Cadrage des carrières et des rémunérations des agents non titulaires : ça patine toujours !

Une nouvelle réunion de concertation SPAS/conseillère sociale/organisations syndicales (CFDT Culture, CGT Culture, SNAC-FSU, SUD Culture Solidaires) s’est déroulée, hier 10 décembre, durant près de cinq heures.

De nouveau, SUD Culture Solidaires a demandé qu’un travail préalable recense précisément les tâches des contractuel(le)s actuellement en poste afin qu’ils soient reclassés immédiatement dans le groupe correspondant réellement à leurs missions. Il est absolument anormal que des agents d’un groupe donné exercent des fonctions d’un groupe supérieur … sans bénéficier du salaire correspondant. Il est vrai que des centaines d’agents titulaires subissent la même situation.

Concernant les grilles de rémunération, de nouvelles propositions ont été présentées par l’administration, pénalisant les agents dont l’indice est situé entre 350 et 560. SUD Culture Solidaires conditionne l’acceptation de ces nouvelles grilles à l’unique condition que l’administration s’engage à faciliter le passage automatique d’un groupe à l’autre de façon à empêcher que les agents stagnent des années à l’échelon terminal d’un groupe donné. L’administration s’y est refusée, seul un changement de fonction/métier et l’ouverture du poste correspondant permettant une éventuelle « promotion » qui, de toute façon, restera loin d’être acquise. Là aussi, le parallèle peut être fait avec nos collègues titulaires. Combien d’agents de catégorie C ou B exercent des fonctions relevant des catégories supérieures et stagnent dans leur échelon ?

Lors d’une interruption de séance, l’administration a griffonné sur un coin
de table de nouvelles propositions qu’elle va finaliser et nous faire
parvenir prochainement.

L’augmentation à l’ancienneté du point d’indice a été réévaluée pour les 4 premiers groupes. Concernant la part modulable, que nous refusons car porteuse d’inégalités et de traitement à « la tête du client », l’administration a fait d’autres propositions : elle serait équivalente à un pourcentage variable selon les groupes du traitement brut annuel. Elle s’est refusée à la supprimer complètement, considérant qu’il s’agissait d’une mesure éminemment symbolique. En fait, il s’agit de faire de l’affichage et de se montrer bonne élève en matière de gestion libérale des ressources humaines.

Avec les autres organisations syndicales présentes, SUD Culture Solidaires a demandé que les possibilités de carrière des agents non titulaires s’approchent au plus près de celles des titulaires. Il serait inacceptable que des inégalités de traitement entraînent une fonction publique à deux vitesses.

Considérant que la discussion n’était pas suffisamment aboutie, les organisations syndicales ont demandé que celle-ci se poursuive.

Même si une nouvelle réunion est programmée mardi 16 décembre, SUD Culture Solidaires estime nécessaire de prendre l’avis des agents concernés sur les nouvelles propositions de l’administration. Il n’est donc pas admissible qu’un tel projet, censé servir de base à l’ensemble des contractuels du Ministère et des établissements publics en dépendant, passe en force au CTPM du 18 décembre. Il serait plus sage de repousser l’examen des textes (grille de rémunérations + mise en place des CCP) dans le cadre d’un CTPM qui se déroulerait courant janvier ou février, avec effet rétroactif des mesures adoptées au 1er janvier 2009.

La suite prochainement…..

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Le 13 décembre, tous ensemble pour stopper les délocalisations, la dislocation des services publics et la casse de la Fonction publique

Communiqué de l’intersyndicale Culture (CFDT-Culture, CFTC-Culture, CGT-Culture, SNAC-FSU, SUD Culture Solidaires, UNSA-SNSC):

Le 13 décembre, tous ensemble pour stopper les Communiqué de l’intersyndicale Culture : Manifestaion du 13 décembre 2008
délocalisations, la dislocation des services publics et la casse de la Fonction publique. L’intersyndicale Culture appelle l’ensemble des personnels du ministère de la Culture à participer, avec nos collègues archéologues, à cette manifestation et à ce rassemblement contre les délocalisations, et pour la pérennité, la qualité, et le développement du service public.

