Rassemblement des bibliothèques en lutte au salon du Livre le 24 mars : un premier succès qui appelle des suites !

-SUD Culture Solidaires

 Section de la Bibliothèque nationale de France

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Rassemblement des bibliothèques en lutte au salon du Livre le 24 mars : un premier succès qui appelle des suites !

Vendredi 24 mars, près d’une centaine d’agent-e-s des bibliothèques se sont rassemblé-e-s devant le salon du Livre à Paris, à l’appel des collègues des bibliothèques de Grenoble. Ceux-ci/celles-ci luttent depuis 2 ans contre le plan d’austérité que leur impose la mairie Les Verts / Front de Gauche et qui prévoit la fermeture de bibliothèques, des suppressions de postes importantes, des baisses de budget, etc…

Ce rassemblement était donc en premier lieu une action de soutien à nos collègues de Grenoble qui sont monté-e-s au salon du Livre pour faire entendre leur lutte. Mais c’était aussi l’occasion de faire converger toutes les bibliothèques en lutte et il y en a beaucoup, car partout, les bibliothèques municipales subissent des coupes budgétaires, des pertes de postes, un management agressif, la remise en cause de leurs missions de service public, mais aussi des pressions pour ouvrir le dimanche par exemple sans effectif supplémentaire. Face à ces problèmes communs, la mobilisation doit donc aussi être commune et c’est pour cela que des agent-e-s des bibliothèques de Clamart, de la Plaine-Commune, de Paris, de Vitry, de Nantes, etc… se sont retrouvé-e-s aux côtés des agent-e-s de Grenoble.

Parce que nous subissons à la BnF les mêmes problèmes d’austérité, de baisse du budget, de suppressions de postes, de remise en cause de nos missions, de précarité et parce qu’il faut une action commune de toutes les bibliothèques, quels que soient leurs statuts, pour défendre le service public de la lecture, la section SUD Culture de la BnF avait appelé à ce rassemblement et nous y avons pris part de manière importante, aux côtés d’autres collègues et camarades de la BnF, mais aussi de nos camarades de SUD Collectivité Territoriale de Grenoble, de Saint-Denis ou de Paris. Nous avons aussi pris part à la conférence de presse qui a suivi et qui a permis non seulement de faire le point sur la situation difficile de beaucoup de bibliothèques (nous sommes intervenu-e-s pour ce qui est de la BnF), mais aussi de dégager des perspectives d’actions afin de poursuivre la lutte ensemble.

Notre organisation syndicale se félicite du dynamisme et de l’étendue de cette mobilisation. Il faut maintenant l’approfondir et y entraîner tous les établissements possibles. Les problèmes sont les mêmes dans les bibliothèques municipales, dans les bibliothèques universitaires, à la BnF, à la BPI, à la BSI. Il faut donc une action commune et des initiatives de luttes fortes. Comme lors de la mobilisation commune entre la bnF, la BPI et la BSI en 2013, comme lors des convergences avec les collègues précaires de la BULAC, de la BU de la Sorbonne, des BU de Paris 8 ou des Grands Moulins en 2016, comme lors de la mobilisation pour la bibliothèque de la MSH, il faut fédérer nos luttes.

Défendons le service public de la lecture ! Des moyens, des crédits, du personnel pour les bibliothèques !

Quelques articles sur le rassemblement et la conférence de presse qui l’a suivie :

« La voix de l’association des bibliothécaires de France doit être plus ferme » sur le site de Parisculturesociale.over-blog.com

http://parisculturesociale.over-blog.com/2017/03/une-centaine-de-bibliothecaires-manifestent-a-livre-paris.html

http://parisculturesociale.over-blog.com/2017/03/les-bibliothecaires-a-livre-paris-il-faut-defendre-notre-metier-au-niveau-national.html

https://www.actualitte.com/article/monde-edition/les-bibliothecaires-a-livre-paris-il-faut-defendre-notre-metier-au-niveau-national/70386

https://www.facebook.com/pg/Biblioth%C3%A9caires-de-Grenoble-en-lutte-340845656250173/videos/?ref=page_internal

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Exposition Vermeer : L’échec d’une organisation !

