Solidarité avec les grévistes d’OMS
Le 21 septembre dernier 53 agent-e-s de nettoyage de la société OMS Synergie travaillant sur les sites de Paris Habitat ont décidé de cesser le travail à l’appel de SUD Nettoyage pour demander une amélioration de leurs conditions de travail et une hausse des salaires. Au bout de 2 mois de grève la direction d’OMS refuse toujours d’engager les négociations avec les grévistes tout en jouant en parallèle la carte de la répression pour casser ce mouvement. En effet 2 procédures de licenciement ont récemment été engagées contre 2 délégués syndicaux.
Face au constat des très mauvaises conditions de travail dans tous les domaines de la sous-traitance de nos jours, ce type de conflit n’est appelé qu’à se répéter. Les agent-e-s de nettoyage de la société ONET qui travaillent à la Bibliothèque nationale de France, organisé-e-s au sein de la section SUD Culture de la BnF, ont mené sur le site François Mitterrand entre le 09 et le 22 avril une grève à l’issue victorieuse, sur des revendications qui font écho à celles actuellement portées par les grévistes d’OMS. Les revendications de ces derniers-ères sont :
le changement de qualification de tous et toutes les salarié-e-s
le changement des dates de paiement des salaires
l’attribution d’un treizième mois.
une prime de salissure pour tous les salarié-e-s
l’équipement complet à disposition des salarié-e-s
la mise en place de la subrogation pour tous les salarié-e-s
La section SUD Culture de la BnF manifeste donc tout son soutien aux salarié-e-s et à leurs revendications et condamne les intimidations et la répression syndicale qui pèsent actuellement sur eux/elles. Nous demandons à OMS Synergie d’entendre les revendications des grévistes, qui pour rappel ont été récemment conforté-e-s par un rapport de l’inspection du travail, et d’y répondre rapidement pour une sortie de conflit favorable aux salarié-e-s et sans aucune sanction. Il est aussi de la responsabilité du donneur d’ordre Paris Habitat, tout comme de la Mairie de Paris, d’intervenir concrètement auprès de la direction d’OMS pour la contraindre à respecter le droit du travail et pour donner satisfaction aux demandes des salarié-e-s qui refusent de subir l’exploitation inhérente au marché de la sous-traitance.