Pourquoi faut-il refuser le wifi à la BnF

Alors qu’elle a fait installer l’accès filaire à internet en 2008 dans les salles de lecture, la BnF a décidé de mettre des bornes wifi pour satisfaire les usagers/ères muni-e-s de tablettes sur le site de Tolbiac. Pourtant, nombre de lecteurs et lectrices utilisent principalement des ordinateurs. De même, l’argument d’une demande spécifique des usagers/ères disposant de matériel d’une marque particulière est inopérant, car cette marque propose un adaptateur USB permettant une connexion filaire. De plus, la technologie wifi tend aujourd’hui à l’obsolescence, car elle ne permet ni le « très haut » débit, ni la véritable sécurisation de données.

Pourquoi aller dans le sens du consumérisme, alors que la BnF constitue une enclave de sécurité pour les personnes électrosensibles du fait de cette absence de wifi ? Ce type de technologie est présent partout et constitue une prise de risque pour la santé…

Lisez la suite de ce tract ci-dessous.

image_pdfTélécharger en PDFimage_printImprimer

Nous sommes tous des migrant-es potentiel-les

2015 11 Nous sommes tous des migrant-es potentiel-lesNous sommes tou-te-s des migrant-es potentiel-les. Nous l’avons été ou le serons peut-être.
Les événements tragiques du 13 novembre ne peuvent que conforter notre position vis-à-vis de ceux que l’on appelle des « migrant-es » et que nous souhaiterions « réfugié-es ». Refuge que nous cherchons tou-te-s quand l’horreur s’abat sur nos vies sans que nous ne puissions rien y faire…

Lisez la suite de ce tract ci-contre.

migrants_bienvenue.png

image_pdfTélécharger en PDFimage_printImprimer

communiqué de SUD Culture dénonçant la répression de la manifestation du 22/11 en soutien aux migrant-e-s

Paris le 27/11/2015

Dimanche 22 novembre une manifestation en solidarité avec les migrant-es était prévue à l’appel de nombreuses organisations. Suite aux attentats odieux du vendredi 13 novembre, la préfecture de police a malheureusement décidé d’interdire cette manifestation, alors qu’elle ne posait aucun problème. Un certain nombre d’organisations a néanmoins maintenu l’appel à manifester.

Un petit millier de personnes s’est donc retrouvé place de la Bastille dimanche après-midi. A la fois pour exprimer sa solidarité avec les migrant-es et aussi pour dénoncer l’interdiction de manifestation, qui constitue une sérieuse restriction aux libertés essentielles, que l’état prétend pourtant défendre. Après une bonne heure de rassemblement, plusieurs centaines de personnes ont décidé de partir en manifestation, suivant le parcours initialement déposé. Fortement encadrées par la gendarmerie, elles ont réussi à rejoindre la place de la République sans aucun incident.

Le lendemain, la préfecture a immédiatement « dénoncé » 58 personnes au parquet de Paris pour avoir bravé l’interdiction de manifester. En conseil de Paris, le préfet a également déclaré que les poursuites seraient exemplaires.
Le mardi 24 novembre, plusieurs personnes ont reçu des convocations les invitant à se rendre à la Sûreté Territoriale, située rue Bourdon.

Nous dénonçons cette politique de criminalisation des mouvements sociaux, de restriction des libertés et nous apportons notre soutien aux personnes qui ont été dénoncées par la police.

Nous refusons que les pouvoirs publics tentent de casser les luttes sous prétexte de l’état d’urgence et nous pensons au contraire que c’est par l’exercice complet de tous nos droits que nous pourrons faire reculer l’intolérance et la haine.

La vraie réponse aux attentats inacceptables du 13/11 consiste à défendre plus que jamais nos libertés fondamentales, à continuer la mobilisation pour l’égalité des droits, pour la liberté de circulation et d’installation, pour la justice sociale et contre tous les fanatismes et groupes d’extrême-droite, religieux ou politiques.

