L’Echo de l’insoutenable comédie du Medef sur les intermittents

Suite à plusieurs articles commis par Leila de COMARMOND et son complice Jean-Francis PECRESSE dans les Echos
sur les intermittents du spectacle, leur système d’indemnisation et le déficit de l’Unedic qui serait lier à leurs professions je
me sens dans l’obligation de rétablir certaines vérités sur ce sujet, bien loin des idées reçues sur des professions
méconnues qui certes font rêver mais dont la réalité est masquée par les paillettes. Bienvenue dans les coulisses du
spectacle !

Lisez la suite de cet article ci-dessous, ou sur le site de Agoravox

Soutien au relogement de la Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile-de-France

Nombreux ont été ceux qui, depuis 2003, ont participé à des actions, à l’enquête sociale, à l’Université Ouverte, aux concerts, à venir demander aide et conseil quand un dossier ASSEDIC, CAF était bloqué ou inextricable… Très nombreux ont également été ceux qui ont récemment manifesté leur soutien, en signant la pétition, en envoyant des dons, des mots d’encouragement, en visitant assidûment le site internet de la CIP…

la Ville de paris veut faire expulser la Coordination des Intermittents et précaires. Le commandement de quitter les lieux est arrivé et la Ville réclame à ce jour à la CIP plus de 80 000 euros d’astreinte.

Le Maire de Paris s’est engagée à ce que la coordination des intermittents et précaires soit relogée or le local proposé par la mairie rue Curial est tout bonnement inacceptable. Il s’agirait d’accepter un lieu dont la mise à disposition avant démolition impliquerait des travaux d’un coût élevé pour un usage provisoire. La discontinuité de l’emploi, la précarité sont des enjeux sociopolitiques majeurs que la ville ne devrait pas ignorer. Sauf à faire fi de la la notion de vie démocratique, les prendre en compte suppose de concéder des moyens d’organisation aux premiers concernés.

La municipalité doit admettre la nécessité des activités mises en oeuvre par la coordination, afin qu’elle fasse ce à quoi elle s’est engagée. Ce ne sont ni les moyens ni les locaux qui manquent.

Mercredi 2 Mars a eu lieu un rendez-vous avec la Mairie de Paris. Pendant le rendez-vous, environ 150 personnes étaient présente à l’extérieur pour montrer aux interlocuteurs de la mairie de Paris que cette histoire, cette lutte, n’est pas le fait de quelques uns, que le vaste navire du Quai de Charente a été obtenu et habité par toutes et tous.

Un représentant de SUD Culture faisait parti de la délégation de la CIP-IdF à la Mairie, afin de soutenir l’importance politique de l’existence de la coordination, rappeler que la CIP-IdF a besoin d’un lieu qui permette le temps de réflexion commun nécessaire pour rêver le monde et être en capacité de se révolter, un lieu qui offre un espace où chacun sait qu’il pourra être accueilli, que se soit pour se faire aider à défendre ses droits ou créer une histoire commune.

Une Assemblée Générale a eu lieu quai de Charente ce jeudi 3 mars à 18h dont nous vous rendrons prochainement compte.

Le régime des intermittents, serpent de mer (de Françoise Benhamou)

Rue89 :

article de françoise BENHAMOU : « Le régime des intermittents, serpent de mer » (9/02/2011)

On croyait en avoir fini. Loin de là. Selon le journal Les Echos, 105.826 allocataires du régime des intermittents du spectacle et de l’audiovisuel ont été indemnisés en 2009.

L’Unedic leur a versé 1,276 milliards d’euros pour seulement 223 millions de cotisations versées, soit un déficit de plus d’un milliard d’euros.

Coordination des Intermittents et Précaires. Pas d’expulsion avant un relogement qui permette la continuité des activités.

2010 11 28 soutien_SUD-Culture_a_CIPLa ville de Paris a concédé le « 14 quai de Charente » à la Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile de France (CIP-IdF) en 2003, à la suite du mouvement des intermittents et du forum social mondial. Depuis, ce lieu
n’a cessé d’être un creuset ouvert à toutes celles et à tous ceux qui ont besoin de s’auto-organiser pour lutter,
faire respecter leurs droits, à toutes celles et tous ceux qui veulent partager parole et réflexion, mettre en place
des solidarités.

Après des mois d’incertitude et de négociations sans résultats sur le relogement de la Coordination, un jugement
du Tribunal d’Instance a ordonné l’expulsion.

Lisez la suite de ce communiqué ci-dessus.