AC : déclaration de SUD Culture Solidaires au CT du 11 décembre

Monsieur le Secrétaire général,

Nous ne reviendrons pas sur vos méthodes pour museler le dialogue social au ministère, qui se sont dernièrement manifestées lors du comité technique d’administration centrale du 3 décembre 2020 consacré à l’étude des projets d’arrêtés relatifs aux missions des direction générales.

Nous ne dénoncerons pas à nouveau la façon dont vous avez clôt, en l’absence des représentants du personnel, ce CT-AC, et avez empêché toute discussion sur les projets de textes de la Direction générale de la création artistique et de la Direction générale des patrimoines et de l’architecture.

Nous ne rappellerons pas votre incapacité à garantir de bonnes conditions techniques pour le déroulement de cette instance et donc à permettre à chaque membre siégeant de participer effectivement aux débats, une obligation qui vous est pourtant imposée par les textes qui organisent le dialogue social dans le fonction publique.

Nous ne reviendrons pas sur la façon dont vous avez présidé cette instance, avec un autoritarisme inégalé, refusant des interruptions de séance à la demande des organisations syndicales, empêchant également les directeurs généraux de s’exprimer.

Nous ne vous redirons pas que les instances de dialogue social ne sont pas des chambres d’enregistrement mais des lieux où la parole des personnels doit s’exprimer, être entendue et prise en compte et qu’en agissant comme vous l’avez fait lors du CT-AC, c’est la démocratie sociale au ministère que vous avez purement et simplement foulé au pied.

Nous ne vous rappellerons pas enfin que, derrière ces textes, il y a des agent-e-s qui subissent une réorganisation qui leur est imposée d’en haut, sans tenir compte de leur expertise et qui remet en cause leurs missions.

Si nous sommes présents pour SUD Culture ce matin au CT-AC reconvoqué le 11 décembre, c’est pour exercer pleinement notre mandat et exprimer nos votes sur les textes de la DGCA et de la DGPA.

Parce que pour SUD Culture, cette réorganisation est totalement dogmatique, qu’elle masque, sous des apparats de modernisation, une pure entreprise comptable de réduction des effectifs, et qu’elle déstructure et affaiblit en profondeur les missions du ministère, SUD Culture vote contre l’ensemble des projets d’arrêtés et des décisions d’organisation des directions générales.

SUD Culture Administration centrale, le 11 décembre 2020

Réorganisation de l’administration centrale : la ministre, son cabinet et son administration veulent passer en force en plein confinement !

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Depuis moins d’un mois et demi, l’administration nous balade, à un rythme effréné, de réunion en réunion pour un simulacre de « concertation » sur tous les chantiers de réorganisation, l’accompagnement RH et le projet de décret relatif aux missions et à l’organisation de l’administration centrale. Comme si la quantité était synonyme de qualité ! La règle, ce sont des échanges écourtés, le refus de presque toutes les propositions et amendements des organisations syndicales. En chef d’orchestre, le nouveau secrétaire général qui ne cesse de nous montrer sa conception du dialogue social : méprisant et autoritaire.

Tract complet :

L’inspection du patrimoine rayée d’un trait de plume

Le ministère de la Culture | Gouvernement.fr

Communiqué SNAC-FSU / SUD Culture

Les grandes manœuvres autour de la réorganisation du ministère se poursuivent dans l’opacité la plus totale.
En début d’année, le directeur général des patrimoines espérait maintenir l’inspection des patrimoines, voire l’élargir à la prospective. En mars, Franck Riester l’a renvoyé dans les cordes au motif qu’un ministère ne pourra à l’avenir s’appuyer que sur une seule inspection. Plutôt que de fondre les différentes inspections du ministère de la Culture (inspection de la création artistique, inspection des patrimoines et inspection générales des affaires culturelles) en une seule, avec plusieurs volets, le ministre a pris la décision de ne
garder que l’IGAC. L’annonce de cette décision devait intervenir en avril mais la pandémie a gelé le processus. Avec le déconfinement, c’est désormais « open bar ».

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