SUD Culture Solidaires
image_pdfTélécharger en PDFimage_printImprimer

Solidarité avec les grévistes d’OMS

Le 21 septembre dernier 53 agent-e-s de nettoyage de la société OMS Synergie travaillant sur les sites de Paris Habitat ont décidé de cesser le travail à l’appel de SUD Nettoyage pour demander une amélioration de leurs conditions de travail et une hausse des salaires. Au bout de 2 mois de grève la direction d’OMS refuse toujours d’engager les négociations avec les grévistes tout en jouant en parallèle la carte de la répression pour casser ce mouvement. En effet 2 procédures de licenciement ont récemment été engagées contre 2 délégués syndicaux.

Face au constat des très mauvaises conditions de travail dans tous les domaines de la sous-traitance de nos jours, ce type de conflit n’est appelé qu’à se répéter. Les agent-e-s de nettoyage de la société ONET qui travaillent à la Bibliothèque nationale de France, organisé-e-s au sein de la section SUD Culture de la BnF, ont mené sur le site François Mitterrand entre le 09 et le 22 avril une grève à l’issue victorieuse, sur des revendications qui font écho à celles actuellement portées par les grévistes d’OMS. Les revendications de ces derniers-ères sont :

 le changement de qualification de tous et toutes les salarié-e-s

 le changement des dates de paiement des salaires

 l’attribution d’un treizième mois.

 une prime de salissure pour tous les salarié-e-s

 l’équipement complet à disposition des salarié-e-s

 la mise en place de la subrogation pour tous les salarié-e-s

La section SUD Culture de la BnF manifeste donc tout son soutien aux salarié-e-s et à leurs revendications et condamne les intimidations et la répression syndicale qui pèsent actuellement sur eux/elles. Nous demandons à OMS Synergie d’entendre les revendications des grévistes, qui pour rappel ont été récemment conforté-e-s par un rapport de l’inspection du travail, et d’y répondre rapidement pour une sortie de conflit favorable aux salarié-e-s et sans aucune sanction. Il est aussi de la responsabilité du donneur d’ordre Paris Habitat, tout comme de la Mairie de Paris, d’intervenir concrètement auprès de la direction d’OMS pour la contraindre à respecter le droit du travail et pour donner satisfaction aux demandes des salarié-e-s qui refusent de subir l’exploitation inhérente au marché de la sous-traitance.

Après Onet à la BnF et TFN aux Finances Publiques,
Solidarité avec les grévistes d’OMS chez Paris Habitat !

image_pdfTélécharger en PDFimage_printImprimer

Les négociations s’ouvrent enfin sur le plan de titularisation des enseignants contractuels

Dans le cadre des négociations en cours sur le nouveau statut des enseignant-e-s-chercheurs des Ensa, nos organisations syndicales ont obtenu l’ouverture d’une négociation pour un plan de titularisation des enseignant-e-s contractuel-le-s employé-e-s durablement sur les besoins permanents de l’enseignement dans les écoles d’architecture.

La directrice de l’architecture en a fait l’annonce au cours du dernier comité technique commun des Ensa du 18 novembre, ce qui a été confirmé par écrit dès le lendemain par le cabinet de la ministre Fleur Pellerin.

Les conditions d’éligibilité à la titularisation, l’échéancier du plan, le volume des emplois concernés comme les modalités de recrutement font dès à présent l’objet d’un cycle de discussion qui devra s’achever fin février 2016.

Il va sans dire que l’ambition et l’ampleur de ce plan de titularisation dépendront pour beaucoup de la mobilisation de chacun.

Nous vous tiendrons régulièrement informés de l’évolution de cette négociation.

Nous avons aussi rappelé fermement au cabinet et à l’administration qu’il est exclu que les intéressé-e-s voient leurs charges horaires diminuées ou leur lien contractuel fragilisé, comme l’avait déjà acté l’instruction de la ministre Aurélie Filippetti du 23 Juillet 2013 sur la contractualisation des enseignants.

Paris, mardi 24 novembre 2015
image_pdfTélécharger en PDFimage_printImprimer