Manifestation des migrant-e-s des campements du quai d’Austerlitz et des soutiens

Manifestation des migrant-e-s des campements du quai d’Austerlitz et des soutiens ce jeudi, le 20 août, à partir de 18h, à l’appel des migrant-e-s et du collectif de soutien (dont l’union locale Solidaires).

La manifestation partira du campement sous le pont Charles de Gaulle, métro Austerlitz, ligne 5 ou RER C, Paris 13éme (Parcours encore en discussion avec la préfecture).

Pour soutenir les migrant-e-s qui subissent cette situation inhumaine depuis des mois et sont toujours plus nombreux/ses sur les campements, et contre la répression policière et judiciaire des soutiens.

Soyons plus mobilisé-e-s que jamais.

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Non à la répression contre les luttes des réfugié-es et contre leurs soutiens

Depuis les évacuations, parfois violentes, de différents campements de réfugié-es dans Paris ces derniers mois, la situation de ceux-ci/celles-ci, relogé-e-s dans des centres d’hébergement ou à l’hôtel, restent toujours des plus précaires.

Un certain nombre d’entre eux et elles, hébergé-es dans un centre d’Emmaüs Solidarité rue Raymond Losserand, ont décidé le 12 août dernier d’une grève de la faim pour protester contre les conditions indignes qu’ils et elles subissaient en contradiction avec les promesses faites par le directeur de l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides) le 28 juillet dernier lors de leur évacuation de la halle Pajol, à savoir : un suivi de leurs démarches et un hébergement correct. Ils et elles entendaient ainsi accélérer la prise en charge de leur demande d’asile et obtenir des conditions d’hébergement dignes.

Le soir même, quatre militant-es, dont deux camarades de SUD Culture Solidaires, présent-es dans ce centre pour soutenir à leur demande les réfugié-es, ont été arrêté-es et placé-es en garde à vue durant 48 heures puis déféré-es. Ils/elles sont convoqués devant le tribunal le 9 octobre prochain sur accusation d’une soi-disant séquestration de personnes et de refus de prélèvement d’ADN.

Notre organisation syndicale apporte son entier soutien à l’ensemble des camarades poursuivies, fait part de sa consternation face à l’attitude d’Emmaüs en cette occasion, dénonce une politique répressive cherchant toujours plus à criminaliser toute action de solidarité envers les
réfugié-es afin de décourager, sur ces questions comme d’autres, toute volonté de résistance…

Notre organisation syndicale exige l’abandon immédiat de l’ensemble des poursuites à l’encontre des quatre militant-es poursuivi-es et le respect des différents engagements pris envers les réfugié-es.

Elle apporte tout son soutien aux luttes dans le 13éme, le 18éme et 19ème arrondissement de Paris, à Calais, à Vintimille, pour les droits des migrant-e-s et des travailleurs/ses « sanspapiers ».
Elle réclame la liberté effective de circulation et d’installation des personnes, l’arrêt
immédiat des expulsions, la régularisation immédiate de tous/toutes les « sans‐papiers »,
l’autorisation de séjour et de travail sur simple demande, avec une carte de séjour de 10 ans, la
fermeture des centres de rétention et abolition de toute rétention administrative, le droit
d’asile en application de la convention de Genève art. 1

Paris, le 17 août 2015

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Libération des soutiens aux réfugiés

A la mi août, les situations des réfugié-es à Paris restent des plus précaires.

A la suite de l’annonce par le gouvernement le 17 juin d’un plan d’urgence pour la mise à l’abri des réfugié-es, la ville de Paris et la Préfecture avaient confirmé rechercher des structures dans les semaines qui suivaient.

C’est afin de rappeler aux autorités leurs engagements que les réfugié-es du quai d’Austerlitz, toujours sans hébergement, ont manifesté le 5 août.

Pour d’autres réfugié-es qui étaient sur les campements du 18ème arrondissement et actuellement hébergé-es, les conditions de la mise à l’abri sont celles de l’entassement, de pénurie de produits pour se laver et d’un contrôle des personnes.

A la suite de la protestation de personnes hébergées sur une structure rattachée au Centre de rétention de Vincennes (!), ce sont les réfugié-es d’un centre d’hébergement Emmaüs dans le 14ème arrondissement qui ont décidé le 12 août de se mettre en grève de la faim.

Le soir même, quatre militant-es dont une camarade de SUD Culture Solidaires présent-es avec les réfugié-es dans ce centre ont été arrêté-es et placé-es en garde à vue sur l’accusation de séquestration de personne !

L’Union syndicale Solidaires réprouve cette politique cherchant à interdire les actions de solidarité envers les réfugié-es, alors que l’acharnement et la violence des forces de police à l’encontre des réfugié-es expulsé-es de la Porte de la Chapelle début juin ont provoqué un large mouvement de
soutien qui se poursuit dans plusieurs arrondissements de Paris.

L’Union syndicale Solidaires exige l’arrêt des poursuites menées contre les militant-es, les autorités doivent respecter les droits de tous-tes les réfugié-es à un hébergement digne.

Paris, le 13 août 2015
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Fusion des DRAC : Bientôt la potion amère !

Ce 31 juillet, le Premier ministre, sans arrières-pensées politiques et se targuant d’un prétendu dialogue avec les organisations syndicales dans les choix qui ont été faits, a donc rendu son verdict concernant une réforme territoriale qu’il a voulu à tout prix nous imposer.

Dès maintenant, les préfigurateurs et préfiguratices vont devoir préparer la création des nouvelles DRAC qui devra être effective des janvier et, surtout, définir les grandes étapes de leur mise en place jusque fin 2018. Et c’est là que cela risque de faire mal !

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