence de chauffage sur certains sites, matériel
informatique défaillant…) nécessaire pour accomplir normalement leurs
missions. La direction de la RMN fabrique ses propres salariés handicapés.
Sur les 5 dernières années, le nombre de salariés reconnus handicapés se
développe, les arrêts longue maladie augmentent et les passages en
invalidité explosent.

SUPPRESSION DU PLAFOND D’EMPLOI

Le plafond d’emploi est un prétexte pour maintenir des effectifs planchers L’application
à la RMN de cette directive du ministère des
finances est une aberration. En effet, les effectifs doivent être adaptés au
périmètre des activités et ne pas s’inscrire dans une gestion
permanente du sous effectif.

ARRET DE LA PRECARITE PAR LA TRANSFORMATION DES CDD EN CDI ET L’AUGMENTATION
DES QUOTITES DES TEMPS PARTIELS SUBIS A HAUTEUR DE 191 ETP (équivalent temps
plein)

Plus de 200 agents ont disparu des effectifs depuis 2004 et la RMN a
toutefois une masse salariale en hausse, du fait de l’arrivée massive de
directeurs embauchés au-delà de l’indice 1290 (valeur du point : 4€62). En
2008, plus de 3000 contrats en CDD ont été signés à la RMN ! Le sous
effectif permanent doit être pallié par des passages en CDI et des
augmentations de quotité de travail des temps partiels subis.

REVALORISATION DES SALAIRES

Une comparaison entre l’indice INSEE (indice officiel de l’augmentation du
coût de la vie) et l’augmentation de la mesure générale depuis 2002 fait
apparaître une perte de 2000€ annuels pour chaque salarié de la RMN.

REVISION DE LA GRILLE SALARIALE

Face à l’écrasement des rémunérations (depuis 2 ans le salaire minimum est
passé 3 fois en dessous du SMIC), qui se traduit par exemple par la fusion
entre les classes 1C et 1B, chaque salarié de la RMN constate la nécessité
de revoir la grille salariale, avec le temps nécessaire et une enveloppe
financière dédiée.

Une délégation des syndicats nationaux de la Culture est reçue à 16h par le
ministère. Des représentants des organisations syndicales de la RMN y
participeront. Un compte rendu de cette réunion vous sera fait demain lors
de l’assemblée générale.

Une nouvelle assemblée générale se tiendra au siège de la RMN, 49, rue
Etienne Marcel 75001 Paris, Le vendredi 11 décembre à 9h30.

Ensemble, nous déciderons des suites à donner au mouvement initié aujourd’hui.

Soutien aux grèvistes de Beaubourg

Les personnels du centre Pompidou ont démarré la grève le 23 novembre pour
s’opposer entre autre, à la suppression de 26 postes. Au bout de 3 jours le
ministère a consenti la réduction à 18. Nous venons d’apprendre ce jour que
l’assemblée générale massive du centre Pompidou a reconduit la grève à
l’unanimité.
Nous décidons de soutenir inconditionnellement tous les personnels en grève
du centre Pompidou et exigeons la satisfaction des revendications suivantes :

  • Aucune suppression de poste,
  • Rebasage de la subvention, aucun désengagement de l’État,
  • Reprise des négociations salariales engagées en 2006 (revalorisation de la
    grille des salaires).

Paris, le 10 décembre 2009

Le Cabinet reçoit les organisations syndicales demain jeudi 10 décembre à 16 h

Contrairement aux assertions du ministre, la mobilisation au ministère concerne bien plus d’établissements que le seul Centre Pompidou. Les assemblées générales se sont tenues sur l’ensemble des établissements publics et services. À Orsay et au Louvre, les grévistes ont permis au public d’accéder gratuitement aux musées, recueillant ainsi le soutien approbateur d’un grand nombre de visiteurs. Demain à 14 heures, une délégation de tous les syndicats du musée sera reçue par la direction du Louvre.

Le Centre Pompidou était toujours fermé, pour le 17e jour. Le Centre, comme la Bpi, continuent de faire circuler des pétitions de soutien.

La presse reste très attentive à ce mouvement social au sein du ministère.

Les organisations syndicales appellent tous les personnels à renouveler les assemblées générales demain. L’ensemble des directeurs d’établissements publics ont été convoqués ce mercredi soir au cabinet du ministère. Et demain jeudi 10 décembre, le directeur de cabinet, Pierre Hanotaux, recevra les organisations syndicales « dans le cadre du conflit en cours ».

Nous exigeons des réponses aux revendications que nous portons depuis le début :

  • PAS UNE SEULE SUPPRESSION D’EMPLOI
  • RETRAIT DE L’ARTICLE 52 DE LA LOI DE FINANCES 2010
  • DÉFENSE DES STATUTS
  • MAINTIEN DE TOUTES LES SUBVENTIONS D’ÉTAT
  • TITULARISATION DE TOUS LES PRÉCAIRES
  • RETRAIT DE LA RGPP.

Paris, le 9 décembre 2009.


Rappel : pensez à la solidarité financière !
adressez vos contributions à l’organisation syndicale de votre choix