Dans la Culture et les bibliothèques, luttons contre la précarité !

Les collectivités territoriales (comme la ville de Paris en particulier), le ministère de la Culture, celui de l’enseignement supérieur, se vantent de proposer une très grande offre culturelle avec leurs réseaux de musées, bibliothèques, monuments, sites archéologiques, théâtres, salles de spectacle et de concert. Tous ces lieux ont en effet un rôle social essentiel. Et s’il y a un enjeu essentiel dans l’accès de toutes et tous à la culture, aux savoirs et au divertissement, il ne peut être disjoint de celui des conditions d’emploi des personnes qui y travaillent.

Car à côté des personnels titulaires dans le secteur public et en CDI dans le secteur privé, la Culture est aussi un secteur qui emploie des milliers de précaires. Sans ces précaires, tous ces lieux culturels ne pourraient pas fonctionner, ne pourraient pas assurer leurs missions de service public, ne pourraient pas accueillir le public. Mais pourtant ces précaires connaissent des situations professionnelles et des conditions de travail inacceptables.

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Déclaration de SUD-CULTURE au comité technique d’administration centrale des 3 et 4 décembre 2020

Cette énième réorganisation est-elle celle qui scellera le sort de notre ministère, exsangue après 10 années de réformes quasi ininterrompues ?

RGPP, MAP, PTM, OAC… Les noms changent mais l’idéologie et les objectifs restent les mêmes : réduire les effectifs, déstructurer les collectifs de travail, affaiblir les missions.

Lors de ce CTAC, SUD Culture défendra les missions des personnels et n’acceptera pas de faire de la figuration.

BnF : Pour protéger la santé des agents et du public, pour une réduction significative de la présence sur site : grève !

Intersyndicale CGT – FSU – SUD Culture de la BnF

Un conflit entretenu par une direction butée !

Après un premier projet d’organisation du travail auquel l’ensemble des organisations syndicales de la BnF s’est opposé (boycott puis vote contre unanime en CHSCT) et malgré une Assemblée Générale du personnel manifestant fortement son rejet de la voie empruntée par la direction, celle-ci persiste et signe.

A l’occasion de la négociation du préavis de grève déposé par l’intersyndicale CGT-FSU-SUD Culture, la direction, n’a fait que des propositions à la marge qui ne répondent pas aux demandes concrètes et aux inquiétudes du personnel :

>Ouverture au public des salles de la bibliothèque de recherche du mardi au vendredi, de 10h à 17h

>Présence sur site 3 jours sur 5 pour les collègues ne pouvant télétravailler ; avec un jour en formation à distance et un jour d’ASA (travail 5 jours sur 5 en télétravail pour les autres, avec possibilité de venir un jour par semaine si autorisation du chef de service)

Au CHSCT du 20 novembre, la direction a par ailleurs proposé que ce dispositif soit mis en place jusqu’à la fin de l’année plutôt que pour deux semaines, ce qui ne change rien aux problèmes de fonds. Elle annonce par ailleurs une possible réouverture des expositions dans les semaines à venir.

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Un service public de l’archéologie sans avenir ?

CGT – FSU – Sudculture – CNT INRAP

Emploi et pyramide des âges

Le très fort besoin en emploi et en amélioration de carrière n’est toujours pas assuré et garanti ni à l’Inrap ni dans les SRA. Alors même que le renforcement des SRA fait consensus dans la communauté archéologique mettant en avant l’obligation de l’État d’exercer les missions de contrôle scientifique prévues par la loi. Les effectifs complémentaires apportés par concours de la dernière vague de recrutement d’ingénieurs restent toujours insuffisants.

À l’Inrap, les réunions Emploi mises en place au début de l’année 2020 sont au point mort. L’urgence des besoins en emploi est pourtant réelle et seuls des recrutements réguliers et annuels permettront d’endiguer le choc démographique qui s’annonce avec le départ en retraite d’une génération complète d’archéologues.

Ces recrutements doivent se faire sur de l’emploi statutaire et non instaurer une précarité en recrutant en CDD sur des missions besoins qui sont pérennes. La faiblesse du renouvellement des effectifs et des compétences à l’Inrap comme dans les services de l’État obère à court terme les capacités à remplir les missions de service public permettant de garantir la préservation du patrimoine et sa conservation par l’étude. En quelques années seulement, plus de 50 départs à la retraite sont prévus dans les SRA. À l’Inrap, en moyenne, 40 à 60 personnels sortent chaque année sans qu’aucune politique de remplacement ne soit mise en place.

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