Toute la BnF en grève à partir du 23 mai
Toute la BnF en grève à partir du 23 mai pour défendre le service public, pour les créations de postes nécessaires et contre l’ultra-précarité :
L’Intersyndicale CGT-FSU-SUD Culture des personnels de la BnF, les représentants élus des lecteurs et usagers au Conseil d’Administration de la BnF, l’ALUBnF et le public mobilisé réaffirment leur opposition totale à la réduction drastique de la communication directe des documents conservés en magasins aux usagers de la Bibliothèque de recherche, ainsi qu’aux mesures qui l’accompagnent : augmentation du tarif d’entrée pour les lecteurs, réorganisation des plannings et dégradation des conditions de travail des personnels, politique de recrutement de contractuels ultra-précaires pour travailler en service public…
La direction de la BnF a choisi de passer en force en mettant en place dès le 2 mai cette réforme qui ne répond qu’à une logique budgétaire et comptable (comme le reconnaît désormais elle-même la direction), la BnF souffrant d’un manque massif de postes pour assurer à la fois ses missions essentielles et les nouveaux chantiers en cours. En effet, en 10 ans, la BnF a perdu plus de 400 postes, dont 270 de magasinage, ces pertes continuant ces dernières années avec 122 postes de catégorie C perdus entre 2017 et 2021, malgré une relative stabilité des effectifs globaux, montrant bien le choix marqué de la direction de la BnF de continuer à supprimer des postes pourtant nécessaires au service public. La réduction des services rendus au public est donc la conséquence directe d’une politique d’embauche délétère que l’intersyndicale CGT-FSU-SUD dénonce depuis des années. De plus, la mise en place précipitée de cette réorganisation, imposée sans concertation et contre l’avis de l’unanimité des organisations syndicales, des représentants élus des usagers, de l’ALUBnF et de plus de 18 000 lecteurs, usagers et amis de la BnF, s’avère déjà concrètement intenable, provoquant une désorganisation de plus en plus grave des services aux lecteurs et une dégradation inquiétante des conditions de travail des personnels.
Continuer la lecture de « Toute la BnF en grève à partir du 23 mai »Inrap : le ministère nous propose de négocier la longeur des chaînes avec le garde-chiourme
INRAP : 2 fois 3 = 11
[Pétition]Tous ensemble défendons le service public de la BnF !
Intersyndicale BnF : CGT, FSU, SUD
Depuis de nombreuses années, le Ministère de la Culture poursuit une politique d’austérité ayant pour effet une diminution constante des moyens humains et budgétaires consacrés au fonctionnement de la Bibliothèque nationale de France. Les personnels, lecteurs et usagers de la BnF continuent d’être soumis à des mesures régressives qui dégradent chaque jour davantage les services proposés au public et les conditions de travail des agents. Ainsi plus de 300 emplois ont-ils été détruits en dix ans.
Dans le but de supprimer à nouveau des postes, la direction de la BnF après avoir automatisé les vestiaires veut imposer, à partir du mois de mai, la fin des communications directes des documents jusqu’à 13h, tous les jours, la communication directe n’étant possible que l’après-midi. Cela serait un recul sans précédent pour les lecteurs et dégraderait les conditions de travail des agents de la BnF.
A cela se rajoute le projet de mettre en place des contrats ultra-précaires, des CDD d’un an non-renouvelable, à mi-temps avec un salaire de misère pour faire fonctionner les services aux lecteurs.
Avec les personnels de la BnF nous réclamons :
– le retour à la communication directe des documents
– des créations de postes et des moyens financiers pour la BnF
– le non-recours à des contrats ultra-précaires
Musée du Louvre : Déjà-vu désenchanteur
Déclaration SUD au CHSCT du 15 février 2022
C’est avec une consternation certaine que SUD Culture note que, non contente de ne jamais s’adresser directement aux personnels de l’établissement, la présidence fait désormais des annonces à la presse sans avoir pris la peine de présenter sa politique culturelle à celles et ceux qui devront censément la faire vivre.
Ainsi les différents projets qui semblent être dorénavant portés n’ont, à aucun moment, été discutés au sein des instances de l’établissement. Veuillez-vous reporter au dossier de presse pour obtenir quelque information quant à votre avenir !
Il est dommage de se priver ainsi de l’expertise des hommes et femmes qui animent le musée depuis des années, et en connaissent donc un certain nombre de dossiers. Car la vie du Louvre n’a pas débuté en septembre 2021…
En guise de nouveauté, nous assistons surtout à une resucée de projets antédiluviens.
Nouvelles entrées, nouveaux départements, nouveaux horaires dans le but de « réenchanter » le Louvre qui devait sans doute n’être qu’une sinistre gargote jusqu’à ces derniers mois.
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