A quand de vraies mesures sanitaires pour les personnels postés?

Section SUD Culture de la Rmn-GP

Face à l’ampleur inédite de la pandémie de Covid 19 due notamment au variant Omicron, les mesures prises par le gouvernement nous semblent insuffisantes. Notre section syndicale demande la mise en place de mesures d’urgences pour tous les personnels de la Rmn-GP et en particulier pour celles et ceux d’entre nous qui travaillent dans les musées.

Hier, selon les chiffres de Santé publique France, au moins 208 000 cas de Covid-19 ont été détectés en France en vingt-quatre heures. Selon le ministre de la Santé, « nous n’avons jamais connu une telle situation » qu’il qualifie de « raz de marée ». L’OMS quand à elle évoque un « tsunami de cas » et alerte sur le risque d’effondrement des systèmes de santé, déjà très fragilisés avant la crise sanitaire.

Pourtant le gouvernement fait le choix du maintien de l’activité économique coûte que coûte. Au lieu d’adopter une politique de prévention combinée, il mise presque tout sur la contrainte et sur la vaccination qui montre aujourd’hui ses limites.

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Prière de risquer votre santé en silence et avec discernement

SUD Culture Louvre

Voir Paris et mourir ? Maintenant c’est possible devant la Joconde et sous l’œil bienveillant de la direction du Musée du Louvre. Pire encore, travailler dans la Salle des États et risquer sa vie : une surprise des plus palpitantes qu’offre la direction du musée en guise de cadeau de fêtes à ses agent-es.

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Vérité et Justice pour Sakiné, Fidan et Leyla

Union syndicale Solidaires

Le 9 janvier 2022 marquera les 9 ans de l’assassinat de Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Soylemez en plein de cœur de Paris par un agent aux liens avérés avec les services secrets turcs.

9 ans de déni de justice pour les familles, 9 ans d’impunité pour les commanditaires de l’assassin, qui décédait quelques jours avant son procès. La France ne se contente pas de fermer les yeux sur ce crime : à plusieurs reprises, Emmanuel Macron a rencontré le Président turc Recep Tayyip Erdogan. Lors de ces rencontres, Macron, tout comme son prédécesseur Hollande, s’est bien gardé d’évoquer le sujet fâcheux du triple assassinat : il faut dire que les intérêts politiques et économiques de la France sont bien supérieurs à la justice. Ainsi la justice belge, dans une enquête sur des projets d’assassinats de militant-es kurdes par les mêmes protagonistes que ceux des trois meurtres à Paris, a reproché à la France son manque de collaboration. Et tant pis si en plus le régime d’Erdogan accentue la répression contre les forces progressistes en Turquie, notamment contre le HDP, multiplie les attaques contre le Rojava, bombarde des civil-es dans les montagnes entre Turquie et Iran et y utilise des armes chimiques contre la guérilla kurde…

Pour que justice soit faite il faut également, à l’instar de la cour de cassation belge en février 2020, que le PKK soit retiré de la liste des organisations terroristes, afin que celui-ci soit reconnu internationalement comme un interlocuteur indispensable à une solution politique pour les Kurdes, et que la Turquie ne puisse plus pourchasser les militant-es à l’étranger.

Toutes et tous dans la rue
A Paris rdv à 12h gare du Nord samedi 8 janvier
Des mobilisations s’organisent partout en France

NOS CAMARADES ONT BESOIN DE SOUTIEN !
En raison de la situation sanitaire, les Kurdes ne pourront pas venir de toute l’Europe comme c’est habituellement le cas pour demander justice. La manifestation sera régionale. Pour qu’elle soit un succès, soyons présent-es nombreuses et nombreux pour demander justice pour Sakine, Fidan et Leyla, et dénoncer les collusions d’intérêt entre les régimes français et turc. Comme l’an passé, Solidaires formera un cortège au sein de la manifestation.

https://solidaires.org/Verite-et-Justice-pour-Sakine-Fidan-et-Leyla-25848

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Pour en finir avec la logique de l’aide et garantir un droit à la continuité du revenu aux travailleur·euses de l’art

La BUSE, Le SNAP CGT, Le STAA, Le SNÉAD-CGT, SUD Culture Solidaires

Diffuseurs, diffusez !