Dès le début de l’exposition Vermeer/Valentin de Boulogne le 22 Février 2017, SUD Culture, comme les autres organisations syndicales, a été alerté par les collègues impactés par l’organisation désastreuse et le manque évident de préparation de cette manifestation qui se veut l’événement culturel phare de l’année 2017. Jamais les premiers jours d’une exposition n’avaient déchainé autant de violence des visiteurs envers le Louvre et ses agents.

Comment en est-on arrivé là alors que la Direction de l’Accueil et de la surveillance de notre établissement sait habituellement gérer ce type d’évènement?

Lisez la suite de ce tract en cliquant ci-dessous.

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8 mars égalité des droits entre les femmes et les hommes : Tout est loin d’être rose au Ministère de la culture

INTERSYNDICALE MINISTÈRE DE LA CULTURE

CGT FSU SUD UNSA

Ce sont nos luttes qui ont permis de conquérir des droits et de progresser vers l’égalité entre les femmes et les hommes. Les lois sont là, elles sont même nombreuses et touchent à nombre de domaines : les salaires, le champ professionnel (de l’embauche à la promotion en passant par les conditions de travail), le droit des femmes à disposer de leurs corps, contre les violences… Malgré cela, en 2017, alors que sur le papier l’égalité femmes/hommes existe, l’égalité réelle est loin d’être acquise et les femmes doivent toujours se battre contre diverses formes de domination à tous les niveaux : travail, salaire, sexisme, violence…

Un 8 mars de lutte pour l’égalité !

La journée du 8 mars est la journée internationale pour les droits des femmes, ce n’est pas la journée de « la » femme, c’est une journée de luttes. En 2017, la mobilisation est plus que jamais nécessaire. Face à ceux qui en France, comme aux États Unis, en Russie, en Pologne ou encore en Turquie veulent remettre en cause nos droits et libertés. Mais aussi pour gagner enfin l’égalité, au travail comme dans la vie. En France, les femmes sont toujours payées 26% de moins que les hommes, et arrêtent chaque jour d’être payées à 15h40. Les femmes refusent de continuer à travailler gratuitement, d’être enfermées dans les temps partiels, de ne pas avoir de perspective de carrière ou d’être confrontées à des violences sexistes et sexuelles.

Tout est loin d’être rose au Ministère de la culture et de la communication

En 2013, un protocole d’accord sur l’égalité professionnelle femmes/hommes, dans la fonction publique, a été signé par l’ensemble des organisations syndicales. Cet accord devait être décliné et appliqué par l’ensemble des employeurs publics. Il aura fallu quatre ans pour que le Ministère de la Culture et de la Communication envisage l’ouverture de négociations. Pourtant, le ministère est loin d’être exemplaire.

La ségrégation horizontale est bien présente avec des femmes largement minoritaires dans la filière technique et surreprésentées dans la filière administrative. Quant au plafond de verre, il reste difficile à briser. En administration centrale, c’est la dégringolade pour les femmes avec 42% de femmes aux postes de directions au 1er janvier 2016 contre 54% en 2014. La situation dans les établissements et les services à compétence nationale est toujours aussi lamentable et critique avec à peine plus d’un tiers de présidentes. Et la composition des jurys ne garantit assurément pas un recrutement non sexiste. Au Ministère de la Culture et de la Communication, les hommes dirigent et se recrutent !

Comme ailleurs, les femmes sont également moins bien payées que les hommes. Certes la progression indiciaire est liée à l’ancienneté (et les hommes du ministère sont en moyenne plus âgés), mais ne considérer la différence de rémunération entre hommes et femmes au ministère qu’au travers cette donnée, c’est faire fi des situations d’interruption (congés parentaux, temps partiels) qui freinent cette progression et restent l’injuste apanage des femmes.

Quant aux primes, elles participent très largement à cet écart de rémunération : le montant des primes des hommes étant supérieur dans dix-neuf corps de fonctionnaires sur vingt-six présents au ministère (Bilan social 2014) !

Alors, le 8 mars, à 15h40, on arrête tout !

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