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Contre la future convention UNEDIC

Une nouvelle convention UNEDIC pourrait entrer en vigueur au 1er janvier 2009, personne ne sera alors épargné. Les projets en la matière du Medef, de la CFDT et de la CGC nous font craindre le pire. Surtout à l’heure de la fusion UNEDIC/ANPE. A l’UNEDIC, ces partenaires sociaux décideront du sort de millions de chômeurs, intermittents et précaires. Parmi les pistes envisagées par ces 3 organisations au sujet des annexes 8 et 10 spécifiques au spectacle :

  • suppression de l’annexe 8 (techniciens) c’est à dire passage au régime général
  • caisse professionnelle pour les artistes
  • équivalence stricte entre durée de travail et durée d’indemnisation (6 mois travaillés avec cotisations donneraient droit à 6 mois d’allocation chômage)

Rappelons également que l’allocation transitoire s’arrête au 1er janvier 2009.

Les négociations ont commencé le 25 novembre, puis les 9 décembre et 16 décembre, ils veulent boucler au 23 décembre pour l’ensemble du régime et régler le sort du spectacle dans la foulée !

La mobilisation s’impose !
A Paris le mardi 16 décembre à 14 h devant le siège du Medef
55, Avenue Bosquet Paris 7è
Métro école militaire.

A ce jour, AC!, APEIS, CGT interim, CGT spectacle, CIP ile de France, Comité CGT des privés d’emploi, MNCP, SUD ANPE, SUD spectacle et SUD Culture Solidaires appellent à ce rassemblement.

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Nu€s pour 10 euros (Soutien au collectif des modèles de l’ENSBA (CoMBA))

Nu€s Pour 10 Euros !

Les modèles de L’Ecole nationale supérieure des Beaux-arts de Paris se sont constitué(e)s en collectif : CoMBA.

Dans l’une des écoles les plus prestigieuses au monde, dont une part importante de l’enseignement ne pourrait se faire sans eux, les modèles travaillent dans des conditions difficiles et précaires, et sont très faiblement rémunéré(e)s.

Modèle aux Beaux-arts, c’est… poser nu(e) pour moins de 11 euros nets/heure, souvent sans chauffage dans des périodes froides, avec un matériel vétuste, la précarité du non-statut de vacataire.

C’est pourquoi, dans une lettre en date du 3 décembre 2008, adressée au Directeur des Beaux-arts de Paris, CoMBA revendique :

 une rémunération de leurs prestations sur la base de 27 euros bruts/heure ;

 une profonde amélioration du statut de modèle vacataire ;

 une mise à disposition de lieu et de matériel propres et fonctionnels pour l’exercice de leur art.

La colère monte parmi les modèles, et d’autres collectifs se sont créés, notamment celui des modèles des Ateliers de la Ville de Paris : l’absence de statut, l’absolue précarité, voire le rognage de maigres acquis qui permettaient de compenser légèrement la faible rémunération (suppression du cornet à la Ville de Paris, celui-ci étant absent à l’Ensba…)… le problème est ancien, mais il tend à s’aggraver.

L’exposition « Figures du Corps » actuellement présentée à l’ENSBA le démontre : pas d’enseignement de l’art sans modèles ; or les modèles qui participent de cet art, lui donnant substance et une de ses dimensions les plus humaines, sont laissé(e)s pour compte.

SUD Culture Solidaires s’élève contre cette situation indigne et soutient les revendications des modèles de l’ENSBA. Signataire de la pétition ci-jointe, notre orgnaisation syndicale vous invite à en faire de même et à la faire circuler largement….

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SUD INRAP N°61

Le N° 61 (décembre 2008) du journal de SUD-Inrap est paru.

Au sommaire :

  • 25 novembre, grève et manifestation des archéologues… Et après?
  • Faute de repyramidage… Des nouvelles des recours gracieux, suite.
  • «Que peut-il ? Tout. Qu’a-t-il fait ? Rien.
  • Élections Prud’homales : Solidaires en progression importante.
  • Ca se passe en France, en 2008….
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