Au printemps dernier, nous avons publié une tribune : « Ne soutenons pas les artistes, rémunérons les travailleur·euses de l’art ! » répondant à celle publiée par des responsables d’institutions artistiques en France : « Le monde de l’art se mobilise / # Soutenons les artistes contemporains ». Dans cette dernière, les diffuseurs demandaient à l’État, entre autres : une augmentation des budgets d’acquisition des FRAC et des musées, plus de moyens pour « aider » à la recherche et à la production, des « aides matérielles » aux jeunes diplomé·es, un budget plus important pour la commande publique, et enfin, « un véritable statut des artistes-auteur·ices ». Dans notre réponse, nous avons démontré que seulement 0,6 % des artistes sont concerné·es par les acquisitions d’œuvres1, et que ranger les artistes-auteur•ices dans la catégorie des personnes à aider entretient le manque de reconnaissance du travail fourni. Cela entraîne par ailleurs la multiplication de dispositifs financiers complexes dont très peu d’artistes-auteur·ices, au final, bénéficient. Pour réellement soutenir les artistes, il s’agirait de reconnaître la valeur du travail qu’i·elles produisent. Cela passe par l’amélioration du statut existant et des droits qu’il offre, en effet.

Ainsi, notre tribune proposait un ensemble de mesures concrètes pour ouvrir de nouveaux droits comme une assurance chômage aux travailleur·euses de l’art non salarié·es. Le statut que nous avons envisagé correspond à un régime de la continuation des revenus et des droits entre les engagements professionnels ; nous avons imaginé son financement, entre autres, par l’augmentation de la contribution dérisoire que paient actuellement les diffuseurs lorsqu’ils ont recours au travail d’artistes-auteur·ices en France (1,1 % de la rémunération brute, contre 46 % de cotisations patronales dans le secteur du spectacle).

Suite à la publication de notre tribune, nous avons rencontré des diffuseurs souhaitant « soutenir » les artistes et leur avons soumis notre proposition. Nombre d’entre ell·eux nous ont confié n’avoir aucun pouvoir pour mettre en place de telles mesures, ni même pour les défendre auprès des élu·es, car les institutions culturelles publiques (y compris les personnes qui les dirigent) sont elles-mêmes en difficulté. Parallèlement à notre dialogue avec les diffuseurs, nous avons rencontré les tutelles (ministère, DRAC) qui disent ne rien pouvoir faire car soumises aux décisions du ministère de l’Économie. Au même moment, le ministère de la Culture annonçait aux organisations syndicales ses prochaines actions pour le secteur des arts visuels. Des étapes particulièrement timorées qui ne profiteraient qu’à un nombre restreint de personnes : projet de cession de droits pour que les artistes soit rémunéré·es lors des expositions futures des œuvres acquises par des collections publiques, diffusion de recommandations de rémunération dans les musées, etc.

Cependant, notre proposition a trouvé un écho auprès de certaines formations politiques, en particulier auprès de membres du Parti communiste français (PCF). En effet, depuis plusieurs mois, un groupe de travail réfléchit à un projet de loi visant à créer un revenu de remplacement pour les artistes-auteur·ices. Le texte devrait bientôt être présenté à l’Assemblée nationale. Nous souhaitons donc profiter de ces débats parlementaires pour appeler les diffuseurs à reconsidérer leur implication aux côtés des travailleur·euses de l’art, à soutenir la mise en œuvre d’un véritable statut et à diffuser notre initiative. 

La suite ici : https://framaforms.org/pour-en-finir-avec-la-logique-de-laide-et-garantir-un-droit-a-la-continuite-du-revenu-aux-1639666230

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[Pétition] Non aux fermetures des librairies MK2 Quai de Loire & MK2 Bibliothèque !

«C’est dans les salles obscures que naissent les citoyens éclairés» (Slogan campagne de publicité MK2)

Mais pas que ! En effet, le 5 octobre 2005, Marin Karmitz mise sur la culture pour dynamiser le quartier Jaurès dans le 19e arrondissement et ouvre sa propre librairie à côté du cinéma MK2 quai de Loire. Au même titre que leurs collègues du MK2 bibliothèque avant eux, les libraires et DVDaires ont contribué à ce projet culturel et ont tenu à faire de ce lieu une référence pour le quartier et ses habitants ; un lieu de rassemblement, d’échanges, de découverte et convivialité. Pourtant, le 18 octobre 2021, les salariés des boutiques MK2 quai de Loire et Bibliothèque ont appris la fermeture définitive de leur lieu de travail. Malgré l’attachement des habitants du quartier et des salariés à cet endroit (qui jusque là se portaient bien), ils ont été condamnés à disparition par le biais de la sous- traitance.

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Solidarité avec les salarié-es d’Arteum-MK2 en grève !

Communiqué SUD Culture 13

Les diverses inquiétudes que le syndicat Sud Culture a exprimé au printemps 2021 concernant le transfert de la librairie du Mucem d’Actes Sud à Arteum n’ont pas disparu, loin s’en faut.

Après six mois de fonctionnement de la nouvelle libraire- boutique du Mucem la crainte qu’il se passe au Mucem ce qui s’est passé dans les librairies parisiennes reprises par Arteum, soit : sabordage de l’activité librairie, perte de sens et d’autonomie pour les
libraires, management délétère, etc., est confirmée.

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